La CEDEAO célèbre ses 50 ans    Campagne agricole 2024-2025 : la récolte céréalière prévue à 44 Mqx    HCP: légère hausse de l'inflation en mars    Fibre optique : les économies d'échelle tirent le très haut débit    ODD. Le Togo identifie ses opportunités    Burkina. Le gouvernement affirme avoir déjoué un « grand complot »    CAN U20: Le programme officiel dévoilé    Edito. Scénario hollywoodien    La RAM devient « Partenaire Global Officiel » de la CAF    Le Parlement de l'Enfant Marocain valorisé au Sénégal et au Libéria    « Ya Baba », le nouveau single signé DYSTINCT en collaboration avec French Montana    Cinéma : « The Wound » en compétition au Beirut Women Film Festival    Le réseau gazier national bientôt relié au Gazoduc africain atlantique    Robotique : L'équipe marocaine remporte le prix Peer Award à Houston    L'acquisition de Sheffield Wednesday par Anas Sefrioui n'a pas eu lieu    Lamine Yamal décroche le prix Laureus de la "Révélation Sportive de l'Année"    Lancement d'un programme de 28 MMDH dans le cadre de la vision « Aéroports 2030 »    La adquisición de Sheffield Wednesday por Anas Sefrioui no se llevó a cabo    Marruecos lanzará una licitación para una terminal de GNL en Nador    Accidents de la circulation : 27 morts et 2.890 blessés en périmètre urbain durant la semaine dernière    Naïma Ibn Yahya présente les axes majeurs du projet de politique familiale sociale    Les prévisions du mardi 22 avril    Le 4e Cycle de formation des observateurs africains des élections apportera une valeur ajoutée exceptionnelle à l'ensemble du continent    Décès du Pape François: Donald Trump ordonne la mise en berne des drapeaux américains    Lekjaa : les joueurs U20, "projet de l'équipe première pour la Coupe du Monde 2030"    Diagnostic génétique : le WES désormais accessible au Maroc    Conférence arabe du travail : Younes Skouri met en avant au Caire les principaux chantiers de l'Etat social    Sahara : Le Polisario bloque le passage à un convoi de la MINURSO    Espagne : Le Polisario souhaite une chute du gouvernement Sanchez    SM le Roi adresse un message de condoléances suite au décès du Pape François Ier    CAN U17 : La presse nationale salue unanimement le sacre des Lionceaux de l'Atlas    Espagne: Sin el aval del gobierno, el ejército crea un grupo de trabajo sobre la amenaza marroquí    France / Algérie : Panique à Alger    Décès du Pape François : son Argentine natale en pleurs, décrète 7 jours de deuil    Patrimoine : "Al Orjoza fi teb d'Ibn Toufail" inscrit au registre de la Mémoire du monde    Le régime algérien décrète la "mobilisation générale" après les mouvements de Wagner au sud : des généraux en difficulté et une escalade révélatrice de désarroi    De quoi la mobilisation générale en Algérie est-elle le nom ?    Des éléments du Polisario ouvrent le feu sur une patrouille de la MINURSO près de la frontière maroco-mauritanienne    Enquête française : le président algérien dans le collimateur après l'enlèvement d'un opposant en France    Patrimoine des pratiques alimentaires : Le Maroc au cœur d'un projet mondial de l'UNESCO    Le chanteur et compositeur Mohcine Jamal n'est plus    La Fondation émiratie "Kalimat" lance plusieurs initiatives pour promouvoir la lecture dans plusieurs villes marocaines    Mawazine 2025 : plusieurs stars internationales et arabes au rendez-vous    Quand la langue arabe se voit exclue de bon cœur d'une rencontre multilingue sur Meknès    Des centaines de milliers de Soudanais déplacés après le regain des violences dans le nord    Coupe de la CAF : Chaâbani satisfait de la victoire de la RSB, Madoui déplore des erreurs coûteuses    Royaume-Uni : des conservateurs appellent à "blacklister" le Polisario    Décès du pape François à l'âge de 88 ans (Vatican)    









Le «polisario» choisit la fuite en avant et se met à dos la communauté internationale
Publié dans Albayane le 12 - 11 - 2020

Plus que jamais isolés, contestés et terrassés par une cascade d'échecs diplomatiques et de revers aussi cinglants les uns que les autres, les nervis du «polisario», avec l'appui de leurs mentors, ont choisi la fuite en avant. En se livrant à des actes de briganderie dans une zone du territoire national marocain placée sous la responsabilité de l'ONU lors de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu en 1991, ils jouent à fond la carte de la provocation et de l'escalade dans un défi manifeste à la communauté internationale.
Face à ces actes de déstabilisation caractérisée, le Maroc fait preuve de sagesse et de sérénité, une position saluée par les membres du Conseil de Sécurité lors de l'adoption de la résolution 2548. Mais, le Royaume, ferme dans ses positions, n'acceptera nullement un changement du statut de la zone située à l'est et au sud du dispositif de défense, qui constitue une partie intégrante du territoire marocain.
Le Conseil de Sécurité et à travers lui la communauté internationale sont aujourd'hui témoins de ces actes gravissimes du «polisario», appuyé par l'Algérie, qui cherchent à déstabiliser toute la région et à torpiller tous les efforts des Nations Unies, déployés par leur Secrétaire général, visant à parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable, et fondée sur le compromis au différend artificiel sur le Sahara marocain.
Et pour cause, la situation est celle d'une violation dangereuse de la légalité internationale telle qu'incarnée par les résolutions du Conseil de Sécurité et les appels du Secrétaire général de l'ONU, le dernier étant en date du 23 octobre 2020.
Rappel des faits. Le «polisario» a dépêché un groupe de cent civils, femmes et enfants, étroitement encadrés par des éléments militaires lourdement armés, pour bloquer le trafic civil et commercial entre le Maroc et la Mauritanie.
La présence d'éléments armés dans la zone tampon, qui met en péril le cessez-le-feu, a été attestée et documentée par la MINURSO devant le Conseil de Sécurité. Ce blocage s'est accompagné d'actes de destruction de la route reliant les postes-frontière marocain et mauritanien, ainsi que de provocations à l'endroit des membres des Forces Armées Royales, des actes qui mettent gravement en péril la pérennité du cessez-le-feu en vigueur depuis 1991.
Les éléments du «polisario» ont, par ailleurs, ouvertement intimidé le personnel de la MINURSO, notamment par des jets de pierre contre un hélicoptère qui survolait la zone.
Une telle escalade est une violation caractérisée des cinq dernières résolutions du Conseil de Sécurité, qui ont exigé du «polisario» de respecter le cessez-le-feu et de s'abstenir de tout acte susceptible de déstabiliser la situation ou de compromettre la reprise du processus politique, et de se retirer immédiatement de la zone tampon de Guerguerate, une exigence formulée dans la résolution 2414, adoptée en 2018, et les suivantes.
C'est indéniablement des actes de défiance ouverte à l'endroit du Secrétaire général de l'ONU, qui a appelé à trois reprises à la préservation de la liberté de circulation civile et commerciale dans la zone tampon. Le «polisario» ne se cache pas de sa volonté de torpiller la légalité internationale, à travers ses appels à la guerre et son mépris ouvert du Secrétaire général et de la MINURSO, qui subissent des attaques en règle de la part des séparatistes.
Devant cette situation gravissime, le Maroc fait preuve de la plus grande retenue et de la plus grande sagesse. Cette position a été saluée par les membres du Conseil de Sécurité lors de l'adoption de la résolution 2548, laquelle exige, pour la cinquième fois, que le «polisario» s'abstienne de tout acte de déstabilisation dans la zone située à l'est et au sud du dispositif marocain de défense. Reste que les agissements du «polisario», appuyé par l'Algérie, sont naturellement une fuite en avant, face à une résolution du Conseil de Sécurité qui vient conforter l'approche marocaine s'agissant de la question de son intégrité territoriale.
Dans sa résolution 2548, le Conseil de Sécurité a fait preuve en effet, à la fois, de clarté et de constance. La clarté dans sa définition de la solution politique, qui doit être réaliste, pragmatique, durable, et fondée sur le compromis, et du processus exclusif qui doit y mener: le processus des tables rondes avec la participation du Maroc, de l'Algérie, de la Mauritanie, et du «polisario», appelés à rester engagés dans un esprit de réalisme et de compromis tout au long de sa durée et de sorte qu'il aboutisse.
Et la constance dans son appui à l'Initiative marocaine d'Autonomie, qualifiée dans la dix-septième résolution consécutive du Conseil de Sécurité comme sérieuse et crédible. En somme, la dernière résolution du Conseil de Sécurité n'a fait que signer la déchéance définitive des chimères de l'Algérie et du « polisario». Par sa fuite en avant, le «polisario» cherche aussi à se dérober à la pression de la contestation toujours plus grande dans les camps de Tindouf, où le groupe séparatiste ne se maintient qu'à la faveur d'une répression féroce facilitée par le pays hôte, qui lui a dévolu l'autorité sur les camps de Tindouf en flagrante violation du droit international humanitaire.
Mais, à la place d'un mouvement moribond, sans légitimité aucune, un mouvement alternatif, celui des Sahraouis pour la Paix, ne cesse de remettre en cause ses prétentions à la soi-disant représentativité.
Il s'agit également d'une fuite en avant face à une réalité immuable: celle de la marocanité du Sahara sur le terrain, avec des investissements colossaux dans le cadre du Nouveau Modèle de développement pour les provinces du Sud lancé par SM le Roi Mohammed VI en 2015, et de l'ouverture des Consulats généraux de seize pays africains et arabes dans les Provinces du Sud, qui constituent une affirmation sans équivoque de la marocanité du Sahara. D'autres pays rejoindront cette dynamique en ouvrant des Consulats généraux dans le Sahara marocain.
Signe de la fébrilité et du désarroi de l'Algérie, dont l'appui est seul garant de l'existence du «polisario», l'organe de presse officiel algérien, l'APS, ne cesse de se faire l'écho des gesticulations désespérées du «polisario».
Avec sérénité et détermination, le Maroc avancera dans la voie tracée par Sa Majesté le Roi s'agissant de la question de son intégrité territoriale. Car son respect de la légalité internationale n'a d'égale que sa fermeté inébranlable dans ses positions. Le Royaume ne cédera pas aux surenchères et aux provocations des autres parties qui cherchent à entraîner la région dans une spirale d'instabilité.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.