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Salon mondial des voyages de Moscou : La ruée vers le marché russe
Publié dans Albayane le 22 - 03 - 2011

Après la bonne figure marocaine à la foire internationale de Berlin (ITB), en ce début du mois de mars, le périple a jeté l'ancre au salon mondial des voyages de Moscou (MITT) qui a pris fin, dimanche dernier.
Cet événement universel a pareillement tenu toutes ses promesses, s'agissant de la participation de notre pays. Fort relancée par la mise en service de la ligne aérienne directe de la compagnie nationale, entre la capitale économique et son homologue moscovite, à trois fréquences hebdomadaires, la délégation compatriote était bien lancée vers de nouvelles conquêtes.
Cette opportunité de transport, mettant dans le circuit plus de 114 sièges par vol permet, en fait, de booster une destination prisée telle qu'Agadir dont les participants, une fois n'est pas coutume, ont foncièrement garni le stand marocain, monté sur une superficie de 160 m2. Etendue sur une surface de 55 000 m2 et abritant plus de 1750 fournisseurs de produits de tourisme provenant de plus de 77 nations, la rencontre touristique de Moscou est en passe de s'ériger en point de mire des nations les plus huppées du globe en la matière, d'autant plus que les Russes, avec environs dix-neuf millions de visiteurs par an, pulvérisent copieusement les suffrages des voyages. En effet, le marché de l'Europe de l'Est, de plus en plus attractif, de par son potentiel ragaillardi dans des contrées émettrices comme la Russie, la Pologne ou encore la Tchéquie, se positionne parmi les plus porteurs de la planète. La diversité du produit Maroc, bien confortée par la stabilité politique et l'authenticité prestataire, tend à attendrir les mordus russes et bien d'autres qui prennent d'assaut le pavillon marocain, joliment pavoisé pour la circonstance. Cette singularité qui n'arrête pas de s'affirmer, d'année en année, dans ce prestigieux salon, se hissant parmi les cinq premiers au monde, est amoureusement étoffée par des professionnels aguerris, ayant toujours cru à ce jaillissement russe, en matière de tourisme, surtout que le voyageur russe est bon vivant, dépensant sans compter, à hauteur d'une dizaine de fois de plus que son homologue germanique, à titre d'exemple (dépense moyenne d'un client russe est de 156 euros pour une moyenne européenne de 122 euros). Conscients de leurs atouts, en termes de donnes naturelles, climatiques et infrastructurelles, les opérateurs de la région Souss Massa Drâa, cimentés par leur structure fédératrice agissante qu'est le Conseil Régional de Tourisme d'Agadir, ont encore une fois mis le paquet, en valorisant tout ce potentiel d'envergure. Grâce à cette présence permanente dans ce salon prometteur et à cet acharnement continuel, le marché russe s'est nettement amélioré en réalisant une prouesse de plus de 23% par rapport à l'année 2009. Cependant, ces progressions remarquables sont loin de répondre aux aspirations nationales, si l'on sait que les capacités de promotion et de communication ne sont pas tout à fait mises à contribution pour vendre des stations sensationnelles, intensément consolidées par un havre de paix et de quiétude inégalables. Lorsqu'on sait que des destinations comme l'Egypte reçoit plus de 2 200 000 de touristes russes par an, quoique les bouleversements actuels bousculent ces taux, la Turquie en abrite plus de 2 370 000, on se trouverait bien embarrassé devant ces chiffres ahurissants, comparativement aux nôtres qui ne dépassent pas 33 000 clients russes annuellement. De quoi s'arracher les cheveux devant une telle disparité. Il est bien vrai que nombre de paramètres expliquent cette différence cinglante, notamment la proximité géographique, cas d'Istanbul ou Antalya, ou encore la proximité historique, cas de Charm Cheikh. Toutefois, nombre de démarches accéléreront, sans doute, la multiplication de nos performances auprès du marché russe, en particulier la mise en marche des dessertes directes avec la signature d'une convention entre la RAM et Aeroflot, l'ouverture d'une délégation ONMT à Moscou, avec à sa tête un russophone chevronné, la mise en relation de Tours Opérateurs russes de gros calibres et le renforcement des workshops, des éductours, des salons…afin d'atteindre, dans un premier tours, le taux de 50 000 visiteurs russes en 2011. A moyen terme, le Maroc pourrait toujours prétendre, dans le cadre de la vision 2020, parvenir à 4 millions de clients russes pour une population de ce « continent » de 142 millions d'habitants. Cela parait être utopique, mais le génie marocain a toujours été au rendez-vous, surtout que l'actuelle embellie, confortée par la dynamique de la régionalisation avancée, fortifiée par des réformes constitutionnelles de taille, seraient, à coup sûr, des leitmotivs de haute stimulation. Du pain sur la planche pour un secteur considéré, au fait, comme un levier majeur du développement national. Nos vaillants professionnels, bien épaulés par nos institutionnels aussi bien du département central que nos émissaires sur place, ont encore, lors de ces 18 manches du MITT montré que le Maroc comptera sur ses compétences humaines, ses fondements démocratiques et ses patrimoines intarissables.
Saoudi El Amalki
Point de mire
Sérénité et engagement
Un geste de haute teneur de civilité que celui entamé par Mohamed Boussaid, Wali de la région Souss Massa Drâa, vendredi dernier, à la veille du mouvement du 20 mars. Il s'agit bien de la réunion tenue avec les responsables régionaux des formations politiques et des organisations syndicales. « C'est une initiative spontanée sans ordre du jour, visant l'amorce d'un échange libre et responsable autour des développements de la situation nationale actuelle », tient-il à introduire d'emblée devant ses hôtes, tout en favorisant un dialogue des plus constructifs. Evoquant ces mouvements des jeunes, il réitéra cet aspect civilisé et pacifique qui a émaillé ces manifestations dans nombre de localités de la région, loin de débordements et de dérapages. Ce mot de prélude a constitué, par la suite, un enchaînement réactif de la part de l'assistance qui, de prime abord, s'est exaltée de cette ouverture bienveillante, traduisant un réel volontarisme d'aller de l'avant, dans la synergie et la concorde. La majeure partie des interventions ont, en effet, mis l'accent sur les changements profonds qui ont marqué le Maroc d'aujourd'hui, les performances réalisées dans maints domaines et, en revanche, les multiples dysfonctionnements qui continuent à handicaper les sillages de l'expansion. Dans le même ordre d'idées, il est question de meubler le paysage politique régional pour assurer un meilleur encadrement des populations, notamment les jeunes, bourrés d'engouement et d'ambition, mais également de vivacité impulsive. « Le droit à la manif est légitime, mais dans le cadre des lois en vigueur. Il est loisible de favoriser l'écoute en direction des doléances des citoyens et assouvir les attentes, dans la sérénité et la cohérence. Toutes les voix des constituantes de la société importent car le droit à la différence ne peut être que bénéfique », souligne le Wali de la région SMD, tout en exhortant les représentants des partis et syndicats de se pencher sur les dispositions de la révision constitutionnelle et du projet de la régionalisation avancée annoncées par le discours royal. D'autres rencontres seront tenues à cet effet afin de renforcer cette dynamique. Cette action hautement appréciée est à saluer vivement, d'autant plus qu'elle s'inscrit de la nouvelle conception de conduite, enclenchée depuis déjà une année et résolument axée sur la concertation le dialogue et la communion.
Saoudi El amalki
Activité du PPS
L'action syndicale sous la loupe
Dans le cadre des activités de ses commissions fonctionnelles, la section locale d'Agadir du PPS a tenu vendredi dernier une rencontre autour de la question syndicale au Maroc, en présence des militants et sympathisants du parti. Prenant la parole dans ce sens, Brahim Aschas, membre du bureau de la section et responsable du pôle syndical, a mis en exergue l'importance de ce genre d'activités qui tendent à favoriser les échanges fructueux autour des thématiques de grand intérêt. Après quoi, il céda la parole à Lahoucine Boulberj, ingénieur agronome et cadre UMT, responsable régional de l'Union Nationale des Ingénieurs au Maroc (UNIM) qui, d'emblée, mit en exergue les multiples péripéties du mouvement syndical et le long itinéraire de l'Union Marocaine de Travail (UMT). Par ailleurs, il convia l'audience à réfléchir sur la nécessité de l'action syndicale dans l'épanouissement de la vie active en perpétuelle mutation. D'autre part, il ne manqua pas de faire la part des choses entre action politique au sein de l'espace syndical, contrairement à l'action partisane qu'il faut se darder d'immiscer volontairement dans cet espace syndical pluriel. L'activité syndicale, précise-t-il, en plus des revendications d'ordre social est organiquement liée aux aspirations à caractère démocratique et politique et, de ce fait, suppose des concessions de part et d'autre des différents adhérents à diverses obédiences politiques, afin de trouver des terrains d'entente mutuels. Cet éminent exposé d'un militant syndicaliste de haute notoriété a été suivi d'un débat intéressant au sein d'une assistance dont l'action syndicale nécessite un dialogue profond, en tant que membres d'un parti ouvrier hissant les intérêts de la classe ouvrière et déshérités aux plus hautes marches de ses préoccupations.
S.E
Festival Founoun des Poésies Marocains
La Diversité
Sous l'égide de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l'Université Ibn Zohr d'Agadir, le Forum Founoun pour la Culture et la Création organise les 5, 6 et 7 mai 2011 la 3ème édition du Festival Founoun des Poésies Marocaines sous le thème de la Diversité. Le Festival Founoun des Poésies Marocaines a et aura toujours pour mission de promouvoir et de valoriser la poésie marocaine dans sa diversité linguistique et d'encourager la recherche sur la création poétique nationale. Cette troisième édition ambitionne de renouer avec les fils de l'histoire poétique marocaine dans le respect de la pluralité afin que cette poésie se repositionne dans le contexte culturel humaniste de notre pays. Le thème de la Diversité a toujours été l'emblème du Festival depuis sa 1ère édition : une diversité assumée, appréciée et désinhibée dans l'unité du pays. Aussi, il sera question d'une rencontre des poésies dans toutes les expressions en usage au Maroc : arabe (littéraire, zajal, hassaniya), amazighe (tarifit, tamazight, tachelhit), français, espagnol et judéo marocain. Cette année, le Festival entend rendre hommage à Mohamed Loakira pour l'ensemble de son Œuvre ; une œuvre qui a enrichi le patrimoine littéraire marocain et universel. Un autre hommage sera rendu à titre posthume au poète amazigh Ali Sidki Azaykou ainsi qu'un clin d'œil à la mémoire de l'écrivain et poète marocain Edmond Amrane Elmaleh.
La particularité de cette édition réside dans l'ouverture du Festival sur des poètes et chercheurs d'autres pays tels Hafed Eljadidi de Tunisie, Ahmed Achour d'Algérie, Jean Paul Michel et Marc Gontard de France. Pour ce qui est de la participation marocaine, la pluralité linguistique et thématique sera mise en exergue à travers 1- les poètes : Mohamed Loakira, Abdellatif Laâbi, Malika Elâassimi, Mohamed Ouagrar, Fatéma Chahid, Morad Kadiri, Rachid Jadal, Taleb Bouya Laâtigue
2- les chercheurs : Abderrahmane Tenkoul, Abdallah Mdaghri Alaoui, Hassan Wahbi, Rachid Yahyaoui, Karima Yatribi, Mohamed Khattabi, Abdelmajid Finnich, Omar Abdouh, Abdeljalil Idrissi…
3- les artistes : Driss Maloumi, Abdelmajid Bekkass et Naziha Miftah Les étudiants seront également intégrés à l'activité et ce à travers des chorégraphies poétiques dans le cadre des ateliers de poésie et théâtre animés à la marge du Festival.
Leila Errhouni
Directrice du Festival Founoun
Marche du 20 mars à Agadir
Maturité et civisme
A l'instar de nombre de régions du royaume, Agadir et ses environs a té pareillement le théâtre d'une marche de jeunes, avant-hier dimanche, de 11 h à 15 h, dans la calme et la paix. Durant cet itinéraire qui sillonné les artères d'Inezgane, de Dcheira, de Bensergao…, les jeunes atteignant environs 1500 manifestants ont surtout scandé des slogans ayant trait à l'amélioration des conditions de vie, de l'abolition de la corruption, du clientélisme, de la fraude…, de la mise en place des Institutions authentiques, de la consolidation des acquis nationaux, de la lutte contre les lobbys, du rétablissement des droits légitimes des populations déshéritées, du renforcement des réformes…Cette manifestation qui s'est déroulée dans une ambiance paisible et responsable a fait l'objet cependant, de l'avis de nombre d'observateurs, de tentative d'appropriation de la part des activistes minimes d'un groupuscule islamiste clandestin et d'une frange de la gauche radicale. Ces manipulations ont été dénoncées et rejetées par les jeunes manifestants, refusant catégoriquement qu'on exploite ce mouvement protestataire pour des calculs politiciens mesquins. Il faut bien dire que ce mouvement, à l'image de son prédécesseur du 20 février, a encore hissé la région Souss Massa Drâa parmi les régions les plus matures dans ce genre manifestations. Il est à signaler également le comportement hautement civilisé des services de l'ordre qui ont accompagné cette marche sans jamais intervenir ni entraver les revendications des jeunes. Ce qui explique grandement cet aspect notoire de ce mouvement.
Agadir - S.E
Pignon sur rue
Echos de la session communale d'Agadir :
- La première manche s'est déroulée au complexe culturel de Mohamed Jamal Adorra. Tumultes, rebondissements, protestations, injures, protestations...tels sont les caractéristiques d'une session rocambolesques. La session est reportée à cause de ces manifestations qui rendaient la vie dure aux conseillers. On reproche à la commune de ne pas être au service des intérêts des populations d'Anza handicapées par la décision de mise en place d'une station de prétraitement à la plage de la localité d'Anza, près du bloc B et des bidonvillois de Aghroud de Bensergao et des piémonts dont la situation n'est toujours pas résolue. La seconde manche a eu lieu au complexe culturel Mohamed Khair Eddine. Cette séance très attendue était, cependant, interdite au public et à ...la presse. Les points de l'ordre du jour ont été adoptés d'une manière expéditive. L'opposition, révoltée par ces conduites, ont fini par boycotter la session et rendu public un communiqué .
- Drôle de situation !!!
Salon de peinture de femmes artistes d'Agadir
Saadia Souror à l'honneur
Comme à l'accoutumée, la fondation de la femme artiste, conduite par Nadia Moundelssi, en collaboration avec l'association TZIL pour le développement des compétences de la femme à Agadir, a organisé le 2ème Salon de peinture de femmes artistes sous le signe «Rèves de femmes», les 17.18.19 mars 2011. Toutes les activités programmées se sont déroulées au musée Amazigh avec une exposition unique en son genre parce qu'elle a regroupé une pléiade de femmes artistes connue par leur talent artistique, imprégné de couleurs vives et absorbantes, relatant une péripétie de travail et d'efforts assignés à la femme là ou elle se trouve. La cérémonie d'ouverture et les vernissage et visite des ateliers de peinture des femmes de la Maison TZIL a eu lieu le jeudi 17 mars à 11 h au local de la Maison TZIL, en présence du Wali de le région du Souss Massa et d'autres personnalités. La Fondation n'a pas oublié les artistes photographes femmes puisque les mordus de la photographie ont eu droit à une exposition de photographie regroupant les artistes photographes HANANE SANOUSSI, KARIMA BOUZIANE et LOUBNA ALIDRISSI à la salle d'exposition de la délégation de la jeunesse et sports .Ont participé à ce 2ème salon de peinture de femmes , les artistes Aicha Jabari, Aline Touche, Halima Doua, Hayat Moujannad, Jamila Jaanid, Najat El Marraq, Najat Moufid ,Nadia Moundelssi, Rajaa Bermaki, Samira Aitelmaalam, Saadia Souror, Wiame Aharaiba et Elena Ben Taleb.
Cette manifestation au féminin s'est clôturée en apothéose avec une sympathique soirée. Chants, animation et présentation de costumes traditionnels avec une belle mise en scène de Hanane Sanoussi et costumes de Nadia Moundelssi étaient à l'affiche. La fondation de la femme artiste a rendu un vibrant hommage aux artistes marocains : Chaibia, Belkahia et Melehi sans oublier l'artiste autodidacte, Saadia Sorour.
A chaque jour suffit sa peine
L'effort continue dans le secteur de l'enseignement, à travers le programme d'urgence. Les enfants du milieu rural sont les plus touchés par les précarités de l'apprentissage, à cause des carences infrastructurelles et les duretés des reliefs. La dotation en bicyclettes comme c'est le cas ici à Tiznit, atténuerait certainement ces affres et combattrait la déperdition qui fait rage dans ces milieux défavorisés. Les actions à caractère caritatif sont donc à favoriser, mais ne sauraient occulter les problématiques réelles d'un secteur en mal de véritable cure palliative.


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