Dans ce sens, le secrétaire général de l'Union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM), Hamid Chabat, a indiqué que les revendications des centrales syndicales sont légitimes, estimant que l'augmentation des salaires est devenue “nécessaire”. Dans une déclaration à la presse, M. Chabat s'est dit optimiste quant aux résultats de ce nouveau round du dialogue social, rappelant que deux commissions ont été mises en place pour examiner les revendications des centrales syndicales. De son côté, le secrétaire général de l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM), Mohamed Yatim, a rappelé les principales revendications des syndicats, citant l'augmentation des salaires, la révision du système de promotion et la promotion exceptionnelle. Pour sa part, le secrétaire général de l'Union marocaine du travail (UMT), Miloudi Moukharik a affirmé que sa centrale syndicale attend des solutions opérationnelles de la part du gouvernement concernant les revendications relatives notamment à la hausse générale des salaires, l'augmentation du SMIG, l'abattement fiscal et l'ouverture de négociations sectorielles pour améliorer les conditions de la classe ouvrière marocaine. Le secrétaire général de la Fédération démocratique du travail (FDT) Abderrahmane Al Azzouzi, a quant à lui indiqué, dans une déclaration à la radio nationale, que le gouvernement doit donner des signaux relatifs à l'augmentation des salaires et aux promotions. Dans une déclaration diffusée lundi par la première chaîne de télévision nationale “Al Oula” dans son journal du soir, le président de la Confédération générale des Entreprises du Maroc (CGEM), Mohamed Horani a exprimé la disposition des entreprises à jouer pleinement leur rôle social afin de garantir tous les droits sociaux de la classe laborieuse, ainsi qu'à adopter toutes les mesures nécessaires pour promouvoir l'entreprise citoyenne. Lors de cette réunion tenue sous la présidence du Premier ministre, Abbas El Fassi, il a été convenu de mettre en place deux commissions, la première sera chargée du secteur public et la seconde du secteur privé. Il a été également convenu de tenir des réunions entre les centrales syndicales et certains ministres pour examiner des dossiers sectoriels. Disposition du gouvernement à assurer la réussite de l'actuel round du dialogue social Dans une déclaration à la presse, à l'issue de cette réunion, M. El Fassi a souligné que le gouvernement est ouvert sur les revendications des centrales syndicales et prêtes à examiner l'ordre du jour et d'y ajouter d'autres points. Le point principal abordé lors de cette réunion a concerné la question de l'augmentation des salaires, a-t-il dit, faisant savoir à cet égard que le gouvernement répondra en partie à cette revendication, vu la conjoncture économique internationale. Le gouvernement est ouvert et déterminé à répondre aux revendications des centrales syndicales, a affirmé lundi à Rabat le Premier ministre, Abbas El Fassi, soulignant la disposition du gouvernement à assurer la réussite de l'actuel round du dialogue social. Un communiqué de la primature indique que M. El Fassi a exposé les mesures prises par le gouvernement en réponse aux revendications des syndicats dans le cadre des rounds du dialogue social et ce à travers l'amélioration du pouvoir d'achat des citoyens par l'augmentation des revenus de tous les employés de l'Etat, des collectivités locales, des établissements publics et du secteur privé. Il a ajouté que ces mesures portent également sur l'augmentation du budget de la Caisse de compensation pour préserver le pouvoir d'achat des citoyens, le doublement du budget d'investissement, la généralisation des programmes de couverture et d'assistance médicale, l'accélération du rythme de réalisation des grands chantiers et des politiques sectorielles, l'emploi des jeunes titulaires de diplômes supérieurs et la promotion des entreprises nationales. Lors de cette réunion, les délégations des centrales syndicales ont évoqué plusieurs questions portant notamment sur l'augmentation des salaires, l'augmentation du salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC), l'intégration des jeunes, le respect du Code du travail, les libertés syndicales, la reformes des régimes de la retraite, les contrats collectifs, la promotion exceptionnelle, le dialogue sectoriel et l'élaboration des lois des syndicats et de la grève.