En dépit de la promulgation de la décision n° 05/10 du 8 septembre 2010, décrétant l'arrêt biologique de la capture du poulpe dans les provinces du sud de Sidi L'ghazi et Lagouira, à partir du 1er octobre au 3O novembre 2010, l'on constate des transgressions flagrantes de ces décisions rédhibitoires. Selon des sources concordantes émanant du département concerné, la pêche au poulpe continue à sévir au grand jour, depuis les côtes interdites d'une manière illégale. En effet, afin de contribuer efficacement à la consolidation du contrôle de l'activité de pêche au poulpe sur tout le littoral national pendant la période du repos biologique de l'automne 2010, instauré dans l'unité d'aménagement de la pêcherie poulpière, des mesures précises ont été adoptées en vue d'une régulation de cette pêcherie. Or il est donné de constater que les cargaisons pillées sont acheminées à bord de camions dissimulant les captures poulpières illicites enveloppées avec d'autres sortes de poissons. Aussitôt parvenues dans les sites et ports de pêche situés au nord de l'unité d'aménagement, les marchandises sont soumises à un circuit de complicité multi-départemental depuis les déclarations à la phase de vente aux halles. Les détourneurs de poulpes trouvent toujours des “facilitations” suspectes aussi bien au niveau des agents administratifs moyennant des retenues pour chaque kilo de poisson déclaré et taxé que des propriétaires de barques dont le prête-nom pour accomplir la transaction illicite est récompensé en contrepartie par la dotation en carburant subventionné, à l'aide des pièces taxales acquittées par les poulpiers illicites, en faveur des barques locales. Chaque partie y trouve alors son compte. Les détourneurs prennent la précaution de répartir leur butin aux barques en fonction du poids des pêcheries poulpières, car, en application de la décision ministérielle n° 06/10 du 30 septembre 2010, relative à la fixation des plafonds de poulpe par port et par site de pêche, situés en dehors de l'unité d'aménagement, les flottes ne doivent pas dépasser une quantité maximale par marée fixée comme suit: 1- Chalutiers côtiers : 50 caisses de 2O kilos de poulpes par marée. 2- Barques artisanales : 30 kilos de poulpes par marée. Il est cependant donné d'observer sans peine des contradictions criardes a u niveau des sites et ports dont l'historique des débarquements et des répartitions en poulpe enregistrés sont définis au préalable. En fait, on ne comprendra jamais, relève un professionnel qui a requis l'anonymat, compte tenu des données relevées antérieurement, pourquoi des captures en poulpe atteignent 42 tonnes dans un site plutôt touristique comme Skhirat, alors que, à quelques kilomètres seulement, le poulpe fuit un site tel que celui de Mohammedia qui en est à une tonne. D'autre part, on remarquera que les gros taux de pêcheries poulpières s'étalent plus saillamment dans la fourchette Casablanca (155 tonnes), El Jadida (35 tonnes), Jorf Lasfar (57 tonnes), Safi (150 tonnes), Souiria (80 tonnes) et Essaouira (68 tonnes). Tandis que l'éventail allant de Tanger (2 tonnes), Fnidek (6 tonnes), Larache (1 tonne), Ksar Sghir et Asilah (0 tonne) est nettement moins criant. Devra-t-on en déduire que les contrôles dans ces derniers sites et ports de pêche se font de façon plus rigoureuse que leurs semblables dans la zone de l'Atlantique centre? D'après nos sources, un site comme Nador qui atteint (215 tonnes) défraie toute la chronique et un site tel que jebha (37 tonnes) prête à soupçon, car ni la période étriquée (2 mois du repos biologique) ni la logistique (techniques archaïques) encore moins l'absence du poulpe dans ces larges aux captures exorbitantes (comme en témoignent les marins eux-mêmes scandalisés), ne peuvent expliquer ces performances abusives. Le département de tutelle dont nombre d'agents d'exécution dans les sites et les ports jouent le jeu sordide des détournements illicites est donc tenu de procéder à des contrôles drastiques dans les multiples étapes de passage de poisson, notamment le poulpe exposé à des manœuvres de pillage par des bonnets de l'escroquerie fort connus dans les milieux du détournement du poulpe et du blanchiment des fonds sales. Il faut rappeler que depuis environ un an, le plan Halieutis entre en vigueur, après la présentation de son architecture officielle devant le souverain à Agadir. Le nouveau projet qui comprend des innovations dans les divers compartiments de l'industrie halieutique aussi bien d'exploitation directe que de transformation, ambitionne effectivement de rehausser et développer l'un des secteurs stratégiques de l'économie nationale. Les grandes orientations de cette opération plaide, entre autres, pour la préservation des ressources poissonnières et la durabilité de leur exploitation dont la nécessité de mettre en œuvre des mesures efficaces pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée dans les différentes pêcheries, en particulier poulpières. La réussite de la mise en pratique des innovations ambitieuses du plan Halieutis passe inéluctablement par l'assainissement du secteur des créatures parasitaires et destructrices du projet de la Nation, tant au niveau des agents de l'administration à l'ONP et à la DPM qu'au niveau des escrocs dont les détournements portent préjudice aux caisses de l'Etat et aux ressources halieutiques massacrées à la niche, à la veille de l'expiration des accords de pêche conclus avec l'Union Européenne. Il est cependant donné d'observer sans peine des contradictions criardes a u niveau des sites et ports dont l'historique des débarquements et des répartitions en poulpe enregistrés sont définis au préalable. En fait, on ne comprendra jamais, relève un professionnel qui a requis l'anonymat, compte tenu des données relevées antérieurement, pourquoi des captures en poulpe atteignent 42 tonnes dans un site plutôt touristique comme Skhirat, alors que, à quelques kilomètres seulement, le poulpe fuit un site tel que celui de Mohammedia qui en est à une tonne. D'autre part, on remarquera que les gros taux de pêcheries poulpières s'étalent plus saillamment dans la fourchette Casablanca (155 tonnes), El Jadida (35 tonnes), Jorf Lasfar (57 tonnes), Safi (150 tonnes), Souiria (80 tonnes) et Essaouira (68 tonnes). Tandis que l'éventail allant de Tanger (2 tonnes), Fnidek (6 tonnes), Larache (1 tonne), Ksar Sghir et Asilah (0 tonne) est nettement moins criant. Devra-t-on en déduire que les contrôles dans ces derniers sites et ports de pêche se font de façon plus rigoureuse que leurs semblables dans la zone de l'Atlantique centre? D'après nos sources, un site comme Nador qui atteint (215 tonnes) défraie toute la chronique et un site tel que jebha (37 tonnes) prête à soupçon, car ni la période étriquée (2 mois du repos biologique) ni la logistique (techniques archaïques) encore moins l'absence du poulpe dans ces larges aux captures exorbitantes (comme en témoignent les marins eux-mêmes scandalisés), ne peuvent expliquer ces performances abusives. Le département de tutelle dont nombre d'agents d'exécution dans les sites et les ports jouent le jeu sordide des détournements illicites est donc tenu de procéder à des contrôles drastiques dans les multiples étapes de passage de poisson, notamment le poulpe exposé à des manœuvres de pillage par des bonnets de l'escroquerie fort connus dans les milieux du détournement du poulpe et du blanchiment des fonds sales. Il faut rappeler que depuis environ un an, le plan Halieutis entre en vigueur, après la présentation de son architecture officielle devant le souverain à Agadir. Le nouveau projet qui comprend des innovations dans les divers compartiments de l'industrie halieutique aussi bien d'exploitation directe que de transformation, ambitionne effectivement de rehausser et développer l'un des secteurs stratégiques de l'économie nationale. Les grandes orientations de cette opération plaide, entre autres, pour la préservation des ressources poissonnières et la durabilité de leur exploitation dont la nécessité de mettre en œuvre des mesures efficaces pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée dans les différentes pêcheries, en particulier poulpières. La réussite de la mise en pratique des innovations ambitieuses du plan Halieutis passe inéluctablement par l'assainissement du secteur des créatures parasitaires et destructrices du projet de la Nation, tant au niveau des agents de l'administration à l'ONP et à la DPM qu'au niveau des escrocs dont les détournements portent préjudice aux caisses de l'Etat et aux ressources halieutiques massacrées à la niche, à la veille de l'expiration des accords de pêche conclus avec l'Union Européenne.