La citadelle d'Agadir Oufella flambant neuf Saoudi El Amalki Un peu plus de six decennies, après le cataclysme de 1960, la pittoresque citadelle d'Agadir, communément connue sous le nom de KASBAH d'Agadir Oufella a bénéficié d'un interet tout à fait particulier. Certes, des sursauts d'orgueil ont émaillé le long de l'itinéraire de ce bijou historique, en termes d'essai de rehabilitation, mais, ce n'était que des saupoudrages, sans réelle refonte. Cette fois-ci, l'entrain autour de la tâche s'avère beaucoup plus concluant. Pour accomplir une action payante dans son ensemble, puisque nombre de touches devraient y intervenir, un parterre d'érudits et d'experts émérites, en matière de diverses sciences inhérentes à la nature de restauration anthropologique du patrimoine se sont rassemblés et mis la main à la pâte. L'evenement est de taille et ravive, pour de bon, la conscience collective de cette plethorique contribution, aussi bien nationale qu'étrangère. Il est question de la qualité de la manœuvre et de l'historicité identitaire du manège pour l'integration sociale et l'essor économique et environnemental. Tout au long de la mission, on met en évidence le caractère singulier et multi-fonctionnel de ce patrimoine d'envergure quiconstitue un fondement nodal et essentiel pour un développement territorial durable. Il faut bien dire que les resonances du passé et les exigences du présent fortifient les esprits pour une genèse incitatrice et une cosmogonie plurielle autour d'un embleme unificateur.Le projet de restauration réunit, en fait, tous les tronçons des remparts de la Kasbah d'Agadir Oufella. D'autre part, il était plus judicieux de temporiser pour repenser l'operation dans sa globalite, en vue de mettre en avant un travail cohérent, pondéré et inclusif. Des indicateurs archéologiques, des signes de peintures et des manuscrits, des objets ethnologiques, des langues autochtones, des formes d'expression culturelle traditionnelle, ont réapparu lors des fouilles entreprises de manière minutieuses. C'est ainsi qu'il s'averait plus opportun de s'approprier une vision globalisante pouvant faciliter l'amorce de la démarche et assurer la performance escomptée. Cette orfèvrerie patrimoniale classée patrimoine national en 1944, renvoyée aux calendes grecques, depuis près de 58 ans, estrevalorisée, vu la synergie qui s'est ardemmentmanifestée. Des efforts de toutes les competences, conduite par un comite scientifique performant fut d'un grand apport au service du seul bijou patrimonial dont la communaute estfière et auréolée aujourd'hui. On ne peut que saluer vivement cette symbiose qui s'est opérée, autour de cet héritage renvoyant a une histoire séculaire. Ce patrimoine qui rassemble toute une flopee d'acteurs mue par une volonte fervente pour se rendre utile, après une longue période de léthargie. Ce serait, à coup sur, le meilleur hommage posthume qu'on pourrait rendre a une nuée d'âmes ensevelie sous terre et dont l'esprit plane sur les cimes et les versants de ce promontoire usé par le temps mais encore riche en épopée de naguere. Les survivants de ces lieux funestes auraient également, de leur vivant, savouré le bienfait de laréhabilitation savante et reflechie de ce que l'on appelleraà jamais : Agadir Oufella. En fait, dans le sillage des diverses actions marquant la célébration de la nouvelleannée amazighe, la Société de Développement Touristique Souss Massa (SDT) que dirige magistralement Abdekrim Azenfar, l'ouverture de la zone intérieure de la Kasbah d'Agadir Oufella au public, aura lieu, le 3 février prochain.Ce site s'insère dans le cadre du Programme de Développement Urbain d'Agadir 2020-2024 (PDU)lancé par le Souverain que ce joyau historique a joui d'importants travaux de réhabilitation depuis juin 2020 suite auxquels, les espaces extérieurs ont été ouverts au public en juillet 2022. L'accès à la Kasbah, initialement prévu en septembre 2023, a été reporté ; le temps de restaurer la muraille ouest partiellement endommagée par le fléau du 8 septembre 2023.La visite à l'intérieur de la Kasbah permet de découvrir, en une cinquantaine de minutes, l'histoire de ce site emblématique de la ville d'Agadir et de la région Souss-Massa et ce, en parcourant un réseau surélevé de passerelles en bois qui suit le tracé des anciennes ruelles de la citadelle au début du XXe siècle.En plus des panneaux d'information sur l'histoire fastueuse de la Kasbah d'Agadir Oufella en parure radieuse et rayonnane, à travers une constellation desaudioguides quintilingues (arabe, tamazighte, anglais, espagnol et français) sont mis à la disposition des visiteurs. Ils permettent d'explorer la Kasbah et d'écouter des témoignages sur chaque chapitre de l'histoire de la forteresse. Ce service est, également, disponible via une application mobile.Depuis Agadir, l'accès à la Kasbah peut se faire en empruntant un transport touristique, téléphérique, bus, taxi ou en empruntant le chemin de randonnée pédestre aménagé de 2,8 km.Les billets d'accès et des services de médiation / audioguides peuvent être acquis au bureau d'accueil et de billetterie, via les bornes interactives tactiles sur place ou en ligne sur le site web de la Kasbah.