Le vendredi 19 mars 2021, des acteurs associatifs, des universitaires, des cinéphiles, des artistes se sont réunis, dans le respect de mesures sanitaires anti-Covid, au centre culturel Mohamed Abzika à Agadir pour une assemblée générale constitutive du Ciné-club Nour-Eddine Saïl. Après une présentation générale du projet, l'approbation après discussions des statuts, l'assemblée générale a élu à l'unanimité le critique de cinéma Mohammed Bakrim, comme président du nouveau ciné-club. La composition du bureau a été également adoptée ; il se compose de sept membres : Mohammed Bakrim, critique de cinéma, enseignant à l'ESAV de Marrakech (président), Mohamed Abdelkrim Oubella, universitaire, critique de cinéma (vice-président), Lahcen Bakrim, journaliste professionnel, acteur associatif (secrétaire général), Zineb Zitouni, journaliste, chercheure universitaire (secrétaire générale adjointe), Bouchra Elmokhtari, chercheure universitaire (trésorière), Isamail Nassib, acteur associatif, reporter audiovisuel (trésorier adjoint), Abderrezek Sakhi ; peintre plasticien (Assesseur). «Il s'agit de prolonger, au-delà du devoir de mémoire, l'héritage du père de la cinéphilie marocaine disparu en décembre 2020. Notre initiative souhaite ainsi répondre à une urgence, celle de proposer une alternative cinéphile, citoyenne pour que la prolifération des images dans la vie moderne puisse s'intégrer d'une manière harmonieuse aux autres facteurs d'information et de culture en favorisant l'esprit critique dans un environnement convivial, du vivre en commun, du partage et de transmission», explique les promoteurs de ce nouveau ciné-club. Et d'ajouter : «Il s'agit donc de contribuer à former le public futur du cinéma à plus de discernement, à plus de lucidité : former un regard Notre ciné-club intervient aussi dans un contexte local et régional ouvert sur un horizon chargé de promesses. En effet, notre ville Agadir est portée par une dynamique de rénovation et de développement global qui plaide en faveur d'une nouvelle dynamique culturelle; encourage à convoquer la culture comme composante essentielle de cette nouvelle résurgence. D'autant plus que c'est une ville qui a de grandes traditions de cinéma et cinéphilie; et ce n'est pas un hasard si l'un des monuments qui ont résisté au tragique tremblement de terre de 1960 est une salle de cinéma. Un message fort du destin. Une manière de signifier que le cinéma est par essence un art de résilience. Nous sommes les héritiers de ce fait symbolique : espoir et résilience sont le carburant de notre action».