Le processus de rupture de tout rapport avec notre pays se poursuit de manière vindicative par le pouvoir militariste de l'Algérie. Cette attitude haineuse a pris ses racines depuis déjà l'ère de Houari Boumediene et s'est mise au concret, à travers une ribambelle de faits perfides et ingrats à l'égard d'une nation voisine qui pourtant, lui vouait constamment une profonde amitié à tout rompre, en dépit des aléas de l'histoire. En effet, cette série de malignités acrimonieuses a démarré en 1994, par la fermeture des frontières terrestres puis, récemment aériennes et enfin, le bris pur et simple des relations diplomatiques. Et comme dit l'adage : l'appétit vient en mangeant, la junte, par le biais de son guignol, ne daigne pas non plus de procéder à la non reconduction du contrat dudit gazoduc Maghreb/Europe afin de «sanctionner» croit-on, son voisin sans s'apercevoir, en réalité que c'est en fait, l'Espagne qui en serait la plus lésée par ladite sanction, puisque le taux de cette matière, voué au Maroc, ne dépassant guère 7%, est aisément compensable par autres issues à portée de main. De même, on vient de décréter une instruction adressée dans la précipitation, à la société Sonatrach, selon laquelle il a été décidé de rompre son contrat de coopération avec l'Office National d'Electricité et d'Eau Potable (ONEE). Décidément, le régime algérien se lance dans une animosité enragée de s'en prendre perversement au pays, par tous les moyens les plus immondes. Il ne fait que s'engouffrer dans un isolement mortifère, attisé de jour en jour, par les agitations internes du peuple algérien en rébellion contestataire et les gifles de camouflets qu'il ne cesse de concéder à la scène universelle dont le dernier en date fut la résolution onusienne 2602 du conseil de sécurité internationale, selon laquelle la mission de la Minorso était prolongée d'une année supplémentaire, tout en réitérant l'appel de recenser les incarcérés des camps de Tindouf. Une décision en faveur de laquelle, treize membres ont manifesté leur adhésion, alors que la Russie amendait sa position, en s'abstenant au lieu de s'y opposer tel qu'on pouvait s'y attendre peut-être, ou encore de brandir la carte du veto et que la « petite » Tunisie, quant à elle, pliait l'échine sous l'enclume de l'abstention traîtresse. Il va donc sans dire que la junte prend l'eau de toutes parts et accuse une panoplie de raclée des plus atterrantes tandis que de l'autre côté, le Maroc emmagasine, dans la quiétude, son répertoire garni de prouesses et de prestances aux plans de la diplomatie raisonnée, de la conduite mesurée, du front ascendant, de l'action gagnant-gagnant avec ses multiples et différents partenaires. Il n'a pas de temps à gâcher pour une horde dont la perversion est à son paroxysme !