Connaître l'histoire de la ville de Casablanca et faire renaître ses édifices architecturaux, tels sont les objectifs de la 5ème édition des Journées du patrimoine prévues les 5, 6, et 7 avril à Casablanca. Organisée depuis 2009, cette initiative est lancée par l'Association Casamémoire en partenariat avec le soutien du ministère de la culture, du conseil régional du tourisme et de l'Institut français du Maroc. «Cet évènement est un moyen de sensibiliser le public casablancais à la richesse patrimoniale et historique de sa ville», explique Abderrahim Kassou, membre de l'Association Casamémoire. Pour sa part, Hassan Cherradi, inspecteur régional des monuments historiques et sites de Casablanca, a indiqué que «cet événement vise à préserver l'état des monuments architecturaux menacés de disparition. Il sensibilise les visiteurs de l'intérêt à ce patrimoine et son importance dans notre culture». De ce fait, les Casablancais sont invités à découvrir les trésors architecturaux et les sites patrimoniaux de leur ville notamment le quartier de l'ancienne médina, le boulevard Mohammed V, les bâtiments officiels de la Place Mohammed V et le quartier de Hay Mohammadi. Les visiteurs seront accueillis par des «guides médiateurs» qui se feront un plaisir de leur conter l'incroyable épopée de Casablanca. Plus de 150 «guides médiateurs» bilingues seront à leur disposition de 10h à 17h sur chaque site pour les informer et les guider. Les organisateurs ont concocté un programme riche et varié. Au menu, des expositions, des conférences et tables rondes ainsi que des visites scolaires. Par ailleurs, les organisateurs ambitionnent d'élargir cette initiative au niveau national pour valoriser le patrimoine marocain dans sa globalité. Cette année, le choix est tombé sur les villes d'El Jadida et de Tétouan. Elles ouvriront les portes de leurs joyaux architecturaux pour les faire connaître et les valoriser. Ces journées portes ouvertes seront menées par l'Institut français du Maroc en partenariat avec l'Association Cité portugaise et d'autres. Parmi les lieux ciblés, le théâtre de la ville, la poste, l'Immeuble Cohen et l'Hôtel de France.