Clôture C'est aujourd'hui vendredi que prennent fin les travaux de la 39ème édition du Salon internationale de Tourisme Top Resa. Une rencontre des professionnels de tous bords qui s'est déroulée en grande pompe, en présence de plusieurs dizaines de pays de tous les coins du monde. Le Maroc, représenté par l'Office, avec un personnel avenant et cordial, un chef cuisinier et un calligraphe légendaires, en compagnie d'une flopée de CRT du pays, tous mobilisés, engagés et déployés en force pour ce rendez-vous d'envergure. On appréciera le dynamisme du Stand Agadir, animé par des opérateurs dont tout particulièrement Belkbir, un vieux routier ayant roulé sa bosse dans la profession, des décennies durant, Bensoussane, secrétaire générale du CRT, Tizniti, jeune et actif professionnel de la région et bien d'autres. Cette présence distinguée a donc permis l'échange des expertises, dans le domaine, surtout que la destination Agadir est bien riche en produits captivants et en loisirs distrayants. On aura saisi l'opportunité de remettre d'aplomb le marché français dont l'attractivité sur Agadir n'est plus à démontrer. Conférences thématiques Au côté des expositions qui occupé la vaste esplanade de la foire, en présence des immenses stands du Brésil, d'Argentine, d'Espagne..., le salon a pareillement mis en place une panoplie de conférences thématiques, animés par des promoteurs et des experts en matière des voyage, étalés sur plusieurs halls de ce gigantesque espace. Dans ce sens, on notera le pertinent échange qui a marqué le thème voyage loisirs, intitulé «Le capital humain au cœur du tourisme : enjeux et perspectives». Cette conférence à laquelle a pris part un parterre d'opérateurs et intervenants du secteur fut animée par Marie Le Bihan, animatrice régionale du réseau des offices de tourisme CRT centre-Val de Loire, Marie Allantaz, directrice de l'ESCAET, E4cole Supérieure de Commerce et d'Administration des Entreprises du Tourisme et Phillipe Sangouard, directeur général, Kappa Club et Boomerang Voyages. Ces communications, chacune sous son angle de traitement spécifique, a mis l'accent sur l'importance impérative de la formation, de la formation continue, de l'accueil, du service et de la relation humaine du personnel qui devient, ainsi, un moteur du voyage. Le CRT d'Agadir Souss Massa On reviendra sur le rôle primordial de toute cette dynamique à laquelle s'attelle, avec brio et panache, le Conseil Régional de Tourisme d'Agadir Souss Massa, en dépit du départ contraignant de certains acteurs de marque pour des raisons professionnelles et sanitaires. Il faut bien reconnaitre que cette entité renferme des promoteurs de haute facture, épris de bénévolat et de détermination, ainsi qu'un personnel de grande dimension, en matière de savoir-faire et de civisme, notamment, entre autres, Amina, Saadia qui sont constamment au four et au moulin pour toutes les activités du secteur si délicates et lourdes soient-elles. On ne saurait non plus passer silence le travail titanesque de la directrice, fraichement nommée à ce poste crucial, Asmâa Oubou, une véritable abeille généreuse secrétant, sans compter, finesse, grâce et persévérance. Toute cette équipe qui, des années durant, s'acharne à impulser le secteur dont des dysfonctionnements continuent à contrarier, à plus d'un titre. Il convient alors de mettre en valeur cet apport incommensurable du CRT, en le dotant de tous les moyens nécessaires, car personne d'autres ne pourrait s'y substituer, en matière de capacité cognitive et comportementale du domaine. La création d'une société appelée à transcender la même mission serait une redondance nocive dans un département ayant besoin surtout de créativité, d'altruisme et de valeurs humaines, loin de bureaucratie et de médiocratie administrative. Tourisme rural Il est communément convenu que la première station balnéaire du Maroc s'appuie essentiellement sur les deux piliers de choix à savoir le soleil et la mer. Toutefois, il n'en demeure moins évident que le tourisme rural est en passe également de tenir la dragée haute à cette exclusivité dont commence à pâtir Agadir, depuis un certain moment. On citera, dans ce sens, la notoriété dont font preuve certains promoteurs dans ce domaine de l'arrière-pays, notamment l'expérience de référence Hassan Aboutayeb, consultant en tourisme et développement durable et fondateur de l'écologie Atlas Kasbah, un jeune professionnels qui a fait ses preuves dans le secteur et dont la réputation est portée en modèle dans le royaume voire à l'échelon mondial, puisque il s'est vu décerner des distinctions de reconnaissances par des organismes de haute renommée. Son excellente touche dans le réseau régional de tourisme rurale, instance créée sous la tutelle du conseil régional Souss-Massa, est citée en exemple, dans le sillage de l'expansion de l'écotourisme. A cet égard, on ne saurait non plus perdre de vue l'expérience régionale dont le CRT est précurseur, en l'occurrence le PATI dans la zone d'Imouzzer, au niveau des gîtes, des auberges, des randonnées et des sentiers pédestres. Dans ce sens, on croit bien savoir que le CRT s'apprête à mettre en place une ambitieuse action, en matière de signalétique en vue de relancer cette opération qui, sans doute, encouragerait davantage le tourisme rural et le développement durable, en général, en collaboration avec les communes rurales, plus particulièrement celle d'Imouzzer. Il faut bien dire que cette épreuve est censée connaitre regain de cause, d'autant plus que notre pays est désormais cité en exemple de protecteur acharné de la nature et combattant farouche de la lutte contre le dérèglement climatique. Paris: Saoudi El Amalki