Mohammed Briouel (né en 1954 à Fès) est un musicien, un chef d'orchestre et un pédagogue marocain de musique savante Gharnâti. Il est notamment lauréat en 1986 du Prix du Maroc pour une publication d'un ouvrage traitant du «Nubat Gharibat Al Husayn» où il a transcrit et annoté les 11 noubas du répertoire arabo-andalous. En 1963, Mohammed Briouel étudie la musique, aux côtés du célébrissime Haj Abdelkrim Raïs, disparu en 1996. Il est le premier marocain à recevoir le premier prix de solfège et le prix d'honneur en musique arabo-andalouse. Il dirige le Conservatoire de Musique de Fès, où il enseigne également le solfège. En 1986, Briouel obtient le Prix du Maroc pour la publication de son ouvrage d'étude, Musique Andalouse Marocaine : Nouba Gharibat Al Husayn, dans lequel sont retranscrites en notation occidentale et pour la première fois, les onze noubas andalouses. Ces dernières années, c'est avec son propre orchestre, l'Orchestre arabo-andalou de Fès que Briouel se produit au Maroc et à l'étranger, dans le double contexte de la musique arabo-musulmane et aussi de la musique sépharade, en compagnie d'artistes de traditions juives tels que Albert Bouhadana, Emile Zrihan, ou encore Françoise Atlan[3], fidèle à cette vieille tradition marocaine d'ouverture et de tolérance qui s'est développée dans tout le Maroc (vu la très large majorité d' arabo-andalous installés dans ce pays) notamment avec la contribution de la communauté judéo-marocaine. Héritier du grand maître de l'école arabo-andalouse de Musique gharnati feu Hadj Abdelkrim al-Raïs, il accompagne Françoise Atlan non seulement dans les recherches sur la tradition poétique et musicale judéo-marocaine qu'elle mène à Fès depuis sept ans, mais aussi dans l'interprétation des chants. Il a regroupé depuis quelques années de jeunes chanteurs de Fès, au sein d'une chorale qui s'est déjà produite avec succès dans les éditions passées du Festival des musiques sacrées de Fès. Il participe tout au long de sa carrière à de nombreux festivals internationaux et obtenu plusieurs prix et distinctions. Il obtient en 1986 le Prix du Maroc pour la publication de «Nubat Gharibat Al Husayn», un ouvrage consacré à la musique andalouse marocaine, après avoir pendant plus de 10 ans réalisé la transcription en notation occidentale de onze noubas.