Le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Réda Chami, a exposé, jeudi en conseil de gouvernement, un plan de travail visant à renforcer les investissements étrangers directs. Ce plan s'articule autour de huit axes et vise à encourager le partenariat intersectoriel afin de renforcer le plan Maroc-vision dans ce domaine en tant que facteur incitatif des investissements étrangers. Concernant le secteur industriel s'appuyant essentiellement sur l'offshoring, le ministre a indiqué que ce plan a pour but de renforcer et d'augmenter le nombre d'entreprises qui investissent au Maroc. Dans les secteurs automobiles, de l'aviation et de l'électromécanique, Chami a souligné que le Maroc ambitionne de drainer davantage d'entreprises se consacrant à l'investissement dans ce secteur. Le plan accorde également un intérêt aux secteurs des produits alimentaires, du textile et du cuir qui jouent un rôle vital dans le domaine des investissements au Maroc. L'accent sera mis par ailleurs, sur les secteurs du tourisme, de l'agriculture et de l'énergie, en insistant sur l'amélioration du climat des investissements. Ce plan ambitieux, a-t-il dit, décline les objectifs essentiels et les activités d'accompagnement pour chacune de ses composantes. Pour Mohamed Yaouhi, économiste enseignant à la faculté des sciences économiques d'Agadir, l'attraction des IDE ne doit pas se faire de manière hasardeuse. Pour attirer les investisseurs étrangers, l'effort du gouvernement doit être concentré sur la flexibilité et la modernisation de l'administration. L'équité de la justice et la qualification de la main d'œuvre ne sont pas en reste indique notre source. Pour cet économiste, il faut revoir la politique sociale et instaurer une politique de formation professionnelle à même d'agir efficacement sur la productivité et la rentabilité de la main d'œuvre. De même qu'il faut éviter de miser sur la sous-traitance.