Qui aurait misé un sous sur les sept buts ayant sanctionné le duel WAC - OCK au terme des 120 minutes de jeu du temps réglementaire et des prolongations ? Qui aurait pronostiqué tout en précisant le score de (4-3) en faveur des Wydadis en fin de compte ? Qui aurait cru que l'OCK, mené au score par (1-0) après les 20 premières minutes de jeu et (2-0) après le premier quart d'heure de la seconde mi-temps, allait se réveiller pour rétablir l'équilibre (2-2) dans de moments difficiles de scorer ? Qui aurait cru encore que la partie allait se contenter seulement des prolongations mais avec trois autres buts, (3-2) pour le WAC dans un premier temps, puis (3-3) pour l'OCK qui a manifesté une grande résistance… avant que les Rouges ne bouclent la boucle… ? Pas un seul connaisseur n'aurait dû prétendre un tel score ou une telle physionomie de cette partie d'un très bon niveau technique et d'un engagement physique et compétitif à la hauteur. Certes, au vu de l'ampleur du match et de la valeur des deux protagonistes, la partie prétendait d'être disputée acharnement avec un jeu aussi fermé. Mais c'est le contraire qui s'est produit. Chaque équipe a eu sa mi-temps tout comme lors des prolongations avec mention pour le WAC qui avait en main les clés de la victoire finale. Les supporters casablancais (environ plus de 30.000) qui ont rempli les gradins du complexe Mohammed V et qui ont déployé un magnifique Tifo à l'occasion, en présence aussi d'un certain nombre de fans khouribguis, n'ont vraiment pas regretté le déplacement en cette belle soirée du Ramadan. Tout le monde est sorti satisfait du niveau technique de cette rencontre hitchcockienne, Wydadis qualifiés après le suspense comme Phosphatiers enchantés de la belle prestation de leur équipe. Il s'agissait vraiment d'une partie tactiquement équilibrée et marquée par un jeu ouvert. Un seul et seulement un seul n'était pas du goût de l'ensemble des acteurs. Il s'agit de l'entraîneur de l'OCK, Youssef Lamrini, qui n'avait pas l'esprit ouvert. N'ayant guère accepté sa défaite, il a riposté par des gestes obscènes, honteuses… S'il s'est racheté en faisant preuve d'objectivité et de réalisme quand il a déclaré en fin de match que les compétitions de la Coupe du Trône doivent se dérouler en « aller et retour » comme dans tous les pays qui pratiquent le professionnalisme, ce qui n'est toujours pas le cas au Maroc qui s'apprête à professionnaliser son football à partir de la nouvelle saison, s'il a raison de juger que le WAC est chanceux pour avoir reçu dans son fief et pouvoir marquer dans les ultimes minutes du mach, même si la chance fait partie du jeu, il a complètement tort par d'autres réactions des plus fracassantes… quand il s'est levé de son banc de touche ou bien quand il a sauté, dans le sens vrai du terme, pour provoquer toute l'assistance. Avec ses actions bizarres et choquantes, il voulait peut-être donner l'impression qu'il est tellement piqué au vif après ce but de dernière minute qui a trompé et la défense et le gardien de l'OCK. Mais tout simplement, ce comportement est indigne d'un entraîneur national qualifié et sensé donner l'exemple… On ne sait de quelle mouche a été piqué ce technicien pas comme les autres… Est-ce la fièvre, la nervosité ou l'ire qui l'a touché…, loin de ça, c'est vraiment une hystérie qui a pris en assaut notre coach, il n'a épargné personne, il s'est même permis d'entrer en conflit avec certains joueurs du WAC comme Hicham Al Amrani et d'autres footballeurs casablancais qu'il a qualifiés de… Il s'est également permis d'entrer en discussion byzantine avec le public… Et il n'est d'ailleurs pas à sa première, il a déjà des antécédents avec le public khouribgui, la saison écoulée, quand il a perdu le fil lors du décompte final pour rater le podium. On se demande quelle serait la réaction de l'entraineur Lamrini s'il était sur le banc de touche de l'équipe exemplaire d'Aït Melloul qui a été privée de la montée en première division d'élite lors d'un barrage à Kemisset devant l'IZK, en fin de la saison écoulée, pour cause de fautes graves d'arbitrage ? Que pourrait-il faire s'il dirigeait l'équipe de « Lille » également lésée par l'arbitrage marocain qui a offert la victoire à l'Olympique Marseille quand le juge Lahrach a sifflé deux penalties successifs en fin du temps réglementaire d'un autre match Hitchcockien en faveur de l'OM qui a remporté le Trophée des Champions (4-3), récemment organisé à Tanger ? C'est vraiment honteux da la part d'un entraîneur comme Lamrini qui doit s'estimer chanceux d'être à la tête du staff technique d'une équipe estimée comme l'OCK. C'est vraiment dommage pour Lamrini qui doit savoir que le verdict du match face au WAC n'est que la loi du football, le football qui a sa raison que la loi ignore. C'est vraiment regrettable pour cet encadreur qui doit être éducateur avant qu'il ne soit technicien. Lamrini reconduit in-extrémis à la tête du staff technique de son équipe en dernière minute après une saison généralement ratée, doit garder la tête sur les épaules s'il veut bien assurer sa place d'entraîneur qualifié. Il doit savoir que son équipe tout comme lui participe à des compétitions nationales, coupe comme championnat, où pratiquement toutes les chances de vaincre sont égales, avec un avantage ordinaire pour les deux clubs casablancais, le WAC et son voisin, le Raja, qui restent les plus grands au vu de l'ampleur de leur ville, leurs publics, leurs résultats, leurs prestations, leurs parcours, leurs palmarès national et international… Le coach Lamrini doit donc savoir que l'élimination de son équipe ne l'était pas devant une petite équipe. C'est du WAC qu'il s'agit. C'est le WAC qui, pour le défier dans son fief, il faut se lever tôt le matin. C'est le WAC qui, même s'il est surpris dans son fief face à une accrocheuse équipe de l'OCK, reste toujours confiant et capable de se ressaisir et réussir la qualification à Khouribga même, dans un match retour de la Coupe que le Maroc devrait instaurer dans son prochain programme professionnel, comme le sieur Lamrini le voit… Et puis marquer trois buts à Casablanca et dans les filets du gardien « Number one » du Maroc comme Nadir Lamyaghri, n'est pas donné à n'importe quelle équipe bien qu'elle ait tourné avec une ossature composée de jeunes éléments devant une équipe wydadie qui a le meilleur effectif actuellement au niveau national. Sans rancune M. l'entraîneur. On vous souhaite bonne chance dans l'espoir de trouver les véritables clés de s'imposer et de récupérer le temps perdu…