Encore une fois, l'ambassadeur permanent du Maroc aux Nations Unies en faisait voir à son homologue du voisin de l'est de toutes les couleurs. Rabâchant sans cesse le même refrain, depuis quasiment la moitié de siècle, celui de la présumée autodétermination référendaire dans nos provinces récupérées du sud que les instances onusiennes avait déjà mis au placard, il y a bien des lustres, l'infortuné algérien continue à prendre des vessies pour des lanternes. Se refusant de se mettre à table pour prendre part aux pourparlers afférents au conflit artificiel, sous prétexte qu'elle n'en avait jamais fait partie, alors qu'elle y est plein dedans, la junte algéroise poursuit vainement ses duperies mouillées. Elle croit bien faire avaler des couleuvres à l'opinion publique mondiale, alors que c'est bien elle qui n'a pas de cesse de bloquer le retour des terres confisquées, à la mère-patrie, en 1975, par le biais d'un processus procédurier on ne peut plus légal, légitime et dûment confirmé, à partir de la décolonisation des enclaves de Tarfaya en 1958 et Sidi Ifni en 1969. Cependant, l'Algérie qui n'existait pas avant 1962 et dont les pourtours furent tracés par les colons tricolores pour cette nouvelle carte montée de toutes pièces par leurs soins, en a voulu autrement, à travers ses voracités expansionnistes, étant un régime militariste belligérant. Pour parvenir à ces convoitises sournoises, elle se déguise en entité «révolutionnaire» belliqueuse, s'alignant au camp de ses pairs africains et sud-américains qui arborait les slogans «anti-royalistes» en vogue à l'époque, tel que « le front de libération nationale ». C'est ainsi que la soldatesque algérienne s'en est prise à son voisin de l'ouest, en tant que monarchie par le truchement de la création, de l'hébergement, de l'armement et du financement d'un groupuscule de séparatistes, durant presque cinquante ans. « Comment peut-on imaginer un pays qui a été « confectionné », de bout en bout par les occupants, est censé savoir ce qu'est l'intégrité territoriale, alors que lui-même n'a jamais été un pays, depuis l'empire ottoman à la république gauloise?», rétorquait Omar Hilal, l'illustre diplomate marocain à son locuteur algérien sur le pupitre onusien. Une peine perdue pour un pouvoir quine cesse de broyer du pain noir, au moment où toutes ses balivernes tombent une à une, comme des feuilles d'automne. Pendant ce temps, le Maroc ne se soucie point que des avancées de l'urbanisation, de la structuration et du développement de son Sahara. L'heure de la levée du masque de la duperie sonnera bientôt le glas, au grand malheur d'un peuple algérien qui aura ingurgité la menterie des caporaux, des décennies durant, sans scrupule pour un mirage qui ne se dissipera jamais en réalité !