Fin juin et tout au long du mois de juillet, c'est le temps propice pour affluer vers Merzouga. Riche par ses dunes de sable, cette localité qui relève de la province d'Errachidia, se trouve prisée par des touristes particuliers. Celles et ceux qui cherchent des bains de sable pour des fins thérapeutiques. A Merzouga, l'on cherche à remédier à différentes maladies, telles que le rhumatisme articulaire, de polyarthrite, de lombalgies, dans le cadre de ce qui est désormais connu de la sablo-thérapie. Certes, les plages méditerranéennes comme celles de l'Atlantique se trouvent submergées en été par des visiteurs nationaux comme des touristes étrangers, mais cela n'empêche que d'autres se tournent vers le Sahara. Dans des zones où le mercure indique des températures parfois au dessus de 45 degrés, l'on trouvera des professionnels qui accueillent des familles entières en provenance de tous les coins du pays, mais aussi de l'étranger. Il s'agit du tourisme thérapeutique, tel que celui qu'essaye de développer certaines stations de thalasso modernes et traditionnelles au Maroc. La destination est, bien évidemment, le sud et le sud-est marocain. Merzouga, Zagora, M'hamid El Ghizlane, Ouarzazate, Guelmim, Smara et autres endroits encore présentent à leurs visiteurs des étendus de sable brûlant à perte de vue. Il est ainsi recommandé de couvrir les personnes juste après les bains de sable pour éviter des bronchites et des coups de vent et l'eau reste essentielle aux personnes sous le sable, et cela contrairement à certaines pratiques constatées l'interdisant. Ensuite, les guides devraient prendre leurs précautions et ne passer à l'acte qu'une fois toutes les conditions sont favorables. Il faut éviter de soumettre les vieilles personnes à ce exercice périlleux et donner à boire à ceux qui subissent l'opération de « r'dam » (effondrement). Pour le temps de l'opération, il est plutôt préférable de ne pas dépasser les cinq minutes, afin de ne courir aucun risque d'hypotension du fait de la vasodilatation des vaisseaux sanguins. Avec la conjugaison des efforts et l'organisation de ce genre de tourisme, l'on pourrait ériger les bains de sable en un créneau à part. Si l'objectif premier reste thérapeutique, l'engouement pour les splendides paysages naturels est aussi présent aux agendas des visiteurs. Question de joindre l'utile à l'agréable. Il permet ainsi aux touristes d'apprécier le charme du désert, les couleurs changeantes, les dunes de sable d'orée amoncelées par les vents, les villages d'argile, les kasbah historiques, les chemins des caravanes et les magnifiques gens du sud. Les nuits douces et claires. Sur le plan économique, la période d'été, qui est une basse saison dans ces régions, retrouve alors une animation particulière. Plusieurs établissements d'hébergement touristique se redécouvrent leur dynamisme, notamment les hôtels non classés, les gîtes, auberges et maisons d'hôte. «Si les structures hôtelières classiques accusent en cette période des taux de remplissage au plus bas, d'autres petites unités bénéficient d'un flux important et ils arrivent à plusieurs reprises à afficher complet », explique un opérateur touristique de la ville de Merzouga. Seulement, pour bénéficier des bains de sable dans ces régions, une tradition s'est érigée, bon an mal an, en un impératif, question de préserver des vies humaines de risques soudains. Il est à souligner certes que la multiplication des flux dénote d'un résultat positif, mais aucune étude scientifique n'a établi jusque là la véracité des faits constatés. Seulement, l'expérience a apporté la preuve, selon les professionnels de ce commerce saisonnier, sur ses bienfaits. Même les médecins de la région affirment que les gens ressentent beaucoup de biens après avoir bénéficié des bains de soleil. D'ailleurs, le taux de retour n'en est qu'un indice qui consolide cet avis. Selon des sources médicales de la région, certaines personnes déclarent que les bienfaits de ces bains de sable ont réussi là où ont échoué différents genres de médicaments. «En deux ans, le dos d'un visiteur était redevenu comme il était avant et les traces des courbes sont totalement disparues », souligne l'une des personnes bien au fait de ces opérations rituelles. La fréquence de ces bains de sable a engendré une certaine coordination entre les personnes qui supervisent ces opérations et les autorités hospitalières qui prodiguent toutefois des conseils majeurs aux visiteurs obligés de ramener des autorisations d'aptitude physique. D'abord, il est impératif que le visiteur se rende chez un médecin avant de vouloir bénéficier des bains de sable, afin qu'il soit sûr que son cœur supportera cette chaleur sous le sable. Il ne faut pas non plus enfouir les personnes diabétiques, ni celles souffrant de problèmes cardio-vasculaires et d'insuffisance rénale. Certes, les témoignages faisant état d'effets thérapeutiques bénéfiques des bains de sable, mais il est toujours utile d'être prudent notamment à l'égard de certaines pratiques malencontreuses. Anas Azizi Huitième édition du Semi Marathon international des Kasbahs Et de huit pour le Semi Marathon international des Kasbahs à Ouarzazate, qui aura lieu le 20 novembre prochain. Une confirmation que le sport fait partie des priorités d'animation dans la capitale de cinéma. Les athlètes sont désormais appelés à se réserver une place. Entre amis ou en famille, amateurs ou professionnels, les hôtes de cette édition auront à découvrir un parcours exceptionnel, et toujours dans une ambiance festive. L'initiative du Ouarzazate Athletic Club qui accueille depuis huit ans déjà près de 500 athlètes marocains et étrangers, ne séloigne pas des objectifs majeurs de toute une ville. « Notre rôle est aussi de pérsenter la ville, promouvoir ses produits divers, notamment les kasbahs, à travers le sport. Une manière de marquer notre convergence avec les autres programmes de développement », indique El Houssaine Daouda, directeur de cette manifestation. Et comme à l'accoutumée, le SMIKO sera ouvert aux athlètes, hommes et femmes, amateurs et professionnels, âgés d'au moins 15 ans. Et l'occasion sera propice aux jeunes de la région qui disposent de qualités sportives respecrueuses. N'ont-ils pas produit plusieurs champions, dont Abdelati Iguider et Didi Touda ne sont pas les moindres. Les organisateurs de cette manifestation restent toujours ambitieux et tiennent à lui offrir toutes les opportunités professionneles. Les moyens mis à la dispositin du SMIKO ne sont pas, en effet, à la hauteur des aspiratins. « Nous sommes fiers d'avoir pu tenir le coup pour atteindre cette huitième édition étant donné nos moyens modestes, et nous comptons poursuivre nos efforts jusqu'à ce que la 10-ème édition soit organisée dans un cadre à 100 pc professionnel », explique Daouda, qui occupe également le poste de vice Président Ligue Souss Massa Draa d'Athlétisme. Et de poursuivre que « si nous sommes encore sur le terrain, c'est grâce au concours de nos partenaires et des associations locales qui nous prêtent main forte ». Initié en collaboration avec la Fédération Royale Marocaine d'Athlétisme, ce semi marathon verra la participation de plusieurs athlètes nationaux et internationaux, dont des américains, français, ainsi que des Marocains. Rappelons que la pratique de l'athlétisme au niveau de la région de Ouarzazate trouve ses racines lors des années 60 avec des athlètes tels que MM. Bilinzi EL BOUDALI, Mohamed Bel Fateh CHOUROUROU, Mohamed HOUMA. Ces athlètes furent la première pépinière d'athlètes de haut niveau. Lors des années 70, feu Mohamed AIT RAHOU eut ses moments de gloire en athlétisme, ce qui encouragera les Didi Touda et Abdelaâti Iguider de prendre la relève et à quelle échelle ! A-A …. Mais pourquoi ? Aïcha Elhassani Elalaoui Il marche rapidement parfois Ignore les secrètes de la loi Parle en cachet de qui et de quoi Sans être un roi Prépare un message intéressant pour l'envoi Défend la force de la foi Eprouve la vie qu'il voit Embielle les divers droits Par des fleurs et le tissu de la soie Par un exil lent choix Motivé à l'emploi Une musique en moi Potage comme l'eau qu'il boit Ose à détruire les toits A sortir les noix Au sein des solides bois Provoque les lourds poids Juge tout ce qu'il voit Délivre définitivement les multiples droits D'une personne, deux ou trois Au mi janvier le mois Qu'est plein des sentiments froids D'une conscience désarroi D'un objet, d'un sujet d'une proie La réalité sert à quoi L'impossible prévoit Le rêve conçoit De toucher la joie De concrétiser l'histoire des voix Qu'est plein des beaux choix D'une âme errante et non croit Aux paroles sans voix A la métamorphose des croix D'un être narquois. Bouâarfa Près de 29 ans de prison ferme contre les manifestants du 18 mai dernier Le tribunal de première instance de Bouâarfa a condamné, vendredi, dix personnes à des peines allant de deux à trois ans de prison ferme, assorties d'une amende variant entre 1.000 et 1.400 dirhams. Il s'agit notamment des deux syndicalistes Seddik Kebbouri et Mahjoub Chenou qui ont été condamnées à deux ans et demi de prison ferme et à une amende de 1.000 DH chacun. Sept autres accusés ont écopé d'une peine de trois ans de prison ferme et d'une amende de 1.400 DH. Ces derniers ont été arrêtés lors des événements qu'a connus cette ville de l'orientale le 18 mai dernier. Alors qu'une huitième personne mise en cause a été condamnée à purger une peine de deux ans et 10 mois de prison et à verser une amende de 1400 DH. Les prévenus sont poursuivis pour « désobéissance, dommages matériels causés de manière délibérée aux biens d'autrui, organisation d'une manifestation non autorisée et rassemblement sur la voie publique ». Plusieurs manifestations ont eu lieu dans cette ville sur fond des protestations contre le secteur de la Santé. A-A Enfin, les diplômés chômeurs ont droit à une audience L'appui des autorités publiques dans la recherche d'un emploi ou l'auto-emploi ainsi que l'accès aux fonctions publiques selon le mérite, sont les nouvelles dispositions du projet de la constitution marocaine dans son article 31 alinéa 7 et 8 et qui incombe à l'Etat, aux établissements publics et collectivités locales, de mobiliser tous les moyens nécessaires afin de faciliter le bénéfice des citoyens et citoyennes sur les mêmes pieds d'égalité des droits sus indiqués. C'est effectivement, dans ce contexte, que les jeunes chômeurs diplômés de la province d'Errachidia, dont le nombre ne cesse d'augmenter chaque année, ont été reçus en commission réduite, lundi 21 juin courant, par le gouverneur de la province d'Errachidia. Ce dernier a avancé d'emblée, que le chômage demeure une problématique nationale et internationale qui nécessite des efforts de la part de tout le monde afin de trouver des solutions adéquates et relativement acceptables par tous et dans les limites des possibilités existantes, ainsi sont proposées des suggestions telles l'octroi d'autorisations de collecte et de vente des extractions minières dans cette régions et dont l'apport mensuel est de 2500,00 dhs pour 7 (sept) chômeurs au plus, venus des localités d'Errachidia, Arfoud, Rissani, Boudenib , Tinejdad et Goulmima en procédant à la constitution d'une coopérative dans ce sens. Outre cette proposition, l'autorité provinciale d'Errachidia a suggéré à la présence, la création de dépôts pour vente de farine subventionnée, terrains collectifs pour projets agricoles avec location symbolique, exploitation des carrières de sables, octroie de kiosques à but commercial au sein de la municipalité ou dans les milieux périphériques des agglomérations de cette province et enfin transformation de postent budgétaires, pour création d'emploi dans les collectivités locales et autres établissements étatiques telle l'agence urbaine d'Errachidia qui possède déjà pour cet exercice 2011, 8 ( huit) postes pour docteurs et masters dont les chômeurs d'Errachidia seront prioritaires. Il est à signaler en outre, que le mouvement des chômeurs de la province d'Errachidia n'a pas cessé de mobiliser ses adhérents depuis plus de 5 (cinq) mois pour des manifs et sit-in sanctionnés par la tentative d'immolation par le feu du jeune « Ismail Hamdaoui ». Aziz Laâfou Arrêt sur image Près de quater cent personnes ont pris part récemment au Palais des congrès à Ouarzazate aux journées d'étude articulées sur «les potentialités économiques, quelles perspectives pour la région proposée Drâa Tafilalet ? ». Une région viable, selon les participants, passe préalablement par une mise à niveau de tous les secteurs : Tourisme, cinéma, Agriculture, Infrastructures et aussi par l'implication du secteur minier dans le développement. Ici Zoubir Bouhout, chercheur en ciné-tourisme présentant son exposé sur les potentialités économiques de la région.