Les crédits bancaires octroyés, en 2020, dans le cadre des instruments « Damane Relance » et « Damane Oxygène » ont atteint 53 milliards de dirhams (MMDH) et bénéficié à près de 66.200 entreprises, a annoncé le Directeur général de la Caisse Centrale de Garantie (CCG), Hicham Zanati Serghini. « Au 31 décembre 2020, la CCG a pu enregistrer, dans le cadre de ‘Damane Relance' et ‘Damane Oxygène', déployés en faveur des établissements et entreprises, plus de 86.000 opérations de garantie couvrant 53 MMDH de crédits bancaires, consentis en faveur de près de 66.200 entreprises », a fait savoir M. Serghini dans une interview à la MAP. Ce bilan, a-t-il poursuivi, témoigne de l'engagement de la Caisse envers les entreprises, principalement les très petites entreprises (TPE) et petites et moyennes entreprises (PME) et ce, depuis le déclenchement de la crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19). Les secteurs de l'industrie et du commerce/distribution arrivent en tête des bénéficiaires de ces crédits avec 29% chacun, suivis par le BTP avec 15% du volume des crédits, a fait savoir M. Serghini. Et de rappeler que « Damane Oxygène », déployé dans le cadre de la mise en œuvre des mesures décidées par le Comité de veille économique (CVE), permettait l'octroi de crédits pouvant atteindre 20 millions de dirhams (MDH) afin de faire face aux charges courantes durant la période de crise. Ce mécanisme de garantie exceptionnel assurait la couverture de 95% du montant du crédit, ce qui permettait aux banques de mettre en place rapidement des découverts exceptionnels pour financer le besoin en fonds de roulement des entreprises cibles, a expliqué le DG de la CCG. Après les trois premiers mois de la crise sanitaire, il a fallu préparer la reprise de l'activité des entreprises. C'est ainsi qu'à partir de la mi-juin, et toujours dans le cadre des mesures prises par le CVE, la CCG a déployé deux nouveaux mécanismes de garantie, à savoir « Relance TPE » et « Damane Relance » dans la perspective d'amorcer un retour progressif à une activité noramle, a indiqué M. Serghini. Ces mécanismes, a-t-il soutenu, ont permis aux entreprises un accès au financement à de meilleures conditions, en terme de taux, des quantités de garantis et de maturités.