Le Conseil de la ville de Casablanca tiendra, demain jeudi, à la grande salle du siège de la wilaya, sa session ordinaire au titre du mois d'octobre. Plus d'une dizaine de points sont inscrits à l'ordre du jour de cette session consacrée, notamment, à l'examen et à l'approbation du projet de budget pour l'exercice 2011. D'emblée ce constat. La session s'annonce houleuse. Car, elle intervient à un moment où le maire de la ville, Mohamed Sajid, est convoqué par les magistrats de la Cour des comptes en vue d'apporter les éclaircissements nécessaires quant aux dysfonctionnements qui émaillent la gestion de plusieurs secteurs, notamment le domaine de la gestion déléguée. Cette session intervient aussi au moment où des équipes de l'inspection de l'administration territoriale viennent d'atterrir à la Commune urbaine en vue d'enquêter sur la passation de certains marchés publics à des entreprises privées. On parle surtout dans ce registre des travaux de réaménagement du boulevard Al Massira dans la préfecture des arrondissements de Casablanca-Anfa. Selon des sources au Conseil de la ville, toutes ces questions et bien d'autres seront vivement soulevées par les élus de l'opposition comme ceux de la majorité dans leurs interventions dans le cadre des «points d'ordre», avant tout débat concernant les points inscrits à l'ordre du jour de la session. La question de revoir à la hausse la dotation accordée aux entreprises gérant le secteur de la collecte des ordures ménagères et le nettoiement des voies publiques sera également fortement soulevée. Ce point inscrit à l'ordre du jour suscitera certainement de chauds débats. Les élus évoqueront aussi des points qui figuraient à l'ordre du jour de la session avant d'être supprimés au niveau des commissions. Dans ce cadre, les questions convergeront vers le projet d'autorisation à un entrepreneur de la place pour créer des «sociétés ambulantes» pour la préparation des sandwichs devant certains espaces publics. Tout cela porte à croire que les interventions dans le cadre «des points d'ordre» s'étaleront sur la matinée de jeudi. Et comme à l'accoutumée, le maire lèvera la séance vers 14 heures pour permettre aux élus d'aller déjeuner et reprendre les travaux de la session vers 17 heures. Ces sessions, concernant l'examen et l'approbation du projet du budget et les comptes administratifs, sont souvent exploitées par certains élus, rompus à la roublardise et au double langage, pour arracher des privilèges en contrepartie de leur vote. Depuis la mise en place de ce Conseil, qui est en fait un prolongement du précédent, aucun compte administratif n'a été approu vé avant minuit du jour de la session et dans certains cas aux environs de 4 heures du matin du lendemain. Le constat est le même pour l'examen et l'approbation des projets de budget. Et dans tous les cas, le nombre de votants pour l'approbation des deux points tourne autour d'une quarantaine, alors que le Conseil compte 147 élus. Ce que même plusieurs élus et certains autres observateurs appellent : «la machine à voter du président Sajid». Signalons que l'examen et l'approbation du compte administratif et le projet du budget sont toujours soigneusement inscrits à la fin de la liste des points programmés à l'ordre du jour des sessions concernant essentiellement les deux points en question. Histoire de diluer ces sessions pour assurer le départ de certains élus en raison de la fatigue ou autre et «gérer» quelques récalcitrants de la «machine à voter». B.A Point de mire ESBAC : un statut ambigu L'Ecole supérieure des beaux arts de Casablanca (ESBAC) assure une formation artistique et théorique dans les domaines touchant aux arts visuels, notamment dans les disciplines des «arts plastiques/BD illustrations», «architecture intérieure/design d'intérieur» et «graphisme publicitaire/illustration». Ces formations sont dispensées aux bacheliers et élèves ayant le niveau de baccalauréat durant quatre années. Mais, le diplôme délivré au bout de ces quatre longues années n'est pas reconnu par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique. Car, l'Ecole dépend du Conseil de la ville de Casablanca et n'a de corrélation avec le «Supérieur» que l'appellation. Le directeur de cette institution est nommé par le président de la Commune urbaine de Casablanca. Sur quels critères s'effectue cette nomination ? Y a-t-il un cahier des charges dans ce sens entre les deux parties ? Y a-t-il un suivi et un contrôle du processus de l'enseignement et de sa qualité dans l'Ecole ? Un flux de questions, aussi crues les unes que les autres, se pose dans ce cadre par les artistes eux-mêmes, les étudiants et autres observateurs. Dans le même registre, les professeurs qui enseignent dans cette école n'ont aucun statut. Il y a, en effet, deux catégories d'enseignants. Des «vacataires» contractuels et des «vacataires» permanents, selon les appellations d'usage dans le secteur. Les premiers perçoivent un salaire de moins de mille dirhams par mois. Ce misérable salaire n'est versé qu'au bout de chaque trimestre et «au noir». La fameuse somme est remise à l'enseignant dans une enveloppe. Les seconds sont logés presque à la même enseigne. Leur rémunération varie entre mille et mille-cinq-cent dirhams par mois. Un grand artiste de la place avait déjà qualifié cette institution : «d'école municipale», appelant les autorités compétentes à agir pour remettre le «train de l'art» sur de bons rails. Mais son appel est tombé dans de sourdes oreilles. En attendant une réforme de nature à aligner cette école sur celle de Tétouan et des autres institutions pareilles dans le monde, les étudient continuent d'apprendre «l'art loin…des règles de l'art». B.Amenzou Pignon sur rue «Colombe» Les élus du Parti du rassemblement national des indépendants (RNI), membres du conseil de la ville de Casablanca, ont tenu lundi soir une réunion à Casablanca pour débattre des points inscrits à l'ordre du jour de la session ordinaire du mois d'octobre de la commune urbaine de Casablanca, qui se tiendra demain jeudi. Il s'agit de la deuxième réunion des élus de la «Colombe» de Casablanca dans le cadre des préparatifs pour la session en question. Selon des sources concordantes, les élus du RNI cherchent à unir leurs rangs et organiser leurs interventions le jour de la session. Cette tradition n'a été instaurée que dernièrement chez ces élus du RNI. Banques Le syndicat national des banques affilié à la confédération démocratique du travail (FDT) a organisé dernièrement son 3ème congrès national à Casablanca. Selon un communiqué du syndicat, l'organisation de ce congrès intervient dans un contexte où le secteur bancaire national traverse de profondes mutations ayant eu des répercussions sur la situation matérielle et morale des employés des banques. Le syndicat appelle à l'ouverture d'un dialogue sérieux et responsable conformément à la loi et exprime sa disposition, en tant que force de proposition, à participer à la mise à niveau du secteur afin qu'il puisse relever les défis de la mondialisation. La 5ème édition de France Expo se tiendra du 10 au 13 novembre prochain au Centre International de Conférences et d'Expositions de Casablanca (CICEC), ont annoncé lundi les organisateurs. Cette manifestation ambitionne de soutenir la démarche d'entreprises non encore présentes au Maroc, valoriser la présence de celles qui y sont déjà actives, de promouvoir les technologies et savoir-faire régionaux ou encore renforcer la coopération et les échanges entre les deux pays, ont-ils indiqué lors d'une conférence de presse tenue à Casablanca. «France Expo» France Expo 2010 est un rendez-vous incontournable pour les opérateurs étrangers qui bénéficient d'une grande visibilité sur de nombreux secteurs notamment à travers des grands plans lancés par le Maroc à savoir le pacte national pour l'émergence industrielle, Maroc vert, Halieutis et plan Azur, ont-ils précisé. Initiée notamment par l'Agence Française pour le Développement International des Entreprises (UBIFRANCE) et la Chambre Française de Commerce et d'Industrie du Maroc (CFCIM), cette exposition multisectorielle rassemblera plus de 200 exposants marocains et étrangers, qui mettront en valeur, 4 jours durant, leur savoir-faire au profit de près de 8.000 visiteurs professionnels, ont-ils souligné. Foire internationale de l'Art Un carrefour de l'ouverture et du dialogue L'office des foires et des expositions de Casablanca (OFEC) abrite du 2 au 7 décembre la deuxième édition de la foire internationale de l'art (FIAC). Cette deuxième édition, organisée par “Every COM”, est placée sous le thème “pour un imaginaire commun”. Elle se veut un espace ouvert où toutes les disciplines artistiques et toutes les cultures visuelles se rencontrent pour la promotion de l'art contemporain, affirme Moncef Andaloussi, commissaire de cette manifestation intergénérationnelle et transculturelle. Cette foire, a-t-il indiqué, se présente dans sa deuxième édition comme une plate forme qui misera sur le contact interactif entre visiteurs et exposants qui présentent leur perception du monde. L'ambition, a-t-il fait savoir, est de cultiver l'œil du public et de donner de la visibilité à un maximum d'artistes de qualité, dans différents styles et sur différents supports... En misant sur les créateurs et les médiateurs culturels, M.Andaloussi précise que les organisateurs favorisent la créativité de demain qui va donner les ingrédients de l'identité au pluriel ; une identité ouverte qui se forge dans une double confrontation avec la réalité et l'imaginaire. L'objectif, ajoute-t-il, est d'accorder à la création au pluriel la place qu'elle mérite sur la scène créative au Maroc et à l'étranger. La foire internationale de l'art de Casablanca contribue, donc, à la création de nouvelles ouvertures et des liens plus interactifs entre tous les acteurs de la vie artistique : créateurs, critiques d'art, collectionneurs, galeristes, écoles d'art, décideurs et autres médiateurs, a-t-il dit. La foire internationale de l'art de Casablanca dans sa seconde édition sera marquée par une grande exposition collective durant 6 jours, et ce dans l'écrin de grand palais de l'Office des foires et exposition de Casablanca (OFEC), a-t-il fait savoir. Artistes confirmés ou en devenir, galeries, collectionneurs et écoles d'art s'y rencontreront et se complèteront. Ces exposants d'ici et d'ailleurs ( l'artiste tunisienne Gargouri Sonia, l'artiste française Flahault Veronique, les artistes français de renom : Anne Taro, Perrez Pierre, Didier Gerard, Didier Spindler, Veronique Hierro, Neagu Angel, Nouet Damien, Geneviève Veron, l'artiste italien Biscula Fabio, l'artiste irakien Abdul Sahib Mohammed Ali, un groupe des artistes Palestiniens, et bien d'autres encore ...) seront présents pour faire découvrir au public leur talents et l'interpeller: peinture, photographie, design, sculpture, art vidéo, performances, installations, sérigraphie, gravure, céramique... Au programme également, figurent des signatures de nouvelles publications artistiques, des ateliers d'initiation à la création en collaboration avec l'Ecole supérieure des beaux arts de Casablanca et la Fondation Attijari Wafa Bank, une conférence sur “l'art et le mécénat” donné par Ghita Triki, une table ronde sur “la création et l'imaginaire”, un catalogue raisonné consacrant une pleine page pour chaque exposant, visites guidées, projections en partenariat avec l'Association “Arts et métiers”, visioconférence sur “le design et l'artisanat” en collaboration avec des Associations concernées.... A chaque jour suffit sa peine... Le baiser est la plus belle façon de se taire en disant tout, une voie muette pour l'amour, une indication réelle pour l'amitié, et aussi une arme secrète pour la paix. Le baiser sur la tête est le signe de fraternité. Mais en politique, quelle signification prendrait-il ? Cette photo, montrant ce baiser de l'élu de la «Lampe» (Lhaya) sur la tête de l'élu du «Cheval» (Joudar), a été prise quelques jours avant le dépôt des listes pour l'élection des membres de la Région. Il semblerait que l'élu de la «Lampe» demanderait le soutien du «Cheval» pour boucler sa liste… Mais finalement, la demande de la «Lampe» serait tombée dans la sourde oreille du «Cheval». (Ph Akil Macao) 4ème édition du Salon de l'emploi Plus de 14000 visiteurs attendus La 4ème édition du Salon de l'emploi se déroulera du 28 au 30 octobre à Casablanca au cours de laquelle des sessions de formations et des conférences seront proposées aux candidats-visiteurs par des formateurs de qualité et des spécialistes en ressources humaines. Sont attendus à cet événement, dont l'approche d'accompagnement et d'encadrement est le mot-clé, quelque 14.000 visiteurs contre 12.436 lors de la précédente édition. Le programme du Salon s'adresse aux recruteurs, aux responsables des ressources humaines, aux spécialistes du développement de carrières et à toute personne s'intéressant aux domaines de l'emploi, du recrutement et de la formation continue au niveau national et international. Pour cette 4ème édition, le Salon national de l'emploi propose plusieurs pavillons distincts: banques et assurances, industrie pharmaceutique et hôtelière, cabinets de recrutement et centres d'appel, ainsi que les BTP, l'informatique et les télécommunicationà Un centre professionnel d'évaluation de CV sera mis en place en partenariat avec plusieurs institutions afin de permettra aux candidats d'améliorer leur curriculum vitae grâce à une session d'évaluation gratuite avec un conseiller d'orientation sur place. Ce Salon ambitionne également d'être une plate-forme incontournable de l'évolution de la marche actuelle de l'emploi qui ne cesse de connaître une évolution exponentielle. Il permettra, de même, aux exposants d'avoir accès à un nombre important de candidats venant du Maroc, d'Europe et des Etats-Unis et qui souhaitent intégrer le marché de l'emploi marocain. A noter que les trois précédentes éditions du Salon de l'emploi ont connu un vif succès. Selon l'équipe “Carrefour Event”, organisatrice de cet événement, le Salon national de l'emploi devient une rencontre incontournable entre offreurs et demandeurs d'emploi.