On croit bien savoir que le Souverain se serait incessamment mis le cap sur Agadir pour y jeter l'ancre, juste après les fêtes de la rupture du jeûne. L'occasion de faire le point sur l'état d'avancement inhérent au programme de développement urbain de la ville dont l'exécution fut amorcée depuis déjà un peu plus d'un an. D'autre part, il serait sans doute, question de la mise en marche du projet rarissime de la station de dessalement d'eaux de mer de la zone Chtouka Aït Baha, fin prête à s'opérer après avoir mis en essai des tours d'expérimentation avérées. Franchement et en toute honnêteté, il est à reconnaître que les travaux relatifs aux multiples et divers projets fonctionnent à une cadence soutenue, marquée par un volontarisme hors pair. Durant quasiment une douzaine de mois, la capitale du Souss est soumise à un réel défrichement dans tous les sens, au point de la transformer en un rucher à miel de la zone des Ida Outanane. Tout au long de cette période, en pleine astreinte pandémique, on s'y met à pied d'œuvre en faisant vrombir les engins, déblayer les décombres et élever les édifices, sous les yeux alertes du comité de pilotage qui, en plus des audiences de concertation et de suivi au quotidien, se rend à plein régime, sur les lieux pour examen et motivation. A ce rythme accentué, il est fort probable que, d'ici là, à fin 2024, date butoir du calendrier de la refonte, tous les aspects métropolitains de la ville auront, sans nul doute pris forme, au diapason du registre de « centralité » assigné, pourvu, bien sûr, que tous les bailleurs de fonds honorent leurs engagements. Il importe de rappeler la solennité des « griffes » apposées par les partenaires institutionnels, relatives à la convention-cadre sous la présidence du Monarque, en février 2020. De même, on ne cessera jamais de louer la dynamique époustouflante, conduite de pied ferme par le chef de file, en étroite synchronie avec l'ensemble des maîtres d'ouvrage de cette imposante édification citadine, en constante gestation. On ne le ressassera, non plus pas assez pour flagorner l'intérêt notoire et, pour autant, non sans mérite, dont jouit une ville, longtemps renvoyée aux calendes grecques, en matière de gros investissements publics. Certes, il ne fait point de brin de contestation sur le blocus chronique, lamentablement exercé sur la cité, durant des décennies, par le service central, rendu encore plus affligeant par la démission des décideurs régionaux aussi bien administratifs que représentatifs. Il ne fait certainement pas de doute, non plus, que ce regain de cause auquel s'attelle hardiment toute la ville par la Haute Sollicitude Royale, est transcendé à bras-le-corps avec brio et panache de cette symbiose locale tous azimuts. C'est, à coup sûr, la plus Haute Gratitude que l'on puisse réserver à cette visite Royale, désormais en rythme régulier, à la grande satisfaction de la communauté du Souss !