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Tourisme intérieur : Le manque à gagner
Publié dans Albayane le 10 - 07 - 2011

En ces temps d'été, il nous est contraint d'évoquer cette problématique du tourisme intérieur. Après une année de travail pénible et languissant, les familles marocaines à petites et moyennes bourses s'ingénient à se permettre quelques jours loin de leur domicile de résidence. Les régions du pays, en particulier les cités côtières où on cherche fraîcheur et ressourcement, sont tellement tentantes que les visiteurs nationaux n'y renoncent jamais. D'ordinaire, l'idée de voyage ne vient qu'à la dernière minute car, comme tout monde le sait, rares sont les familles qui planifient leur sorties bien à l'avance. Et puis c'est la grande aventure qui n'en finit pas. Le calvaire du transport pour les non motorisés et les coups d'arnaque dans la plupart des hôtels. Les vacances qui devraient donner à leurs auteurs repos et sérénité tournent au vinaigre, avec les vilaines surprises qui accompagnent le parcours. Cette situation dramatique dont souffre une bonne partie de nos citoyens interpelle le département de tutelle qui continue à tourner le dos au tourisme national, pourtant considéré comme la cheville ouvrière du secteur. Des pays touristiques telles la France, l'Espagne ou encore la Turquie en font leur cheval de bataille, avec une valoriastion certaine des sites d'attraction et de merveilles patrimoniales. Chez nous, de tout temps, on n'a pas daigné mettre en place des structures adéquates pour encourager et développer ce tourisme, au côté des réalisations de haut standing destinées à une catégorie touristique étrangère. Les différentes tentatives d'y remédier telle l'opération «Kounouz biladi» , se paie la tête des concitoyens par ses bluffs attentatoires à la dignité nationale, en dépit des louanges des spots publicitaires qui se contredisent dans les faits. Le comble c'est que la formule « tout compris « adoptée dans la majeure partie des hôtels luxueux se vendent pas plus de 200 DH la nuitée en pension complète, alors que pour le même produit dans le même hôtel, les « nationaux « louent la chambre à plus de 1000 DH en BB. De quoi s'arracher les cheveux de cette discrimination ahurissante. Pis encore, la plupart de ces hôtels pêchent par un mortel manque de clients puisqu'ils ne font que 20 à 30 % du taux de remplissage. Mais, ne se hasardent jamais à ouvrir leurs locaux aux nationaux à des prix préférentiels, au lieu de chômer presque toute l'année. En fait, l'absence d'une stratégie du département du tourisme en faveur de cette catégorie nationale qui voyage de plus en plus assène un coup dur au secteur. D'autant plus que se contenter du tourisme étranger est souvent une erreur monumentale puisque le tourisme à cette échelle est toujours sujet aux méandres de la conjoncture internationale et, partant, demeure constamment aléatoire et précaire. Un plan de développement du tourisme national est une priorité impérative qu'il faudrait prendre en compte et concrétiser dans les plus brefs délais, à commencer, bien sûr, par revoir ce système préjudiciable qu'est le «All Inclusive». Des assises nationales consacrées uniquement à l'épanouissement du tourisme interne permettrait, sans doute, un débat fructueux axé sur le civisme et la solidarité qui devraient constituer, à jamais, notre force de pointe.
Agadir/vacances estivales
Beautés et carences
La destination d'Agadir est l'une des prédilections phares des vacanciers marocains. Tout d'abord, la clémence du climat et la splendeur de la corniche, ornée par la prestigieuse promenade étendue sur plus de six kilomètres de plage sont des atouts majeurs pour ce produit touristique de haute facture. Cette année encore, très tôt dans cette période estivale, puisque le mois de Ramadan «abrège» l'éventail de vacance, des familles déferlent sur la première station balnéaire. Les structures d'accueil pour ces flots qui prennent d'assaut cette ville de rêve sont toutefois restreintes, car peu d'hôtels sont conçus pour le tourisme intérieur. Le phénomène de location des maisons meublées, très récent dans la capitale du Souss commence sérieusement à prendre de l'ampleur, notamment dans les quartiers populaires. La fourchette varie entre 300 DH à 600 DH par jour, suivant l'emplacement et la qualité des résidences louées. Pour nombre de professionnels du tourisme à Agadir, la politique hôtelière était axée pour le tourisme haut de gamme qui, à la longue, se voit s'effriter avec, d'une part, la conjoncture mondiale aléatoire et velléitaire, d'autre part, plus de la moitié de cette capacité litière sombre dans la vétusté, sans aucun souci de rénovation. Cette politique, poursuivent les opérateurs touristique, a laissé peu de place, en deuxième et troisième lignes aux vacanciers marocains considérés par un certain nombre d'hôteliers comme «saccageurs» et «bruyants» dans leurs établissements. Certes, de temps à autres, ces hôteliers, frappés par l'oisiveté touristique mondiale, se lancent dans des tarifications préférentielles en faveur des estivants marocains afin de joindre les deux bouts. Cependant, il faut bien dire que ces mesures occasionnelles ne sont pas insérées dans une optique de renforcement de tourisme intérieur d'une manière pérenne et global. Parallèlement à cette pénurie de structures hôtelières adéquates et appropriés à la bourse des bourses marocaines, le volet restauration n'est pas non plus en phase de cette dynamique des voyages qui prennent de plus en plus des dimensions importantes. Généralement, les plats proposés sont assez chers et, pour la plupart, identiques et manquent de qualité gastronomique requise. Le côté hygiène laisse aussi à désirer surtout dans les snacks qui pullulent sans compter. Mis à part ces désagréments au niveau de l'hébergement et la nourriture, les vacanciers passent des séjours d'intensité aussi bien en ville que dans l'arrière pays. La douceur du soleil et la beauté du site font admirer les estivants, en particulier lors des interminables va et vient le long de la baie exquise.
S .E.A


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