La session du conseil préfectoral d'Agadir Ida Outanane qui a eu lieu, jeudi dernier à Imsouane, n'était pas une simple formalité institutionnelle où il est question, d'accoutumée, de s'acquitter d'un ordre de jour anodin. Bien loin de ce traitement expéditif, la rencontre tenue dans ce point le plus reculé frontalier avec Essaouira, au nord de la préfecture, s'est particulièrement distinguée par un débat des plus profonds autour de problématiques de forte acuité. Cette conception de proximité qui a toujours émaillé cette instance, puisque les précédentes sessions ont fait, respectivement, le tour des communes constituantes, fortifie, à chaque fois, le maillage entre les divers intervenants des composantes de ces régions rurales au sein desquelles, les carences et les contraintes sont multiples à plus d'un titre. “ Il nous appartient de coordonner les efforts de toutes les compétences en présence afin d'assurer communément les conditions d'un développement complémentaire, à travers la planification des projets sectoriels stratégiques en favorisant un dialogue constructif qui marque le fondement démocratique, étant le socle essentiel de toute expansion”, brandissait le Secrétaire général de la préfecture devant l'assistance, dans son allocuation introductive. En fait, la synergie requise s'est illustrée, encore une fois, lors de la présentation et l'examen de l'étude présentée par un Bureau spécialisé, relative au programme de développement économique et social dans le milieu rural. Cette présentation a été l'objet d'échange exhaustive qui dégage, en effet, une réelle volonté de prévaloir la personnalité de la partie initiatrice de ce chantier et raffermir les liens communs pour mettre en oeuvre une feuille de route à même d'absorber les déficits régnant dans une large population déshéritée. De même, les participants à cette session ont décortiqué les différentes clauses de la convention de la charte nationale de l'environnement et du développement. “ Il est bien évident que les attentes des populations du monde rural de la préfecture d'Agadir Ida Outanane sont multiples et diverses, en particulier la rareté des moyens et la faiblesse des budgets des communes. Cette situation critique nécessite, de ce fait, l'élaboration d'un plan de développement déterminant les perspectives de la communauté locale, par le truchement des stratégies innovantes et des échéanciers définis et des mécanismes concordants et évaluatifs, en fonction des spécificités”, souligne le président du conseil préfectoral dans son intervention préliminaire. Compte tenu des effets négatifs des précipitations de l'année écoulée qui ont occasionné d'importants dégâts dans plusieurs communes de cette zone défavorisée, on aborda ce volet avec beaucoup d'ardeur pour mobiliser tous les intervenants à se comporter de la même manière afin d'anticiper et endiguer d'éventuelles intempéries dévastatrices. Enfin, les secteurs de l'enseignement et de la formation professionnelle ont été pareillement mis sous la loupe, à travers des exposés présentés, tour à tour, par les responsables de ces départements. “L'éducation est l'affaire de tous, car elle concerne aussi les responsables des autres services, ainsi que les parents et la société civile. Le phénomène du décrochage scolaire provient également du fait que les parents, pour des raisons d'ordre culturel, empêchent leurs progénitures, surtout les filles, d'aller à l'école. Il va falloir alors les persuader, par des méthodes beaucoup plus pédagogiques, empreintes de confiance et d'assurance”, indiquait le délégué préfectoral dans ses répliques. Saoudi El Amalki Point de mire Des chambres professionnelles à consolider Nul besoin de rappeler l'importance capitale que revêtent les chambres professionnelles dans l'élaboration des réseaux économiques du pays dont l'agriculture, le commerce, l'industrie, la pêche, les services et l'artisanat constituent les outils névralgiques du développement. Toutefois, indépendamment des clivages politiques émaillant la constitution de ces structures, on ne cessera pas de s'interroger sur le rôle des chambres professionnelles qui, jusqu'à présent, se limite à une fonction consultative. Il est bien évident que les entités secrétées sont, pour la plupart, loin d'accéder au niveau de la bonne gouvernance, vu les défaillances en terme de compétences requises qui entachent malheureusement des chambres dirigées, pour leur majeure partie, par des« illettrés » ou encore des « opportunistes », en de çà des attentes de toutes ces catégories de la vie active. Cependant, il n'en demeure pas moins vrai que, acculer les chambres à une mission insignifiante, sans moyens ni logistiques suffisants, s'avère une erreur qui entrave la bonne marche de l'économie nationale. Aussi bien le nouveau plan vert du secteur agricole qui s'appuie concrètement sur la compétitivité régionale, à partir des produits du terroir que la vision du tourisme calquée sur les PDR et le nouveau code artisanal qui valorise tant l'artisan que le patrimoine régional à multiples cachets identitaires et l'option émergence qui secoue le cycle industriel, le rôle des chambres professionnelles devrait jouir de marges décisionnelles et de budgets alloués suffisamment pour toutes ces entreprises, en vue de leur assurer la personnalité appropriée et leur conférer l'intelligence qui anime des cadres épris d'idées novatrices. Il faudrait alors, s'atteler à faire valoir ces rôles décisionnels par la révision des lois en cours, de concert avec les profondes mutations actuelles. S.E.A Pignon sur rue Taliouine Le festival annuel de Taliouine vient d'ouvrir ses portes aux populations locales et aux nombreux visiteurs. Cet événement traditionnel est bien connu dans la région pour son originalité et sa pérennité. Outre son aspect festif et convivial, cette manifestation est une occasion pour les citoyens de ces patelins de valoriser un des produits du terroir les plus huppés, à savoir le Safran. Un produit dont les bienfaits ne sont plus à démontrer. Chtouka Ait Baha Le réseau des associations à Chtouka Ait Baha a organisé une conférence de solidarité avec Ouled Salma, dimanche dernier à Sidi Bibi, animé par El Hirch, membre du CORCAS qui a jeté l'éclairage sur les tenants et les aboutissants de cette affaire scabreuse dont les auteurs ne sont autres que la junte militaire algérienne et ses marionnettes polisariennes. La rencontre s'est achevée par la rédaction et l'envoi d'une lettre de protestation à plusieurs organismes concernés. Taroudant Dans le cadre des activités régionales du PPS, la section locale du parti à Taroudant a organisé, samedi dernier, une conférence autour «des nouvelles générations de réformes pour le Maroc de la démocratie», animée par Saoudi El Amalki, membre du comité central et coordinateur du PPS à la région SMD. Cette conférence à laquelle a assisté une flopée de militants et sympathisants a mis l'accent sur les réalisations que notre pays a mis sur pieds, les contraintes qui ne cessent d'entraver les efforts de développement et les perspectives d'avenir, en particulier la mobilisation pour entamer les réformes constitutionnelles et politiques. S. E. A Priorités de l'action politique En collaboration avec l'Institut national et démocratique (NDI), Ghizlane Mamouri et Rachid Rokbane, respectivement membres du Bureau politique du PPS, responsable de la communication interne et coordinateur de la région Souss Massa Drâa ont accompagné deux rencontres avec l'organisme américain à Tiznit et Agadir, les vendredi et samedi derniers. Ces rencontres, auxquelles a assisté un parterre de militants du parti, se sont articulées autour des priorités de l'action politique, de l'élaboration d'un discours commun, du renforcement de la communication interne et de la mise en œuvre d'un plan d'action. La présence et L'encadrement des deux responsables de la direction nationale ont contribué largement à la réussite de ce débat auquel a pris part Pedro sanchez, parlementaire du parti socialiste espagnol, à travers l'expérience politique de l'Etat ibérique Plan de développement communal Le Plan de Développement Communal (PDC) constitue actuellement la préoccupation majeure des collectivités locales, en ces temps-ci. Les consultations autour des propositions sur tel ou tel projet vont bon train en vue de mettre en place une vision stratégique étalée sur six ans (2016-2010). Dans le même sillage, la commune urbaine d'Agadir vient d'adopter, lundi dernier au complexe Jamal Addora, son propre PDC, dans le cadre de la session ordinaire du conseil communal. Il ressort de l'ébauche soumise à exécution que les projets sont répartis sur des financements de la commune, de partenariat et des services extérieurs. Concernant le premier volet, il est question des espaces verts, des équipements publics, culturels et sportifs, de l'énergie, de l'eau et de l'environnement, entretien et extension de l'éclairage public, réalisation et renforcement des routes, soit une enveloppe budgétaire atteignant 969 650 228 DH. S'agissant des mêmes projets réalisés en partenariat, la quote-part du partenaire s'élève à 218 094 753 DH, alors que celle de la commune en est à 137 239 071 DH. Enfin, les coûts des réalisations des services extérieurs atteignent 8 463 681 365 DH. Peau d'âne L'institut Français d'Agadir (IFA), en partenariat avec l'association Emergence et l'hôtel Les Omayades, a organisé une rencontre théâtrale au profit du public jeune des établissements scolaires. La pièce de théâtre «peau d'âne» de Charles Perrault, confectionnée sur un conte populaire par une compagnie française a drainé, samedi dernier un grand monde, surtout que ce genre d'activités est particulièrement apprécié par les jeunes apprenants. Coup de coeur Au terme des championnats du monde de judo junior qu'Agadir a abrités récemment, la ligue du Souss de cette discipline sportive a organisé une réception en l'honneur des journalistes locaux et régionaux de la presse nationale, mardi dernier au Nil Bleu. Au cours de cette rencontre à laquelle a assisté une trentaine de représentants des médias, Hassan Nachit, président de la ligue n'a pas manqué de rendre hommage aux journalistes qui ont accompagné cette manifestation internationale avec persévérance, tout en se félicitant de son succès au niveau de l'organisation et des prestations, ce qui place notre pays, souligne-t-il, parmi les nations les plus prisées dans ce sens. Après avoir remis des diplômes de mérite aux journalistes, Hassan Nachit rendit, au nom de la ligue et de l'assistance un vibrant hommage à Lahoucine Oumchich, doyen des journalistes dans la région, représentant du journal Assahra Al Maghribia, président de la section d'Agadir de l'alliance marocaine des journalistes sportifs et secrétaire général du club régional de la presse d'Agadir. Une initiative que les confrères ont vivement appréciée, d'autant plus qu'elle est destinée à l'un des journalistes qui ont roulé leur bosse dans la presse sportive en particulier. S.E.A. A chaque jour suffit sa peine Il y a environ un an, les précipitations diluviennes ont causé des dégâts partout dans le ville et périphéries. La limite du petit pont de la piste piétonnière, du côté de “Al Kamra”, sur l'oued “Lahouar”, vers la route d'Inezgane, a accusé un gros coup, du fait de l'effondrement de l'allée, dans le ravin de l'oued, juste après le pont. Cela fait une année que cette défection exacerbe les passants, aussi bien les nationaux que les visiteurs, ceux qui désirent faire des randonnées à pieds. Ici, la photo montre bien la fracture de la piste qui s'estompe brutalement, pouvant provoquer, par inadvertance, une chute périlleuse dans l'oued rocailleux. Une éventuelle pluie torrentielle pourrait bien aggraver la situation déjà préjudiciable.