Les habitants de Rabat et Salé réservent un accueil grandiose au Président Emmanuel Macron    Programme « MA-JUST » pour l'efficacité judiciaire au Maroc    Sahara : A l'ONU, les Etats-Unis et la France rejettent les amendements de l'Algérie au projet de résolution    Maroc : Une délégation du Congrès américain en visite pour renforcer la coopération militaire    Maroc - Israël : Abdelilah Benkirane en remet une couche contre El Othmani    Nouvelle campagne agricole sous la pression des coûts des intrants    Clôture des Assises de l'AUSIM 2024: Un engagement renouvelé pour un avenir numérique durable et résilient    Aéroports du Maroc : un record de plus de 24,27 millions de passagers accueillis à fin septembre    CIPDM : accord stratégique entre le CNICMM et la BCP    Portail marocain des marchés publics : 13 000 entreprises inscrites    Amélioration globale de la réputation du Maroc, baisse auprès des Algériens et des Israéliens    Maroc - France : Back to business    Maroc - France : Le roi Mohammed VI reçoit le président Emmanuel Macron    Urbanisme : Casablanca dévoile son architecture au fil du marathon    Officiel : Erik ten Hag limogé de Manchester United    Aboukhlal signe son retour en inscrivant un but contre Montpellier    L'équipe nationale universitaire de beach soccer remporte le titre    Football. Le Maroc gagne du terrain ( Classement FIFA)    Le RUC honore sa mission avec Ali Missoum finaliste    Ces illustres médecins français qui ont suivis la santé du Roi Hassan II    Campagne nationale de vérification du statut vaccinal et de rattrapage vaccinal pour les moins de 18 ans, du 28 octobre au 17 novembre    Bénin. Un nouveau plan sanitaire pour des réponses efficaces    Fortes pluies, chutes de neige et temps froid du lundi au mercredi    Moroccan Embassy in Canberra hosts mobile consulate across Australia    King Mohammed VI welcomes President Macron at Rabat-Salé Airport for three-day state visit    Appel à candidatures pour la subvention musique et arts chorégraphiques    Artisanat : le caftan s'expose à Addis-Abeba    « "Kissat Wafaa" est une aventure de tous les côtés... »    Canada. Le Maroc à l'honneur au Windsor International Film Festival    Ode à l'oreille, ce portail de l'âme qui recueille en silence le bruit du monde    « TRIPLE A » triomphe au Festival National du Film de Tanger 2024    Exposition : un design tout en "Nuances d'espoir" à la Galerie H    Des intellectuels et des artistes accompagnent Emmanuel Macron au Maroc    Dessalement de l'eau de mer : le gouvernement vise à atteindre 1,7 milliard de m3/an    La campagne Aouna 2024 : Les agriculteurs de Mikhmas sont prêts pour la récolte des olives    Forum UpM : Réunion mercredi à Riyad pour l'établissement d'un État palestinien    Le Real Madrid ouvre une enquête après les chants racistes de ses supporters à l'encontre de Yamal    Macron au Maroc: Luxe, énergie, transport… ces poids lourds du CAC 40 qui feront partie du voyage    Liban: le Hezbollah dit avoir visé des soldats israéliens dans un village du sud    Dessalement de l'eau de mer : le gouvernement vise à atteindre 1,7 milliard de m3/an    La Bourse de Casablanca clôture dans le vert    Pourquoi les avocats vont boycotter les tribunaux    Législatives au Sénégal. La campagne électorale démarre    L'Egypte propose un cessez-le-feu à Gaza avec échange de prisonniers    Technologie médicale innovante : MAScIR remporte le prix Galien Afrique 2024    Les températures largement en baisse ce lundi 28 novembre    Japon : La coalition au pouvoir perd la majorité parlementaire    Botola D1. J8: La RSB prend ses distances; l'AS FAR en mode stop ; le SCCM au fond de l'abîme !    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



« "Kissat Wafaa" est une aventure de tous les côtés... »
Publié dans Albayane le 28 - 10 - 2024


Entretien avec le réalisateur, Abdelali Tahiri
Propos recueillis par Mohamed Nait Youssef
"Kissat Wafaa" est l'intitulé du nouveau long-métrage de Abdelali Tahiri. Ce film de 102 minutes, tourné à Mhamed Lghizlane, relate l'histoire de Mjid, une personne handicapée, et de ses amis enlevés par le Polisario lors d'une fête de noce à Tan-Tan. Le calvaire du tailleur, qui préparait son mariage, commence lorsqu'il avait accepté l'invitation d'un ami pour l'accompagner dans un périple au Sahara. Mjid, séquestré à Tindouf pendant une vingtaine d'années, a subi tous les genres de tortures interminables par le Polisario. "Kissat Wafaa", projeté dans le cadre de la 24ème édition du festival national du film de Tanger, a valu à Amine Ennaji le Prix du Second rôle masculin.
Al Bayane : "Kissat Wafaa" a été projeté dans le cadre de la compétition officielle de longs métrages de fiction de la 24ème édition du festival national du film de Tanger qui a eu lieu du 18 au 26 octobre 2024. Comment vous est venue l'idée de ce film ?
Abdelali Tahiri : En fait, l'idée du film est celle du scénariste et producteur Mohamed Dahra qui a également joué le premier rôle. Ce dernier qui était en tournée pour une pièce de théâtre en France, accompagnée de la défunte artiste Naima Lamcharki, ils ont rencontré des gens qui ont été détenus dans une période à Tindouf et quand ils sont revenus, ils commençaient à raconter ce qu'ils ont vécu surtout les souffrances et les tortures. Dahra, il a été fasciné et attiré par l'histoire. Je lui ai dit que c'est une bonne idée, faisons le un film. Quand il est rentré au Maroc, on a parlé pour réaliser ce film. Il faut dire qu'on s'est basés sur l'histoire du film, mais aussi sur des gens crédibles au niveau historique, au niveau juridique et au niveau culturel du Sahara pour ne pas tomber dans des erreurs parce que l'histoire cinéma est là, mais il faut qu'elle soit accompagnée des effets réels, des gens qui ont vécu à Tindouf et qui ont une connaissance des décors, des costumes. On a essayé d'être plus proches de la réalité.
Le film, tourné à Mhamed Lghizlane, a réuni une belle brochette d'acteurs : Mohamed Dahra, Mohamed Khoyi, Amine Ennaji, Benaissa El Jirari, El Bachir Ouakine, Omar Azzouzi, Ahmed Chergui, Boujamaa Ejjomayii, Tarik Khaldi, Hoyam Lamsisi… Parlez-nous des conditions du tournage et de la direction des acteurs.
Il y a un mélange au niveau des choix des acteurs et comédiens pour créer une certaine crédibilité parce que je ne peux pas faire appel à un comédien qui habite à Rabat ou à Tanger et je veux lui dire que tu vas jouer un sahraoui ou un Polisario... et on va travailler l'accent. Ça ne pourrait jamais être crédible. Quand on parle du nationalisme, déjà le casting le reflète parce que j'ai fait appel à des gens de différentes régions du Maroc pour jouer les rôles. Les acteurs ont été concentrés sur le jeu, ils n'ont pas parlé du caché. Ils ont beaucoup sacrifié pour que cette production puisse voir le jour.
Faire un film dans le désert n'est pas une tâche assez facile. Avez-vous rencontré des difficultés surtout techniques ?
Au niveau technique, j'avais pas mal de difficultés, parfois il y avait parfois des tempêtes de sable qui chamboulaient le programme. Donc, il fallait que je trouve tous mes acteurs auprès de moi. Or, je peux changer de programme pour ne pas arrêter le tournage.
Ce film était une aventure pour vous ?
Bien sûr, c'est une grande aventure au niveau sujet, au niveau réalisation, niveau du casting, au niveau de la décoration et au niveau du tournage. C'est une aventure de tous les côtés.
Une lourde responsabilité aussi...
Très lourde responsabilité, mais j'ai eu de bons échos surtout des gens du Sahara, mais aussi au niveau public. Ils ont dit que c'était bien.
Côté production, avez-vous rencontré des difficultés au niveau ?
C'est normal. Le cinéma, c'est l'argent, tout simplement. Ça ne manque pas de créativité ou de création, ça manque d'argent. Nous, on s'est adaptés avec notre budget pour faire un film correct.
Un film est un document historique pour les générations futures. Qu'en pensez-vous ?
Ce film, on le laisse comme archive pour que les gens aient une idée sur des gens qui ont été torturés et qui ont tout faire pour cette cause parce que c'est notre droit et notre territoire. C'est notre droit légitime.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.