Fête de l'HUMA 2024 : Fructueux échanges du PPS Mohamed Khalil La Fête de l'HUMA 2024 a permis à la délégation du Parti du progrès et du socialisme d'avoir de nombreux entretiens et contacts avec les délégations étrangères des partis communistes et progressistes présents sur place. Ces entretiens ont été marqués par la réunion tenue avec le camarade Vincent Boulet, membre du comité exécutif national du PCF et chargé de la section des relations internationales auprès du Comité central, et le camarade Yann le Roy, membre de la Commission internationale du PCF et élu à Montreuil –cf nos deux éditions précédentes. Ils ont été également l'occasion de rencontrer les partis frères arabes de Palestine –parti du peuple- et PC d'Irak et du Soudan, notamment. La délégation marocaine a eu également de nombreuses rencontre, dont certaines informelles, avec un certain nombre de partis communistes latino-américains. Avec les camarades du PC colombien, dont la délégation était dirigée par le camarade Jorge Gomez Secrétaire national – Organisation, Jefferson. Corredor- les échanges étaient très riches et ont pris un espace temps important. Ils ont porté, outre la situation intérieure au Maroc et en Colombie, sur les informations demandées par la délégation colombienne, notamment sur l'histoire du PCM, du PLS et du PPS, de son positionnement politique aujourd'hui, de la question du Sahara Maroc. Sur ce dernier chapitre, les camarades colombiens ont bien compris la problématique, pour l'avoir vécue par leur pays, et ont rappelé la triste histoire du Panama que l'impérialisme a séparé, au début du XXème siècle, de la Colombie... La délégation marocaine a insisté sur le fait et l'impératif, pour notre parti et notre peuple, de pas connaître l'amputation de son territoire comme l'a vécu la Colombie avec la perte de sa province de Panama (arrachée par les Etats-Unis en raison du canal. La délégation marocaine a expliqué à ses interlocuteurs colombiens que les populations sahraouies vivent à à égalité avec leurs compatriotes marocains, et sont adeptes l'issue politique proposée par le Maroc comme seule solution réaliste et respectueuse des droits, à un conflit concocté de toutes pièces et qui dure depuis un demi-siècle. En définitive, les deux délégations ont souligné l'existence d'un très fort potentiel de coopérations entre le PPS et les partis latino-américains, notamment en Colombie, au bénéfice de nos causes communes et de celle, vitale, du Maroc Ils ont insisté également sur la cause palestinienne et rappelé la fermeture, par la Colombie, de son ambassade en Israël. Aussi, selon nos camarades colombiens, « La Colombie connaît un processus de mise en lumière des répressions » C'est pourquoi, la délégation colombienne a émis un intérêt particulier à l'expérience marocaine en matière de réconciliation, notamment tout le travail effectué par l'Instance Equité et Réconciliation. A côté de cette longue réunion, la délégation du PPS a eu de nombreuses rencontres de courtoisie avec d'autres partis communistes d'Amérique latine : PC du Venezuela, PC chilien, cubain et d'autres. Par ailleurs, la délégation marocaine a eu un déjeuner de travail avec la délégation du Parti de l'Indépendance et du Travail du Sénégal, composée des camarades Samba Ndongo, Secrétaire des relations Extérieures, et CHeikhou Sylla, Vice Secrétaire général du PIT, au cours duquel un échange fructueux d'information sur les deux pats a été effectué. Les deux délégations ont relevé l'existence d'un fort potentiel militant entre les deux partis qu'il faudra développer par des échanges réguliers et des visites réciproques. La délégation du PCC, pour sa part, a présenté un aperçu sur la situation en Colombie et donné des éléments de choix sur la voie politique que le parti a adoptée, qui ne préconise pas la voix armée choisie par le FARC, ELN, sachant que le PCC fait partie de la très large coalition au pouvoir (avec un ministre). Pour elle, « la Colombie connait un développement positif avec le nouveau président Petro » mais un fort risque persiste lorsque l'on analyse la campagne en cours contre le président Petro qui rappelle celle que le Chili avait connue en 1973 et qui était dirigée contre le président Salvador Allende. Rappelons que la délégation du PPS était dirigée par Saïd Bakkali, membre du Bureau politique et responsable des relations extérieures, et composée des camarades Mokhtar Homman, ancien membre du Comité central, et des camarades Khalid Pijjou et Mohamed Ramdani, responsables de la section du parti à Paris. Mohamed Khalil, ancien rédacteur en chef, a représenté les journaux Bayane Al Youm et Al Bayane.