Présentation et signature d'ouvrages Saoudi El Amalki Le groupe de recherche en genre, digital et culture conduit par Dr Kanza Kassimi, vient de tenir une rencontre d'étude pour présenter et parapher deux ouvrages, en partenariat avec l'union d'action féminine-section d'Agadir, présidée par Dr Rabiâ Arabi, à la faculté des lettres et sciences humaines, dépendante de l'université Ibn Zohr d'Agadir. Cette rencontre à laquelle a assisté un parterre d'universitaires experts en la matière et d'étudiants intéressés était entamée par Dr Rabiâ Arabi par une allocution de bienvenue et de présentation de ces œuvres, sujet de ce rassemblement dont le la première s'intitulait : Questions de la violence sous-jacent de son auteur Kanza Kassimi et la seconde : Mariage forcé forcée des mineures de son auteur Farida Bennani. Abordant la présentation du premier ouvrage, Dr Kanza Kassimi estime que la problématique réelle réside en l'opération de normalisation de la violence sous-jacent envers les femmes, au point de devenir habituelle, tolérée par l'établi collectif sans la moindre interpellation, à travers l'intégration dans l'inconscient en commun et l'acheminement par le biais des outils d'information, de formation et contenu scolaire. Ainsi, la violence sous-jacente et la dévalorisation des femmes adviennent-elles chose admissible aussi bien socialement que culturellement, par le le truchement de leur continuation dans le temps. L'intervenante insistait sur le fait que la normalisation avec la violence ne concerne pas uniquement une catégorie de femmes mais poursuit celles-ci dans leur intégralité aux niveaux culturel, social et économique. Dr Kanza Kassimi a, par la suite, procédé à son relèvement à partir la constitution d'une plateforme solide en tant que prélude de réflexions à la problématique (normalisation avec la violence sous-jacente), tout en appelant l'élite des chercheurs en sociologie à travers le monde à la contribution à l'enrichissement de cet ouvrage académique et scientifique posé, débouchant sur l'œuvre collective pertinente intitulée «Questions de la violence sous-jacente envers les femmes». L'oratrice n'a pas manqué non plus de saluer la participation de Karima Ouazzani qui a présenté la violence sous-jacente au sein de l'université marocaine, à travers son travail de terrain en procédant aux entretiens avec les étudiantes autour de tous ce qui un rapport avec la violence sexuelle et dans son article sur le phénomène « sexe contre ponts » dans l'enceinte universitaire visant a dénoncé les non-dits. Dr Kanza Kassimi citait aussi Sondoss Sabri qui considère que l'élément auquel la violence intervient est bien le cas sensible exercé sur les étudiantes dans une situation délicate au sujet de laquelle elles ne peuvent pas se prononcer. De même, le sociologue Dr Khalil Al Omr, d'origine iraquienne, exerçant en Australie écrivait également sur la violence sous-jacente menée dans les institutions, ainsi que Mohamed Mehdi, doyen de la faculté de l'action sociale à Port Saïd en Egypte qui amorce le thème dans le contexte de familles égyptiennes et la contribution du sociologue Arouss Zoubaïr de l'Algérie qui aborde la violence sous-jacente dans le contexte de son pays, enfin celle de Rabiâ Arabi qui tente de présenter une lecture sur le guide référentiel de la prise en charge des femmes victimes des institutions multi-fonctions. Pour sa part, Dr Kanza Kassimi consacré la première partie du livre à la présentation de l'approche anthropo-sociologique du phénomène de la «violence sous-jacente» envers les femmes. A cet égard, elle insistait sur cette approche dans l'étude des phénomènes sociaux ainsi que ses doctorants, dans sa tentative de receler et constituer le concept (violence sous-jacente) qui présente le sujet de l'étude constitué en noyau du réseau complexe des composantes composées qui le définit structurellement. Il fut donc impératif de le lier au contexte marocain, c'est-à-dire qu'il est question de deux volets sur lesquelles s'est bâtie l'analyse de Dr Kanza Kassimi à savoir la dimension sociologique et anthropologique démontrant les raisons de l'adoption des deux démarches à son étude. Pourquoi ces deux dimensions et quelle est leur utilité ? Les deux aspects tel que le souligne Dr Kanza Kassimi, réside en la question par laquelle elle amorce le sujet et y conclut, c'est en fait, pourquoi le changement est-il difficile? Après avoir décortiquer, par ces deux dimensions, les mécanismes de cette violence sous-jacente, elle a présenté deux stratégies dont l'une est considérée comme une solution partielle est pédagogique basée sur la considération des deux sexes avec la protection socialeinstitutionnelle susceptible de réaliser la vie digne et les droits humains élémentaires. Alors que la stratégie à long terme est fondé sur le travail sur la zone du subconscient collectif qui dévalorise la femme et résume leur rôle en la sexualisation et l'enfantement.