Tout en se recueillant sur les âmes des victimes du drame de l'avion militaire crashé, mercredi dernier, quelques minutes après son décollage d'Alger, on ne saurait s'indigner, une fois n'est pas coutume, face au canular éhonté de la junte algérienne. Prétendant depuis des lustres son «impartialité» par rapport au conflit perpétré au Sahara marocain, le régime expansionniste de l'est vient d'essuyer un cuisant camouflet mis à nu par le crash de l'appareil à bord duquel prenait place une trentaine de dirigeants séparatistes du Polisario à destination de Tindouf. On ne peut alors réfuter, par tous les alibis sournois que tenteraient d'inventer les scélérats de l'hégémonie de la région, cette nouvelle duperie qui ne dit pas son nom. Quel lexique «pacifique» oseraient-ils encore emprunter pour éluder leur forfait immonde ? L'implication dans des manœuvres anti-marocaines ne souffre d'aucune contestation ! La flopée de l'entité fantoche dont certains occupaient des postes clés au sein de sa hiérarchie, prenait part à ce vol en direction du camp de la dérision, après s'être approvisionnée en plan d'hostilité envers sa mère-patrie et quelques denrées subsidiaires pour maintenir en vie les séquestrés. Ce nouveau sobriquet des militaristes algérois, qui fait actuellement le tour du monde, remet au pied du mur cette éternelle mystification fomentée, en toutes pièces, contre l'intégrité territoriale du Maroc. La communauté internationale est largement mise en garde contre ces balivernes qui ne cessent de sentir le roussi, notamment au sein du continent africain dont nombre de pays finissent par s'en rendre compte et leur fausser compagnie. Cette obstination à s'en prendre à la marocanité des provinces du sud récupérées fait obstruction à tout sens de mesure chez les généraux au pouvoir en Algérie qui rêvent de se frayer une issue sur l'océan Atlantique, par le truchement de l'annexion d'une partie du territoire d'un pays souverain. Pendant ce temps, «le Maroc est dans son Sahara et ce dernier est dans sa Nation !», comme rétorquait fermement le Monarque à l'adresse de ces utopistes du Grand Soir. Le crash de l'avion militaire algérien qui révèle, sans ambages, la connivence abjecte avec des protégés réduits en cendres (qu'ils reposent en paix, quand même!), ne constitue, en fait, qu'un crash, parmi tant d'autres en série, de la visée monopoliste des galonnés d'Alger qui, à défaut de s'atteler aux problèmes internes qui déchirent leur pays, s'acharnent à s'agripper à leur vain faux-fuyant contre leur voisin, uni et déterminé pour parachever, dans la justesse, ce dossier artificiel.