Traitant de la qualité des services dans les cités universitaires comme c'est le cas de la cité universitaire de Béni Mellal, qui ne dispose ni de restaurant et ni de cuisine équipée, la députée Meryem OUAHSSATE, membre du groupe du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants a fait savoir que les étudiants sont également empêchés d'apporter des frigos pour pouvoir avoir de l'eau fraiche. La cité n'est pas équipée non plus de climatiseurs. C'est dire que les conditions sont insupportables quand le thermomètre affiche des températures élevées dans la région. Elle a également soulevé le cas des étudiants qui n'ont pas bénéficié du droit de disposer d'une chambre dans des cités universitaires, en dépit du fait que le revenu de leurs parents ne dépasse pas les 2000 DH et que ces derniers résident à plus de 150 kilomètres de la faculté où ils poursuivent leurs études. Selon elle, c'est cette situation qui explique en partie le taux élevé des abondons universitaires en particulier dans les rangs des étudiantes. Lui répondant, le ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation Abdellatif MIRAOUI a fait la promesse d'examiner pour des raisons d'équité des cas précis d'étudiants privés de bourse ou de chambre à la cité universitaire que la députée lui aurait précisés, tout en reconnaissant que le logement et la restauration des étudiants constituent pour le gouvernement un grand problème, dont la solution requiert la conjugaison des efforts de tous.