Leadership, innovation et impact : l'EMI célèbre l'entrepreneuriat des jeunes    Mohamed Ali Bensouda nommé Secrétaire Général de la CDG    ZEEKR Lance ses Véhicules 100% Electriques au Maroc    Qatar : Un petit Etat par sa taille, mais grand par ses contradictions    Le Maroc se dirige vers une avancée militaire majeure avec l'acquisition des chars K2 sud-coréens    Affaire Tazi : la Cour d'appel écarte l'accusation de traite d'êtres humains    Réassurance : La SCR devient Atlantic Re    Il est temps d'en finir avec le terrorisme frériste au Maroc    CAN 2025 : le Maroc active plus de 120 projets    BMCI: AGR maintient sa recommandation d'achat du titre    Procédure pénale et violence contre les femmes : Ce que cache l'article 41-1    Polisario : Sans salaires, les enseignants sont en grève    Escobar du Sahara : Naciri dénonce une conspiration autour de la villa de Californie    Fraises congelées : le Maroc rafle la mise au Japon    Agriculture durable : comment renforcer les chaînes de valeur en Afrique ?    Propriété intellectuelle : le Maroc leader en Afrique en 2025    Le Maroc s'intéresse au char sud-coréen K2 Black Panther    ODT appelle à un dialogue social urgent pour réformer la SNRT et protéger les droits des employés    Signature d'un accord stratégique entre la Banque Centrale de Mauritanie et la Bourse de Casablanca    Un centre de recherche américain : des appels croissants pour classer le Polisario comme organisation terroriste en raison du soutien de l'Iran et de l'Algérie et de ses liens avec des groupes extrémistes    Trump suspend l'accord TikTok en attendant une issue au conflit commercial avec la Chine    En crise avec l'Algérie, le Mali accueille une réunion militaire de l'Alliance du Sahel    Casablanca : Mobilisation contre l'arrivée d'un navire chargé d'armes pour Israël    UE-USA : la guerre commerciale de Trump bouscule les plans de la BCE    La Slovénie exprime sa grande appréciation pour le leadership de Sa Majesté le Roi et pour le rôle du Royaume du Maroc comme acteur déterminant de stabilité régional    Lionel Messi révèle pourquoi il n'est pas retourné au FC Barcelone    RC Lens : Neil Aynaoui sur le départ ? Le club envisage une vente cet été    CAN U20 : Les Lionceaux de l'Atlas visent la couronne continentale avant le Mondial    High Atlas Ultra Trail 2025 : Le sport au service du développement territorial    Football : les agents des joueurs du continent préparent leur conclave à Rabat    Le Maroc améliore ses stades et ses villes en vue de la CAN 2025    Nasser Bourita : un éclat diplomatique lors d'une tournée européenne ayant couvert six pays en une seule semaine    Xi Jinping et Hun Manet s'accordent sur le renforcement du partenariat stratégique global    El enfado de Bourita contra los aliados del Polisario en España    Le temps qu'il fera ce vendredi 18 avril 2025    Moroccan FM Bourita slams Polisario allies in Spain    DONGFENG MAROC entrega el primer minibús 100 % eléctrico en el Reino    Affaire Salma : Ghadir condamnée à neuf mois de prison ferme    Dislog Group and Morocco's 40 Under 40: a strategic alliance for Morocco's future    Jazzablanca 2025 : Casablanca va vibrer au rythme d'un line-up d'envergure internationale    Wizkid et Lojay enflammeront Mawazine 2025 avec la puissance pure de l'Afrobeats    De Tanger à Casablanca, Leïla Slimani en tournée pour présenter le dernier opus de sa trilogie    SIEL 2025 : De nombreux éditeurs mettent la Palestine à l'honneur    SIEL 2025: Les MRE, acteurs clés de la culture marocaine (Driss El Yazami)    Festival : les "Renaissances" des musiques sacrées    Expositions : We Arty conjugue la création artistique à Marrakech    SIEL 2025 : Le prince Moulay Rachid préside l'ouverture de la 30e édition    Le ministre des Affaires étrangères espagnol salue la solidité des relations avec le Maroc et les qualifie de "meilleures de l'histoire"    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'ancien Premier ministre pakistanais mobilise ses troupes
Publié dans Albayane le 29 - 05 - 2022

Evincé du pouvoir le 10 Avril dernier à l'issue d'une motion de défiance du Parlement, Imran Khan, l'ancien Premier ministre pakistanais et ancienne gloire nationale du cricket, refuse toujours de reconnaître sa défaite en invoquant le fait qu'il ferait l'objet d'un complot ourdi par l'étranger.
Accusant les Etats-Unis d'avoir prêté main-forte aux « pilleurs » du Pakistan, que sont Nawaz Sharif et les familles Bhutto-Zardari, pour l'écarter du pouvoir, l'ancien chef de l'exécutif pakistanais exige la dissolution de l'Assemblée nationale et appelle ses compatriotes à descendre dans la rue pour faire tomber le gouvernement et pour exiger la tenue d'élections anticipées.
Ainsi, en dépit de l'interdiction de tout rassemblement émise par les autorités d'Islamabad, Imran Khan avait organisé, mercredi dernier, dans tout le pays, une « marche des libertés » qui, dès le lendemain, avait fini par atteindre la capitale où l'armée avait été déployée en force.
Cette « marche » ayant donné lieu à de multiples affrontements dans diverses villes du pays, l'ancien Premier ministre pakistanais avait menacé de faire sortir, de nouveau, dans la rue, deux millions de personnes avec pour seul objectif de faire tomber le « gouvernement importé », installé par une « conspiration étrangère », si l'organisation d'élections anticipées n'est pas annoncée, par le gouvernement de Shehbaz Sharif dans un délai de six jours.
Son successeur qui n'a pas l'intention de céder a, dès le lendemain, rappelé, aux députés de la chambre basse du Parlement, que la date limite pour la tenue des élections législatives est fixée à Octobre 2023 et qu'à ce titre, il ne compte point se plier aux injonctions d'Imran Khan qu'il accuse de vouloir déclencher une guerre civile en ce moment où le pays fait face à une conjoncture économique particulièrement défavorable.
Comptant 227 millions d'habitants et fragilisé par la pandémie du Covid-19, le Pakistan connaît, en effet, un endettement et une inflation record qui le mettent au-devant d'un risque de défaut de remboursement de sa dette – pour la deuxième fois de son histoire – et souffre, également, d'un amenuisement de ses réserves de change si bien qu'avec 10,1 milliards de dollars, il n'a pas de quoi couvrir plus de deux mois d'importations alors que les pourparlers qu'il a menés, du 18 au 25 mai, au Qatar, avec le FMI, au titre du déblocage d'une nouvelle tranche d'un prêt de 6 milliards de dollars conclu en 2019, ont été un échec dès lors que ce dernier lui a demandé d'entreprendre des réformes douloureuses comme la suppression des subventions sur le carburant et l'électricité que le gouvernement d'Imran Khan avait mises en place en Février dernier et qui grèvent lourdement les finances du pays qui souffre, par ailleurs, d'une sous-collecte structurelle des impôts. Autant de mesures que le gouvernement se trouve dans l'incapacité de mettre en œuvre de peur de provoquer la colère des habitants qui sont déjà fortement secoués par une importante hausse des prix des denrées alimentaires.
La situation s'étant, par ailleurs, envenimée en plusieurs endroits du pays et de la capitale notamment, la Cour Suprême a ordonné au gouvernement de Shehbaz Sharif de laisser les marcheurs se rassembler à Islamabad, loin des bâtiments ministériels fortement protégés, et de libérer les quelques 1.700 personnes arrêtées, par la police, lors des perquisitions qu'elle avait effectué, dans la nuit de lundi à mardi, dans les maisons des partisans du Mouvement du Pakistan pour la Justice (Pakistan Tehreek-e-Insaf – PTI) fondé par Imran Khan en 1996.
De quoi demain sera-t-il fait au Pakistan au vu de la très forte détermination de l'ancien Premier ministre pakistanais et de celle que lui oppose son successeur ?
Attendons pour voir...


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.