Coopération hispano-marocaine Saoudi El Amalki L'Espagne s'enhardit à profusion pour mettre à contribution le dessein commun qui l'unit à son partenaire d'au-delà du Gibraltar. Selon la récente sortie médiatique en direction d'une presse ibérique, Isabelle Rodriguez Garcia, la ministre espagnole de la politique territoriale et porte-parole du gouvernement, a confirmé que «le Maroc constituait, sans nul doute, un partenaire fiable et voisin !». Une révélation sans ambages qui confirme la réciprocité de la coopération multidimensionnelle entre Rabat et Madrid. «Il est bien primordial de renouer d'excellents rapports avec notre compagnon, non seulement en matière de gestion des flux migratoires, mais également dans les diverses dimensions économiques », poursuivait sur un ton plutôt admiratif, la diplomate d'outre-mer, tout en affichant un profond sentiment d'assurance quant à la primauté des relations mutuelles dont l'authenticité semble réjouir et combler le camp madrilène. Il est bien clair que le chef du gouvernement, Pedro Sanchez, depuis sa visite officielle dans le royaume à la rencontre du Souverain, ne s'est jamais suffi à se focaliser sur son contournement législatif pour appuyer l'engagement pro-saharien mis en branle, conformément à la feuille de route afférente à la fortification des échanges entre les deux riverains de la Méditerranée. En fait, la déclaration commune, conclue aux termes des négociations, par les deux chefs d'Etats, « est en passe de sceller une nouvelle ère des relations bilatérales davantage consolidées ». Ce à quoi tenait résolument, le chef exécutif de la péninsule qui parvient par la suite, à faire soutenir sa position claire, en faveur de l'intégrité territoriale du Maroc, par le conseil des députés espagnols, décrochant, de ce fait ainsi un large appui au sein des institutions constitutionnelles et ses principales entités politiques de la majorité (PSOE), comme de la minorité (PP), en direction de l'approbation à une adhésion écrasante, (252 voix sur les 333), à partir de la résolution selon laquelle les parlementaires furent conviés à trancher sur la révision de la position du gouvernement approbatrice de l'initiative marocaine relative à la question du Sahara. Ce rejet amplement majoritaire et substantiellement décisif sonne le glas dans le camp des contestataires tant au niveau de la haute sphère espagnole que de la junte militariste algérienne. Il consolide bel et bien la voie du «retour à la raison», prônée par les décideurs de l'autre côté de la rive de la Méditerranée et mettrait désormais fin à la course chimérique que convoitent vainement les adeptes des mirages séparatistes des deux nations, vouées à vivre ensemble dans la paix et le bon voisinage.