Abdelali Zerrad a été promu, mardi à la tête de la préfecture de police de Laâyoune, qui regroupe les trois régions du sud du Royaume. La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a procédé à un mouvement de nominations partielles dans plusieurs villes du Royaume, dont les provinces du Sud. Ainsi, Abdelali Zerrad qui était adjoint du préfet de police dans la capitale du Royaume, a été promu à la tête de la préfecture de police de la ville de Laâyoune en remplacement de Abdelbasset Mehtat qui a exercé à Laâyoune durant plus de 13 mois et qui a été nommé chef de la préfecture de police d'Oujda, et qui a succédé à Mohamed Dkhissi lui-même ancien préfet de police de Laâyoune. Homme de terrain, le nouveau préfet de Laâyoune a exercé ses fonctions à la Sûreté pendant plusieurs années dans plusieurs villes du Royaume. Alors que Hassan Aboudahab a été nommé adjoint du nouveau préfet. Cette préfecture regroupe les régions de Laâyoune-Boujdour-Sakia El-Hamra, Oued Eddahab-Lagouira et Guelmim-Smara. Un mois auparavant, Bouchaib Rmail, directeur général de la Sûreté nationale, a présidé à Boujdour et à Dakhla la cérémonie d'installation de nouveaux responsables de Sûreté dans ces deux villes. Dans ce sens, le commissaire principal Mustapha Kammour a été nommé chef du district de Boujdour après avoir passé par celui d'Inzegane et Tan Tan où il a occupait le poste du président de la police judiciaire. Alors qu'à Dakhla il a été procédé à la nomination de Faouzi Znouni, ancien chef du district de police de Ain Taoujtat, en tant que chef de la police locale en remplacement de Hassan Elghafarai qui a passé moins d'un an à Dakhla. Ces responsables ont affirmé qu'ils vont œuvrer à la conjugaison des efforts pour veiller à la protection des citoyens et de leurs biens, au respect de la loi et à la garantie de l'ordre et de la sécurité dans leurs provinces respectives. Ces nominations interviennent dans un souci de quête d'efficacité dans l'action des agents de la Sûreté nationale au niveau du Sahara marocain, et qui connaît une grande instrumentalisation des droits de l'Homme par les ennemis de l'unité du Royaume, ainsi que pour encourager les jeunes éléments à assumer la responsabilité en vue de les préparer à assurer de plus hautes fonctions. Et ce n'est pas tout, la ville de Laâyoune, chef lieu des provinces du Sud, devra se doter des les prochains mois un institut de formation de police.