SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, accompagné de SAR le Prince Moulay Rachid et de SA le Prince Moulay Ismaïl, a présidé, lundi à la mosquée Mohammed V à Agadir, une veillée religieuse en commémoration de Laylat Al-Qadr. Après les prières d'Al Icha et des Taraouih, des versets du Saint Coran ont été récités par l'enfant Hamza Sahili, lauréat du Prix national Mohammed VI de mémorisation, de déclamation et de psalmodie du Saint Coran. SM le Roi a, par la suite, été salué par le jeune déclamateur, à qui le Souverain a remis le prix. La création de cette distinction témoigne de la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, entoure les déclamateurs du Saint Coran et de l'intérêt que le Souverain accorde à la promotion de la mémorisation et de l'apprentissage du Livre Saint parmi les jeunes générations. Par la suite, l'érudit Hassan Al Chafiî, alem d'Al Azhar Acharif (Egypte), ancien président de l'université islamique d'Islamabad, a prononcé une allocution, au nom des oulémas participant aux causeries religieuses du mois sacré de Ramadan, dans laquelle ces derniers expriment leurs vifs remerciements et leur profonde gratitude à SM le Roi, Amir Al Mouminine, soulignant que ces causeries se tiennent sous la présidence de Amir Al Mouminine dans les maisons de Dieu où des oulémas venus de l'étranger débattent avec leurs homologues marocains du Saint Coran et du hadith et approfondissent leur étude en terre marocaine, fière d'être un foyer de modération. Il a ajouté que ces causeries ont coïncidé cette année avec des célébrations à forte charge spirituelle et d'heureux événements dont le 47 ème anniversaire de SM le Roi auquel se sont associés les oulémas hôtes du Maroc. Cette veillée religieuse a été marquée par “Khatm Sahih Al-Boukhari”, fait par M. Mohamed Jamil Moubarak, président du Conseil local des oulémas d'Agadir. Auparavant, SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, accompagné de SAR le Prince Moulay Rachid et de SA le Prince Moulay Ismail, a présidé, lundi à la mosquée Mohammed V à Agadir, une nouvelle causerie religieuse du mois sacré de Ramadan. Cette causerie a été animée par le professeur Ahmed Ramzi, membre du Conseil Supérieur des Ouléma. Le conférencier a traité du thème: “La médecine et quelques unes de ses actualités, à la lumière de la morale et des normes de la charia islamique” en s'inspirant du verset : “Nous avons ennobli les fils d'Adam, Nous les avons portés sur la terre ferme et sur la mer. Nous leur avons accordé d'excellentes nourritures, Nous leur avons donné la préférence sur beaucoup de ce que nous avons créés”, véridique est la parole de Dieu. Le Pr. Ahmed Ramzi, a souligné que l'honneur fait à l'Homme se manifeste à travers la prééminence qu'il a sur les autres créatures, les capacités cognitives et les propriétés morphologiques dont Dieu l'a doté. C'est pourquoi il est un impératif pour l'Homme, selon les prescriptions divines, de préserver sa santé physique et mentale, en accordant une attention toute particulière à la prévention mais aussi à la médication, comme cela est recommandé dans maints hadiths du Prophète Sidna Mohammed, prière et bénédiction sur Lui. Après avoir donné un aperçu sur les progrès prodigieux de la médecine durant l'âge d'or de la civilisation islamique, le Pr. Ramzi a souligné que cette science obéissait à des règles et des normes éthique fort élaborées. Il s'en est suivi, une période de déclin du monde islamique, imputable à de multiples facteurs endogènes et exogènes, a-t-il dit, rappelant l'essor qu'a pris la médecine en Occident, qui a capitalisé sur le riche patrimoine scientifique des médecins et des hommes de sciences musulmans. Il a ajouté que les progrès considérables réalisés par la médecine moderne posent avec plus d'acuité des questions d'ordre éthique et déontologique, au point que de nombreux pays ont mis en place des comités en charge de ces questions, tenant compte des impératifs de respect de la vie, de préservation de la dignité humaine et de bannissement des pratiques attentatoires à la morale. Le conférencier a souligné que l'éthique, qui doit présider à cette évolution scientifique est que le corps humain est inviolable puisqu'il s'agit d'un don de Dieu et qu'il ne saurait être sujet à des expérimentations et pratiques moralement douteuses.