Le Centre Régional de l'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) de Settat a organisé durant ce mois d'Avril 2011 trois journées portes ouvertes sur ses domaines expérimentaux situés à Sidi El Aidi, Khémis Zemamra et Jemaat Shaim. L'objectif est de montrer aux agriculteurs, vulgarisateurs et développeurs publics et privés les nouvelles technologies prêtes à être utilisées par les agriculteurs. En fait, de nouvelles variétés de blé, de triticale, de fève, de lentille, de pois chiche, de carthame, etc… ont été montrées aux agriculteurs et aux visiteurs venus des différentes institutions. Il faut reconnaître que les chercheurs de l'INRA ont mis plusieurs années pour créer ces nouvelles variétés plus productives, plus résistantes aux maladies et aux insectes et plus adaptées aux conditions locales. Dr. Nsarelhaq Nsarellah a présenté six nouvelles variétés de blé dur: Chaouii, Faraj, Hajjaoui, Irden, Marouane et Nassira. Dr. Jamal Haddoury a montré ses variétés Kharrouba et Marwa. D'autres variétés et techniques de production et de protection des cultures ont été également présentées aux visiteurs. Vulgariser les acquis de la recherche A vrai dire, les chercheurs de l'INRA n'ont ménagé aucun effort pour produire de nouvelles technologies, et c'est au tour des autres institutions (SONACOS, DRA, DPA, CT, ORMVA, ONSSA, etc…) de prendre les mesures nécessaires pour valoriser les résultats de la recherche agronomique nationale. Ce sont des résultats à vulgariser et à transférer aux agriculteurs à travers les essais de démonstration et les journées de sensibilisation. Nos producteurs en ont énormément besoin pour moderniser le secteur agricole, améliorer les rendements et surtout augmenter les revenus. Les techniques agricoles employées actuellement par les agriculteurs sont dans la plupart des cas inadéquates pour améliorer les rendements et atteindre l'autosuffisance en céréales, en huile, en sucre et en légumineuses. La vulgarisation et la diffusion des nouvelles techniques agricoles mises au point par l'INRA doivent se faire sans tarder sachant que le Maroc produit à peine 50% de ses besoins en blé, 45% de sucre et seulement 20% d'huile de table et encore moins en légumineuses alimentaires.