Le Maroc change, le train de réformes est en marche ! Ainsi, Mohand Laenser, ministre d'Etat et secrétaire général du Mouvement populaire fait son appréciation des chantiers de réformes entamés dans notre pays. Selon le SG du MP, la position du Maroc se consolide de jour en jour sur le plan diplomatique, de plus en plus d'Etats reconnaissant la viabilité de son initiative d'autonomie du Sahara. Concernant la signification que prend aujourd'hui la célébration de la fête du Trône, Mohaned estime que dans la célébration de la Fête du Trône, il y a toujours deux significations : « L'une est pérenne et complètement détachée de l'année de célébration, parce qu'elle vient rappeler la communion entre le peuple et la dynastie alaouite, communion forgée par la lutte commune pour la liberté et l'indépendance. L'autre signification est beaucoup plus conjoncturelle, puisque c'est l'occasion de faire le bilan d'un an de réalisations et de chantiers. Et, sur ce plan, le règne de S.M. Le Roi Mohamed VI, depuis 11 ans, est riche en réalisations, réformes et chantiers de développement. Donc, pour nous, marocains, la célébration de la Fête du Trône en 2010 est un évènement de fierté et d'encouragement pour accompagner l'œuvre d'édification du Maroc moderne conduite par S. M. le Roi». A propos de l'impact des grandes réformes engagées par le Maroc, particulièrement dans le domaine socioéconomique, M. Laenser souligne qu'il serait «prétentieux de vouloir faire l'inventaire des réformes institutionnelles, économiques et sociales qu'a connues le Maroc au cours de cette dernière décennie ». Et d'ajouter que l'importance et l'impact de ces réformes se résument en une seule phrase que prononcent surtout les non résidents qui reviennent au Maroc, même après un laps de temps court : « Le Maroc change beaucoup…et en bien ! ». Certes, «on ne peut pas dire que toutes les réformes sont achevées, mais la volonté est affichée et le train est en bonne marche», a-t-il ajouté. S'agissant de la prochaine configuration régionale du Maroc, M. Laenser pense que «le prochain découpage régional du Maroc sera avant tout politique et consensuel. Il n'y a pas au Maroc de régions historiques, ni de minorités localisées territorialement. Les grands ensembles naturels sont, eux-mêmes, très diversifiés et peu homogènes. Le développement est également déséquilibré et concentré sur les façades maritimes». Donc un découpage, précise-t-il, «techniciste» sur la base d'équilibres économiques ou ethno-démographiques ne sera pas valable. A partir de là, affirme-t-il, il faudra se concerter et ne pas partir avec des a priori, à savoir diminuer ou augmenter le nombre de régions actuelles. Concernant l'évolution du dossier du Sahara, le SG du MP estime que la position du Maroc se consolide de jour en jour et que de plus en plus d'Etats reconnaissent la viabilité de l'initiative marocaine d'autonomie locale. Cela étant, met en garde M. Laenser, la vigilance doit rester de mise, car le fait pour l'Algérie et le Polisario de refuser de s'engager dans les négociations pousse au maintien du statu quo, ce qui pourrait conduire à une certaine lassitude de la communauté internationale.