Le Maroc présente de » solides arguments » pour abriter la Coupe d'Afrique des nations de football (CAN 2025), écrit le journal sénégalais « Le Soleil », soulignant que « près de 34 ans après avoir organisé cette compétition en 1988, le Maroc n'a plus accueilli cette CAN donc il est temps que ce soit son tour ». Le dossier en lui-même est solidement ficelé, mais « la diplomatie sportive sera aussi en jeu pour ce pays dont la ferveur et la passion pour le Sport-roi est sans commune mesure », note le quotidien, relevant que la présente édition du Mondial des clubs champions de la Fifa qui se déroule sur ses terres en est « une parfaite illustration ». A cet égard, la publication estime que ce Mondial des clubs champions, dont la finale est prévue ce samedi au stade Prince Moulay Abdellah à Rabat, « est une belle vitrine pour le Maroc d'étaler aux yeux des dizaines de milliers de visiteurs, ses atouts en matière d'organisation, mais aussi et surtout dans le domaine des infrastructures routières, sportives, aéroportuaires et touristiques ». Citant le conseiller du président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Omar Khyari, le média indique que le Maroc a déposé un dossier solide et qu'il appartient maintenant à la CAF de désigner selon la pertinence et les arguments présentés. « Des stades à la hauteur de ceux d'Europ, le Maroc bénéficie de l'une des meilleures infrastructures sportives d'Afrique. La preuve, tous les stades retenus par l'Etat ont reçu l'homologation de la Fifa et la Caf. Si nous obtenons l'organisation de cette Can 2025, ce sera sans aucun doute un événement réussi, car la compétition se déroulera dans des conditions logistiques optimales. Tous nos stades ont déjà été homologués autant par la CAF que par la Fifa. Parce que nous avons été également candidat à l'organisation de la Coupe du monde. Nous avons des terrains, des pelouses de dernières générations », a poursuivi M. Khyari. En effet, le Royaume comprend six grands stades dans autant de villes différentes. Parmi lesquels le Stade Ibn Batouta de Tanger avec une capacité de 60.000 places et le Stade Moulay Abdellah de Rabat (53.000 places), où se disputent présentement les matches du Mondial des clubs champions, explique le journal, précisant que « cette situation est valable aussi pour les villes de Marrakech, la cité ocre, Agadir, Fès la religieuse, et Casablanca ». Autant d'atouts que le Maroc fait valoir pour la pertinence de son dossier. « Ce n'est pas pour rien que certains pays africains n'ayant pas de stades aux normes viennent s'entraîner et jouer leurs matches de qualification au Royaume chérifien », affirme l'expert espagnol, Luis Andreas, cité par le journal. Doté d'une capacité organisationnelle exceptionnelle, le Maroc est dans la peau d'un candidat convaincant avec, outre ces stades, ses infrastructures hôtelières de grande qualité et en quantité (90.000 chambres réparties entre les villes hôtes), fait savoir le quotidien, relevant que ces réceptifs peuvent accueillir les équipes nationales, les délégations officielles et supporters dans des conditions favorables. « Depuis longtemps, le Maroc a une longue capacité d'accueil de touristes étrangers « , indique le conseiller du président de la fédération, affirmant qu'avec des réseaux aériens, ferroviaires (inauguration du TGV Tanger-Casablanca de 400 km en 2018, une première en Afrique) et routiers denses, la candidature marocaine répond aux exigences de qualité en termes de mobilité et de transport.