M. Nabil Benabadallah, secrétaire général du PPS a présenté, samedi, devant les membres du Comité central, le rapport du Bureau politique, en ouverture de la troisième session tenue à Bouznika. Le rapport intitulé «missions du parti à la lumière des derniers développements relatifs à la cause nationale et la situation socio-économique du pays» constitue une feuille de route déterminante pour les échéances à venir. Voici par ailleurs, des extraits du rapport du Bureau politique : Le développement récent du dossier du Sahara requiert une révision globale, minutieuse, objective et constructive de la méthode de gestion des affaires relatives à notre cause nationale, notamment dans les provinces du Sud. Le PPS se réfère au discours royal, prononcé par S.M le Roi à l'occasion du 35 e anniversaire de la marche verte, annonçant une «stratégie globale et intégrée» en vue de la concrétisation du plan de l'autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine…Le rapport souligne l'importance du renforcement du front intérieur, à travers la mise en place de solutions adéquates aux revendications sociales et économiques légitimes, et la poursuite du processus de construction et de développement dans un cadre de stabilité et de paix sociale. Le rapport insiste sur la nécessité de renforcer les pratiques démocratiques, tout en veillant à garantir le droit aux libertés individuelles et collectives, dans le cadre de l'Etat de droit. Par rapport aux revendications économiques et sociales de la population des provinces du Sud, le rapport rappelle les efforts déployés par le royaume depuis 1975, qui ont permis l'amélioration de l'indice de développement humain dans cette région. Le document note par ailleurs que les questions sociales doivent être situées dans le contexte national et dans le cadre institutionnel et juridique légal, en veillant à garantir le principe de l'égalité entre tous en matière des droits et des obligations, et l'égalité des chances sans distinction ou discrimination. Seules la démocratie et l'implication des forces vives sont à même de donner une nouvelle impulsion aux réformes nécessaires. Le PPS insiste sur la nécessité d'une restructuration du CORCAS pour en faire un cadre représentatif et efficace. Camp Gdeim Izik : A qui incombe la responsabilité ? Le dossier du camp Gdeim Izik à Laâyoune a été abordé par le secrétaire général du parti du «Livre», Mohamed Nabil Benabdellah, lors de la séance d'ouverture des travaux de la troisième session du comité central du PPS. Des questions ont été ainsi soulevées par le SG du PPS. Pourquoi a-t-on autorisé au départ l'installation de ce camp ? Pourquoi les autorités n'ont-elles pas intervenues pour démanteler ce camp avant qu'il n'atteigne sa taille ? Surtout que les fondements de l'Etat de droit sont clairs dans ce sens et ne permettent pas de tels agissements, a souligné le SG du PPS. Quelles étaient les causes du retard enregistré dans l'intervention des services compétents pour démanteler le camp et répondre aux revendications sociales des habitants ? De même s'interroge Nabil Benabdellah, comment ceux, qui ont fait main basse sur le camp, ont-ils pu obtenir toutes les armes blanches qui ont été utilisées plus tard dans des actes de criminalité et de vandalisme ? Comment cela a-t-il échappé à la vigilance des services qui devraient anticiper ces actions ? Nabil Benadellah a également soulevé la question qu'un examen approfondi n'aurait pas été effectué comme il se devait sur l'identité des ralliés surtout durant cette année ? L'intervention du SG général du PPS a soulevé d'autres questions ayant trait aux négociations qui étaient engagées, leur échec et à qui incombe la responsabilité dans ce cadre ? La mise à niveau du parti nécessite les mesures urgentes suivantes : - Poursuivre l'opération de restructuration des sections, de conseils provinciaux, des instances provinciales et des conseils régionaux. - Poursuivre la réflexion du contenu de la feuille de route établie par le Bureau politique au niveau des secteurs. - Promouvoir des secteurs socio- professionnels et des organisations parallèles du parti. - Enrichir les positions et les analyses du parti relatives aux différents points de vue politique, économique, social et culturel. - Mettre en place de mécanismes professionnels dans la gestion de l'action partisane et amélioration de la gouvernance. - Réserver un intérêt particulier au développement des compétences des cadres locaux en cas de prise de responsabilité. - Signer des contrats-programmes en 2011 avec des institutions provinciales, des secteurs socio-professionnels et des organismes parallèles, en précisant les objectifs et les engagements entre les parties signataires suivant la feuille de route. - Faire un effort supplémentaire au niveau de la communication dans la couverture de toutes les activités du parti. Sur le plan économique : La consolidation de la position du Maroc aux niveaux régional et international passe par : - La réaffirmation du rôle central de l'Etat dans le commandement et l'orientation de l'économie nationale - Augmenter le volume des investissements publics afin d'améliorer les forces productives - Réaliser une complémentarité réelle entre les secteurs public et privé dans le cadre du respect des valeurs de l'Etat de droit afin de garantir une concurrence loyale dans les espaces de production et de services. - Adopter une politique de développement global basée sur la convergence et l'harmonisation entre les différents plans sectoriels. - Veiller sur une réforme réelle de la justice et de l'administration marocaine sur les plans central et territorial et aller de l'avant dans la lutte contre la dépravation et la corruption ainsi que dans l'assainissement de l'environnement des affaires et l'éradication de toutes les formes de rente et d'avantages et la restructuration du secteur informel. - Placer l'élément humain au cœur de l'approche globale de développement afin de permettre aux différentes catégories populaires d'en profiter, de subvenir aux besoins élémentaires du citoyen et garantir sa dignité, étant toujours à la quête continue d'une répartition équitable des richesses du pays. - Combattre toutes les formes de pauvreté, de vulnérabilité et des disparités sociales à partir de l'amélioration du pouvoir d'achat et de la situation dans les secteurs sociaux essentiels notamment la Santé, l'Habitat et l'enseignement en vue de garantir une justice sociale réelle. Concernant la situation culturelle : Faisant le diagnostic de la faiblesse du niveau culturel global qui prévaut sous notre ciel, le secrétaire général du PPS estime qu'il faut lui accorder une importance majeure afin de pallier à cette situation dans tous ses aspects. Les mesures : 1 – renforcement des équipements et des infrastructures culturels. 2- Consécration de la pluralité et la diversité culturelle en accordant à la composante amazighe l'importance qu'elle requiert au niveau constitutionnel, médiatique, éducatif et linguistique. 3- Ouverture sur les valeurs humaines et modernes qui existent dans les différentes cultures et civilisations universelles. S'agissant des Médias : Sur le plan médiatique audiovisuel et presse écrite, des efforts ont été consentis par les médias publics et privés. Toutefois, souligne le rapport, les répercussions des incidents de Laâyoune a démontré la nécessité d'améliorer davantage le rendement et l'efficacité du système médiatique marocain. Mesures : - La réforme du champ médiatique passe par l'adoption d'un nouveau code de la presse qui garantit l'exercice de la liberté d'expression dans le cadre du respect de la déontologie et des règles professionnelles. - Eviter toute instrumentalisation des médias et se livrer à des assauts gratuits et graves sur l'espace politique et ses militants. - Améliorer le niveau des médias publics afin qu'ils puissent accomplir intégralement leur mission en matière d'information, d'éclairage de l'opinion publique et d'encadrement. - Mettre en place les moyens susceptibles de renforcer la présence des médias marocains sur le plan international. Les coulisses du CC -Avant l'ouverture des travaux, la majorité des conversations au sein des cercles de discussions ont été dominées par les derniers développements de la question nationale et les événements survenus dans la ville de Laâyoune. -Le démarrage des travaux a accusé un retard de 55 mn. Les organisateurs ont dû attendre que tous les membres du Comité central arrivent, surtout ceux qui habitent dans les régions lointaines. -La proposition du SG Benabdellah de confier la présidence de la session à Abdellatif Ouaâmou, membre du BP a suscité tout au début les réserves de certains militants qui l'ont exprimé en séance plénière. Le choix s'est porté sur le mécanisme du vote direct. Le vote à main levée a conformé le choix de Abdellatif Ouaâmou à une écrasante majorité avec seulement, 9 voix contre et 8 abstentions. -La session d'ouverture consacrée à l'exposé du projet de rapport du BP a été une véritable leçon d'apprentissage démocratique. La décision de débattre le rapport exposé par le Bureau politique au sein des Commissions permanentes a été approuvée par la majorité des membres du comité central, 14 voix contre et 10 abstentions. -Saïd Saâdi a exprimé son désaccord quant à la méthodologie avec laquelle les travaux de la 3e session ont été menés et a préféré se retirer. Il aurait aimé qu'un débat général en plénière puisse être engagé dans le cadre duquel tout le monde puisse s'exprimer sur des questions urgentes tels la question nationale et ses derniers développements. La réponse du Secrétaire général a été des plus clairs. Il considère que la discussion au sein de la plénière sur diverses questions aurait été considérablement coûteuse au niveau du timing, voire une perte du temps. En fait, toujours selon le secrétaire général, les Commissions permanentes vont permettre à tous les membres de s'exprimer en profondeur sur toutes les questions qui les concernent. Bref, l'objectif escompté est de conjuguer entre démocratie et efficacité, a martelé Ben Abdellah. - Nabil Ben Abdellah a proposé à ce que les prochaines sessions du CC puissent se tenir en une journée pour des raisons d'efficience du travail et de rationalisation des ressources financières du parti, d'autant que la logistique de cette session du CC a coûté quelque 300.000 DH. -Contrairement à toutes les commissions permanentes qui ont vu la participation du genre féminin, la commission chargée du volet de développent de l'espace et de la ville a été 100% masculine. Déclarations Abdellatif Ouaâmou, membre du Bureau politique et président de la 3è session du Comité central Comme vous le constatez, c'est le même enthousiasme que celui du 8 e Congrès du PPS. La présence de la majorité des membres du Comité central, avec une volonté de débattre de la situation générale de notre pays, dont la défense des provinces du Sud, et tout ce qui s'est passé après les événements de Laâyoune. Il a été aussi constaté la volonté de trouver une méthode qui permettra à tous les membres de participer activement. C'est la raison pour laquelle, nous avons demandé au Comité central de choisir une procédure et de travailler sous forme d'ateliers au sein des 7 commissions permanentes. Ainsi, ils vont débattre en premier lieu le rapport du Bureau politique et de formuler des propositions, voire des résolutions sous forme d'un rapport de synthèse qui va être soumis à l'assemblée générale du Comité central afin d'adopter une décision finale. D'une manière générale, les travaux de cette troisième session ont été marqués par un climat de clarté de vouloir s'exprimer et aussi d'agir par des méthodes démocratiques en ce qui concerne les procédures qu'on devrait suivre. En plus, on a constaté une véritable volonté de par tout le monde de donner au Comité central un nouveau sang, et une maitrise des travaux dans le dessein de formuler des propositions et des décisions servant l'intérêt général du pays. Ahmed Salem Latafi, membre du Bureau politique C'est une session ordinaire du Comité central du PPS. Et c'est naturel que la cause nationale sera le thème de cette édition qui intervient dans un moment très sensible. Après les incidents qu'a connus la ville de Laâyoune, le parlement du parti a fait de l'unité territoriale du Royaume une priorité dans l'agenda du parti et de son comité central, afin qu'on puisse sortir des propositions susceptibles d'adhérer au débat ouvert sur un sujet sensible qui intéresse tous les Marocains. Et encore une fois, les militants du PPS ont montré leur attachement à leur pays et à son unité territoriale. Tout le monde s'attendait à ce que le débat soit violent et agressif et qu'il y ait des débordements, mais les membres du comité central, conscients de l'importance de la cause nationale, ont fait prévaloir l'intérêt du pays aux dépens de toute autre question. Il y avait effectivement un débat et des discussions sur le gestion des travaux du comité central, une partie ayant suggéré que le rapport du bureau politique soit débattu en séance plénière, mais la présidence de cette session a tranché en optant pour le vote qui a approuvé le décalage dudit débat pour le confier aux différentes commissions du comité central. Maintenant ces commissions sont en train de discuter le rapport établi par le bureau politique. Le débat est donc ouvert et espérant qu'il soit sérieux. Les membres du Bureau politique sont prêts à assumer leurs responsabilités et ne craignent pas le débat ni le contrôle. Le PPS était toujours un parti qui innove de nouvelles idées grâce à une conscience et une intelligence connectives. Gajmoula Bent Abbi, membre du Bureau politique Le rapport présenté par le secrétaire général à l'ouverture des travaux du Comité central, adopté au sein du Bureau politique a été notoire et a touché la totalité des questions, notamment celles concernant l'intégrité territoriale, et aussi les questions relatives au volet social. En fait, le rapport a mis l'accent sur les préoccupations du PPS, en particulier les actions qui devraient être prises dans le futur, et les défis qui nous attendent en tant que parti politique, et les grandes lignes que nous devons suivre. Fatima Farhat, membre du Bureau politique La particularité des travaux du Comité central, c'est ils se sont penchés essentiellement sur notre cause nationale. D'ailleurs le rapport exposé par le secrétaire général le prouve. Nous nous sommes organisés au sein des Commissions de travail, ou ce que l'on appelle les commissions permanentes. Je précise que les discussions qui ont eu lieu ce matin témoignent du degré de la démocratie régissant notre parti. Toutefois, je souligne que le souci de notre parti est de mettre en place un processus d'organisation qui conjugue à la fois efficacité et démocratie. Ainsi, travailler au sein des commissions constitue le meilleur moyen pour faire participer tous les membres aux discussions et débats et garantir un climat démocratique sain et sauf. Hassan Tamribt, membre du comité central (section d'Agadir) La troisième session du comité central du PPS intervient dans un moment où le Maroc vit des circonstances exceptionnelles. Et le choix de la cause nationale comme thème de nos travaux est jugé bon, sachant qu'il s'agit d'un sujet qui intéresse toute l'opinion publique à l'intérieur comme à l'étranger. Malheureusement, le PPS, par la force des choses, a été impliqué juste après les incidents de Laâyoune. Les propos de notre camarade Guejmoula ont été l'oeuvre d'une mauvaise interprétation de certains journaux nationaux et étrangers. Guejmoula qui a été victime d'une campagne manipulée par les ennemis de l'unité territoriale du Royaume, reste une militante nationaliste qui a exprimé à maintes reprises son grand attachement à son pays, qu'est le Maroc. Une page est bouclée aujourd'hui, et c'est aux différentes commissions de travailler sur le rapport du bureau politique afin que les suggestions soient efficaces. Le débat au sein des commissions sera plus fructueux, car faute de temps, le champ sera très limité aux interventions lors d'une séance plénière. Abdelmoula Fethi, membre du Comité central (Skhirat Temara) C'est naturel que le sujet de l'Unité territoriale du pays domine les travaux de la 3ème session du comité central. Le Maroc a été dernièrement victime d'une offensive berbère montée par les ennemis de la cause nationale. C'est l'heure de la mobilisation de toutes les forces politiques pour renforcer le front intérieur et immuniser la nation contre toute manœuvre qui touche à son unité. Il s'agit d'un sujet qui ne mérite pas un retard ni un relâchement. C'est une nouvelle épreuve donc pour le parti d'exprimer sa défense et son attachement à l'unité territoriale. Hassan Essafi, membre du comité central (Section de Goulmim) La cause nationale vit un tournant décisif dans son cheminement vers une solution équitable de la question du sahara. Le PPS a eu toujours le privilège de mettre la cause nationale en tant que priorité des priorités de l'agenda du parti. Et cette session du comité central est une occasion pour le PPS de renouveler ses attitudes envers la cause nationale, en étant le premier parti à défendre l'unité territoriale du Maroc. Le fait de consacrer cette session à ce sujet témoigne de l'importance primordiale qu'occupe la question du Sahara au sein du PPS. Abderrahim Bouassria, Secrétaire provincial de Taounate Les militants du PPS sont aujourd'hui unanimes autour de l'unité territoriale du Royaume. La cause nationale a été par le passé l'objet des priorités du parti. Les membres du comité central se penchent pendant deux jours de débat sur une question suprême pour tous les Marocains. Le débat devra se poursuivre en commissions pour donner lieu à des suggestions pouvant enrichir le contenu du communiqué final de cette troisième session. Mina Laghzal, membre du Comité central (Laâyoune) La troisième session du Comité central du PPS a pour objectif de débattre toutes les questions d'actualité, en l'occurrence, l'intégrité territoriale du royaume, et les positions prises par certains milieux extérieurs hostiles à notre pays, surtout après le démantèlement du campement de Gdeim Izik. Ainsi, notre présence est pour débattre la position prise par notre parti à l'encontre des attitudes des médias espagnols, et les milieux hostiles à notre unité nationale. Notre présence aujourd'hui va porter sur la constitution des commissions permanentes pour se pencher sur des sujets primordiaux qui préoccupent le parti et aussi les citoyens marocains. Lamribah Abdelillah, Comité central (Tétouan) Nous nous réunissons aujourd'hui à un moment crucial, marqué particulièrement par une attaque agressive contre notre pays. En particulier, par l'Algérie et l'Espagne. Les efforts de l'Etat ainsi que des partis politiques doivent se conjuguer pour contrecarrer toutes les manœuvres haineuses portant atteinte à notre unité nationale. Par ailleurs, et sur le plan organisationnel, je dois souligner que je ne suis pas d'accord avec la manière avec laquelle il a été décidé de débattre les questions au sein des commissions, et ce, en dépit du consensus des membres du Comité central. En fait, pour moi cette décision ne permet pas à tous les militants d'appréhender les diverses interventions de leurs camarades. Abdelmajid Ziach, membre du Comité central (Oujda) Les travaux du Comité central ont débuté un peu tard. Les discussions qui ont précédé le début des travaux se sont déroulées d'une manière démocratique et dans la transparence totale. Le rapport présenté par le camarade Nabil Ben Abdellah s'est attelé, en grande partie éclaircir la situation concernant notre cause nationale. Ce point a été largement débattu au sein du Comité central, sans oublier aussi la situation politique qui domine notre pays. Le rapport a souligné l'action du parti au niveau interne, outre nos alliances avec les autres partis avec lesquels nous partageons les mêmes valeurs. Grosso modo, on a constaté qu'il y a un sentiment profond, voire une forte volonté chez la majorité des camarades pour que notre parti puisse confirmer sa position au sein du champ politique. Juste, il faut que la dynamique avec la quelle œuvre le Bureau politique soit accompagnée avec d'autres initiatives, que ce soit par des membres du Comité central, ou des autres sections partisanes au niveau des villes et régions. Les défis sont énormes. Les élections 2012 s'approchent. Une bonne compréhension du contenu du rapport par les membres du comité central va certainement renforcer notre action. Omar Bahmane, membre du Comité Central (Sidi Ifni) Les travaux du Comité central se déroulent à un moment où notre pays traverse une étape cruciale, marquée par les derniers événements de Laâyoune, et les attaques de certains milieux étrangères contre notre cause nationale. Le PPS à l'instar des autres partis démocratiques composant l'échiquier politique est conscient de sa responsabilité dans cette étape. Et tous ses membres sont mobilisés pour faire face f aux manœuvres haineuses mijotées par certains milieux espagnols et l'Etat algérien. Ben Saleh Hafida, membre du Comité central : (Rabat) Ces travaux ont été marqués par la présence de la majorité des membres composant le Comité central. Le rapport a presque traité tous les problématiques qui nous intéressent, en premier lieu notre cause nationale. Notre devoir consiste à donner beaucoup d'importance à cette question. Nos travaux vont également se consacrer à débattre les idées et propositions pour l'amélioration et le développement de l'action partisane dans le dessein qu'elle sera pertinente et efficace. Notre devoir nous oblige aussi à réfléchir aux prochaines échéances, tout en veillant à impliquer de plus en plus le genre féminin dans la gestion de la chose politique Fouzia Harchaoui, membre du Comité central (Salé) Travailler au sein des commissions est une idée adéquate, au vu du nombre des membres du Comité central. En fait, discuter les diverses problématiques au sein d'une séance générale et plénière ne va pas permettre à tous les membres de s'exprimer. La création des commissions a donc un sens démocratique. Leurs rôles consistent à assurer une large participation pour que les interventions soient d'une qualité pertinente. En plus, travailler au sein des commissions va permettre aux membres du comité Central d'acquérir une certaine expertise, étant donné que chaque commission est spécialisée dans une thématique. Naïma Bouchareb, membre du Comité central Le PPS a besoin aujourd'hui de toutes ses forces à l'approche des prochaines échéances. Le Parti, qui s'attend à des épreuves dures, est appelé à renforcer ses instances. Et sa restructuration s'impose pour donner un sang neuf aux actions menées et pour être au niveau des aspirations des militants du Parti. Car l'enjeu est de taille. On doit être solidaire et fort, c'est l'image du parti en question. Le Bureau politique a tracé une feuille de route intelligente, dont tout le monde doit s'y mettre. Concernant le choix de la cause nationale comme thème de la troisième session du Comité central, le Parti a jugé bon de s'intéresser à une question qui constitue l'affaire de tous. Le Maroc a fait l'objet d'une campagne haineuse et d'une attaque agressive menée par certains milieux espagnols. La vigilance doit être toujours de mise et toutes les forces politiques devront adhérer jusqu'au bout de la réalisation du projet de l'autonomie comme solution appropriée pour le règlement du conflit du Sahara.