Oussama Zidouhia Quatre ans se sont déjà écoulés depuis l'arrivée de Vahid Halilhodzic sur le banc de la sélection marocaine, et ce dernier semble toujours indécis tactiquement. En effet, lourdement défait par la sélection américaine (3-0), Vahid semble avoir été dépassé une fois de plus par les événements. Le coach bosniaque a tout simplement payé le prix de son entêtement à vouloir préserver un groupe constitué de joueurs qui manquent cruellement de compétitions, ou qui ne méritent tout simplement pas d'être convoqués. Un match amical devrait servir à incorporer de nouveaux éléments au sein de la sélection, afin d'essayer de nouvelles choses et être tactiquement constant. Cependant, avec coach Vahid, rien ne change, le même 11 de départ ou presque, un 3-5-2 qui n'a jamais semblé donner satisfaction tant au niveau défensif qu'offensif, et tout cela après 4 années passées à la tête de la sélection... Les Etats Unis ont ouvert la marque par le biais de Brenden Aaronson à la 26e minute, avant que Timothy Weah ne double la mise 6 minutes après. Le coup de grâce a été l'œuvre de Haji Wright qui a inscrit un penalty à la 64e minute de la rencontre pour ses débuts avec les USA. Le Maroc a tenté de réagir mais sans vraiment être impactant. Au retour des vestiaires, Selim Amallah a même raté un penalty obtenu par Soufiane Rahimi. Cette rencontre face aux USA (15e au classement FIFA) devait servir de leçon pour le dernier match de la phase de groupes du Mondial contre le Canada. La réaction du Maroc sera attendue lors des éliminatoires de la CAN 2023 contre l'Afrique du Sud (9 juin) et le Liberia (13 juin). Après la fin de la rencontre, Vahid s'est confié à Arryadia concernant la défaite : «On n'était pas aussi mauvais que le résultat le montre. On était moins réaliste mais je savais dès le départ que ce serait difficile. Surtout physiquement, on n'est pas au top de notre forme. Dans le jeu, on a eu tellement de possibilités de marquer. Malheureusement, on n'a pas su le faire. Peut-être que ça va nous réveiller car on prépare la Coupe du monde. Peut-être que ce n'est pas une mauvaise chose, pour un peu se calmer et être un peu réalistes et objectifs car la Coupe du monde, c'est autre chose. (...) Si on n'est pas au top physiquement, on a aucune chance de faire quelque chose.»