Dix-huit Chinois ont été expulsés dernièrement du Rwanda par le président Paul Kagamé. Nombre de raisons ont conduit ce dernier à prendre cette décision, en autres, la maltraitance des travailleurs locaux et la saisie des terres agricoles. En effet, l'expulsion des dix-huit chinois a eu lieu après que Paul Kagamé, ait appris le traitement infligé aux travailleurs locaux par ces investisseurs. Il a découvert qu'en plus de les maltraiter, ils s'accaparaient également les terres agricoles de certains artisans. Aussi, a-t-on appris de plusieurs sources concordantes, qu'ils ont également usé de leur pouvoir pour faire travailler les ouvriers sans respecter les horaires adéquates. Et comme si cela ne suffisait pas, ils ont utilisé des pratiques datant de l'époque coloniale; faire travailler les ouvriers tels des esclaves. «L'Afrique est un continent pacifique, nous ne tolérons ni discrimination ni esclavage», a souligné le numéro 1 rwandais, pour justifier cette expulsion. «Ce pays est pour les Africains et ceux qui ont de bonnes intentions pour nous. J'ordonne à ces 18 chinois de rentrer et de ne jamais revenir! Les Rwandais doivent jouir de leurs droits dans leur pays!», a-t-il fait savoir à juste titre, pour attirer l'attention d'autres investisseurs qui seraient tentés d'investir en Afrique, en l'occurrence au Rwanda. Un message à forte valeur ajoutée. Pour Paul Kagamé, l'acte posé à l'endroit des dix-huit chinois devrait servir de leçon. Raison pour laquelle a-t-il ajouté, je cite: «Que ce soit une leçon pour les autres investisseurs chinois et autres. Respectez-nous et nous vous accueillerons de bon cœur!».