C'est un constat. Une vérité qui éclate au grand jour. La thèse des séparatistes est en train de s'effriter. L'illusion que faisait croire les dirigeants du «Polisario» aux séquestrés à Tindouf s'est évaporée. En témoigne le retour massif des Sahraouis, (jeunes, moins jeunes, vieillards, hommes, femmes et enfants), à la mère-patrie, fuyant les camps de la honte, depuis des années. Ce retour apporte ainsi un démenti catégorique aux allégations de nos voisins de l'Est et de tous ceux qui appuyaient, dans le temps, les thèses des séparatistes. Ce retour est également d'une grande signification et devrait, désormais, servir d'indicateur aussi bien pour les organisations internationales de défense des droits humanitaires que pour l'ensemble de la Communauté internationale. En témoigne, aussi, cette adhésion internationale au plan d'autonomie pour le Sahara marocain proposé par le Royaume pour mettre un terme au conflit artificiel qui n'a que trop duré. De même, des anciens hauts dirigeants du «Polisario» annoncent leur adhésion à cette option d'autonomie du Sahara au sein du Royaume. Le dernier annonciateur est Mustapha Ould Salma Sidi Mouloud qui a déclaré lundi, lors d'une conférence de presse organisée à Smara, que «le plan d'autonomie proposé par le Maroc pour le règlement de la question du Sahara est une bonne initiative». Quelques semaines auparavant, son ancien compagnon et membre fondateur du «Polisario», Ahmadou Ould Souilem, qui a regagné la mère-patrie, avait affirmé que le Maroc a présenté «une solution réaliste à la question du Sahara». L'autre indicateur montrant l'effritement de la thèse des séparatistes est la tombée de ce masque des droits de l'homme. Après les propagandes, les campagnes orchestrées par Alger et les correspondances mensongères qui harcelaient le Secrétariat général de l'ONU sur les questions des droits de l'Homme à partir de «cas isolés et instrumentalisés» au Sahara, voilà que des ONG internationales humanitaires épinglent les responsables de Tindouf à propos des violations flagrantes des droits humains dans les camps de séquestrés. Des violations qui ont été vigoureusement dénoncées par tous les Sahraouis ayant regagné la mère-patrie. «C'est l'endroit le plus inhospitalier au monde et les conditions de vie y sont très difficiles», a témoigné, lundi à Smara, Ould Salma Sidi Mouloud. En relation avec le sujet des droits humains, la question du détournement des aides humanitaires par les responsables du «Polisario» a été fermement dénoncée par la Communauté internationale et les Sahraouis ayant fui les camps de Tindouf. Les autres Sahraouis qui y demeurent séquestrés subissent la répression systématique sous toutes ses formes par le «Polisario». Il faut dire qu'aujourd'hui tous les masques des dirigeants du «Polisario», et ceux qui soutenaient leurs thèses, sont tombés. Les ONG humanitaires au Maroc et de par le monde appellent le secrétaire général de l'ONU, son envoyé personnel pour le Sahara et l'ensemble de la communauté internationale à intervenir d'urgence pour la levée du siège imposé aux séquestrés de Tindouf et à garantir leurs droits à la liberté d'expression, conformément aux conventions internationales. Rabat réaffirme toujours sa bonne volonté d'avancer vers une solution politique de compromis. «Au moment où se multiplient autour de la région du Sahara des actes de terrorisme et se développent des trafics de tous genres, la nécessité s'impose de conjuguer les efforts de tous pour le règlement définitif de ce différend régional, au bénéfice de la stabilité des Etats de la région, du progrès de leurs populations et de l'intégration maghrébine», avait souligné le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Taïb Fassi Fihri dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon.