Communiqué du bureau politique Le bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme a tenu sa réunion périodique, le mardi 24 septembre 2024, et a abordé plusieurs questions politiques ainsi que le programme de travail du parti. Au début de sa réunion, le bureau politique a fermement condamné l'agression sioniste brutale contre le Liban, qui a fait des centaines de victimes, des milliers de blessés et causé de larges destructions, en violation flagrante de sa souveraineté et en portant gravement atteinte à la vie et à la sécurité du peuple libanais. Et ce suite aux explosions terroristes des outils de communication utilisés par la Résistance et plusieurs services dans le sud du Liban, faisant des morts et des blessés par centaines. La persistance de l'entité sioniste à étendre son agression aux territoires libanais, parallèlement à la guerre d'extermination qu'elle poursuit en Palestine, est une confirmation de la volonté de cette entité criminelle d'entraîner toute la région vers l'explosion, dans un contexte de complicité ou de laxisme américano-occidental condamnable, ainsi que d'un silence arabe inacceptable. À travers cette escalade dangereuse dans le sud du Liban, qui exprime une nouvelle fois de manière manifeste le caractère criminel et barbare de l'entité sioniste, dont pâtit le peuple palestinien dans ses territoires occupés, notamment à Gaza, depuis près d'un an, il devient clair qu'il est infructueux d'entretenir toute normalisation ou relation normale avec cette entité voyou, qui refuse de se conformer à toute légalité internationale ou à toute initiative de paix dans la région. Dans ce contexte, le Parti du Progrès et du Socialisme réitère son appel aux Etats arabes pour qu'ils prennent une initiative commune, forte et influente, afin de mobiliser la communauté internationale et stopper l'entité sioniste dans sa folle quête d'étendre la guerre, les tueries et la destruction à toute la région. Conséquences des inondations : nécessité d'une intervention gouvernementale plus efficace et l'adoption d'une justice territoriale D'autre part, le bureau politique a abordé les inondations qui ont touché certaines régions de notre pays, particulièrement la province de Tata, priant Dieu d'avoir en sa sainte miséricorde les citoyennes et citoyens qui ont été victimes de ces inondations. Il a exprimé sa pleine solidarité avec les populations touchées. Il a également salué les efforts considérables déployés par les autorités publiques, civiles et militaires, pour secourir et assister les habitants des zones concernées. Au même moment, le Parti du Progrès et du Socialisme appelle le gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires pour élever le niveau d'intervention et de soutien afin d'aider les habitants des provinces, communes et douars affectés par ces inondations, notamment en matière de reconstruction des habitations, de compensation des dommages et de réhabilitation des infrastructures et des services publics essentiels, afin de surmonter les conséquences de cette catastrophe naturelle. C'est aussi l'occasion pour le Parti du Progrès et du Socialisme de réaffirmer la nécessité d'accorder une importance primordiale aux problématiques de la justice territoriale, en rendant justice aux régions qui n'ont pas bénéficié comme les autres des fruits du processus de développement national, et ce essentiellement à travers l'adoption d'une justice dans la répartition des investissements publics et une orientation territoriale judicieuse des projets privés. Les événements de Fnideq soulèvent des questions brûlantes et profondes Le bureau politique a également abordé, à nouveau, les tentatives de migration massive de milliers de jeunes et de mineurs à partir de la ville de Fnideq à travers Sebta occupée, ainsi que les scènes qui ont choqué l'opinion publique nationale. Le bureau politique, tout en réitérant le contenu de la déclaration qu'il a publiée à ce sujet le 19 septembre 2024, souligne également que les événements de Fnideq constituent une véritable interpellation sur l'ensemble des politiques publiques menées dans notre pays depuis des décennies et sur leurs répercussions sociales et territoriales. Ils interpellent aussi directement tous les acteurs institutionnels et sur les rôles et la place des relais sociétaux. Ils confrontent également chacun à des questions brûlantes, non seulement sur la pauvreté, le chômage et la situation sociale, mais aussi sur la crise de confiance et de crédibilité, ainsi que sur les valeurs et le sentiment d'appartenance. Situation sociale générale : nécessité de plus qu'un simple remaniement gouvernemental D'autre part, le bureau politique a de nouveau abordé les caractéristiques de la situation sociale et économique dans notre pays en cette rentrée politique. Il s'est arrêté sur les principales caractéristiques de cette situation, principalement la persistance de la cherté du coût de la vie et la détérioration du pouvoir d'achat des familles marocaines de toutes les catégories, particulièrement les plus vulnérables et la classe moyenne. Une situation qui contraste avec un discours gouvernemental marqué par un excès de satisfaction et d'autosatisfaction. Ce qui constitue, non seulement une déconnexion par rapport à la réalité et un déni de ses difficultés par le gouvernement, mais aussi une provocation qui suscite la colère des citoyens et citoyennes qui pâtissent de souffrances multiples pour s'assurer les conditions minimales nécessaires à une vie décente. A cet égard, le Parti du Progrès et du Socialisme estime que cette situation exige du gouvernement, non seulement un remaniement, présenté comme une solution magique aux défaillances de l'action gouvernementale, mais surtout un changement profond de ses orientations, ses politiques et ses performances politiques et communicationnelles. Programme de travail du Parti En ce qui concerne la vie du parti, le bureau politique a approuvé le programme de travail pour la rentrée politique, sous forme d'un ensemble d'initiatives politiques et de rencontres thématiques, ayant des objectifs de rayonnement, de formation et organisationnelles, parallèlement à des actions visant à renforcer l'outil partisan.