C'est désormais à la même vieille rengaine que recourt le polisario à la veille de chaque réunion du conseil de sécurité de l'ONU sur le dossier du Sahara marocain. En effet, en septembre, précédant le mois d'octobre, comme durant plusieurs semaines avant le mois d'avril, rendez-vous semestriels pour l'examen du rapport du secrétaire général de l'ONU sur la question du Sahara marocain, le polisario monte au créneau pour faire parler de ses thèses effritées. La manœuvre consiste à provoquer des bruits médiatiques qui seraient immédiatement véhiculés par l'agence officielle algérienne et amplifiés par des médias qui oscillent dans l'orbite du pouvoir à Alger pour faire croire aux séquestrés de Tindouf que «la cause» est toujours défendue. Mais, en fait, c'est le fonds de commerce qui est maintenu et entretenu pour continuer à bénéficier des aides humanitaires qui sont détournées par des dirigeants du polisario, en plus d'autres connexions avec des trafics en tous genres dans la région. A Alger, la manœuvre sert de manipulation pour détourner l'opinion publique algérienne de ses réelles préoccupations. Ainsi, à Alger comme à Tindouf, cette question est constamment instrumentalisée à des fins politiques et mercenaires. Chose qui est devenue le secret de Polichinelle. D'ailleurs, dès que ces manœuvres désespérées sont orchestrées, l'ONU réagit et rappelle à l'ordre les séparatistes du polisario. Samedi, le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres a enjoint aux séparatistes du polisario de ne point obstruer la circulation civile et commerciale régulière dans la zone tampon de Guerguerat, en réaction aux gesticulations du polisario et de ses relais dans la région. En janvier dernier, le secrétaire général de l'ONU a également rappelé à l'ordre le polisario quand il avait menacé d'entraver le passage du rallye «Africa Eco Race» entre le Maroc et la Mauritanie. En 2017, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a exigé, dans son rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara, le retrait complet et immédiat du Polisario de la zone tampon de Guerguerat. Il faut dire que les séparatistes du polisario ne ratent aucune occasion pour brouiller les fréquences médiatiques avec des provocations allant à l'encontre de la légalité internationale. En fait, le polisario ne cherchait qu'à provoquer des bruits médiatiques pour faire croire aux séquestrés de Tindouf que l'entité fantomatique existe toujours. Mais, la manœuvre n'a aucun impact sur le réel qui montre et démontre que cette thèse s'est complètement effritée. La seule voie du salut est de se rendre à l'évidence et de rendre les armes. B. Amenzou