Saoudi El Amalki Depuis déjà des décennies, on aura, sans nul doute, retenu dans le secteur de l'éducation nationale, l'émergence des compétences de haute facture de civisme. On en citera, sans la moindre hésitation, à la préfecture Agadir Ida Outanane, une flamme illuminée qui ne cesse de consentir un travail colossal avec altruisme et assiduité hors pair. Khadija Benhami, car c'est d'elle qu'il s'agit, se fait remarquer par le potentiel immense dont elle regorge en termes d'échange, de partenariat et de savoir-faire. A mesure qu'elle se rend utile au service des causes suprêmes de l'école marocaine, elle en ressent une profonde satisfaction et en fait le partage dans son multiple entourage. Dotée de tempérament cordial et avenant, khadija se donne corps et âme pour transcender dans le but de magnifier la mission à laquelle elle s'attelle, avec cœur et sacrifice. Récemment, elle s'ingénie à mettre sur pied une action qui lui tient tant à cœur, celle d'asseoir dans le sillage de l'adaptabilité de l'apprentissage au sein du milieu rural, un projet à multiples dimensions. En fait, il est question de mettre en avant des espaces bioclimatiques, dans les patelins reculés de la campagne, en parfaite adéquation avec ses spécificités intrinsèques. En sa qualité de responsable dynamique de ce volet partenarial, elle met tout le paquet afin de réussir cette entreprise de haute qualité en collaboration avec une pléiade d'architectes bruxellois qui côtoient les résidents de douars jusqu'à la conclusion des chantiers. Au cours de cette cohabitation conviviale avec les gens de villages, les bénévoles belges sont amenés à faire des choix de matériaux appropriés au climat et à la nature. Cette activité de haute facture citoyenne est porteuse de dimensions diverses tant fécondes que judicieuses. Tout d'abord, on relève la dimension pédagogique qui tend à la du préscolaire de 4 à 5 ans en milieu rural. Ensuite, la dimension environnementale qui consiste à faire usage des matières premières pour la construction des espaces naturels et sans pollution, ce qui amène à la dimension sociale qui permet aux femmes de vaquer à la quête d'opportunités de travail aux coopératives locales, après s'être rassurées de leurs enfants dans cet espace du préscolaire, puisque la région est très riche en arganiers à même de procurer des postes aux hommes et de les former à la technique des fondations bioclimatiques. En plus, la dimension économique si l'on sait que ces constructions n'ont pas besoin d'énergie de chauffage ou bien de refroidissement, étant donné que la température demeure fort tempérée à longueur de journée, vu l'état robuste des murs de plus de 80 cm. Enfin, la dimension culturelle qui vise à pérenniser le cachet architectural patrimonial. Voilà donc à quoi se livre une grande dame du secteur dont l'empreinte n'est plus un secret pour personne, certainement pas pour le ministre de tutelle dont il garde un bon souvenir dès lors qu'il s'est à coup sûr, réjoui de toutes les explications émises à son intention !