La 6e édition du Rendez-vous de Casablanca de l'Assurance tenue les 4 et 5 avril a mis le point sur les nouveaux risques jugés de plus en plus complexes auxquels l'activité est aujourd'hui confrontée. Aujourd'hui, les capacités locales doivent être activées pleinement. Le risque climatique reste au cœur des préoccupations des compagnies d'assurance. L'ouverture sur des frontières nouvelles est vivement recommandée pour faire face aux multiples défis de croissance inclusive et d'offres plus appropriées. Les professionnels de l'assurance sont unanimes sur la complexité des nouveaux risques dont la fréquence et la densité évoluent de manière remarquable. Le président de la Fédération marocaine des sociétés d'assurances et de réassurance (FMSAR) Mohamed Hassan Bensalah, l'a précisé lors de la séance inaugurale du 6e rendez vous de l'Assurance tenue à Casablanca mercredi et jeudi derniers. Pour lui, la profession reste aujourd'hui confrontée à de nouveaux risques dont ceux liés à la pandémie qui s'accentuent avec les flux migratoires et aussi les risques climatiques qui se multiplient à cause du réchauffement planétaire. D'où rappelle-t-il, la mise en place d'un dispositif de couverture contre les incidents catastrophiques qui utilisent toutes les capacités locales. Le président de la FMSAR affirme encore une fois le degré de maturité du marché marocain de l'assurance et de réassurance et ses perspectives d'avenir. Pour sa part, le ministre des finances et de l'économie, Mohamed Benchaaboun, a souligné la nécessité d'élargir les frontières du secteur de l'assurance et de renforcer ses capacités d'adaptation aux risques qu'il qualifie de plus complexes. De son avis, il serait préférable d'élargir les frontières du secteur de l'assurance et le mettre sur les rails de la croissance soutenable et résiliente. Dans son intervention, le président de l'Autorité de contrôle des Assurances et de la prévoyance sociale, Hassan Boubrik, a expliqué que le risque climatique est aujourd'hui préoccupant. Les superviseurs et les assureurs s'inquiètent des risques liés au climat à cause notamment de la méconnaissance de l'impact de ces risques et l'ampleur de la sinistralité qu'il peut causer et provoquer sur les économies et les sociétés. Pour cause, dit-il, « le risque lié au changement climatique tel que la hausse des températures s'apprête difficilement à l'exercice des calculs actuariels ». Pour rappel, une convention de partenariat technique a été signée mercredi entre la Fédération Marocaine des Sociétés d'Assurances et de Réassurance (FMSAR) et le Comité des Compagnies d'Assurances du Mali (CCAM). Cette convention couvre l'assurance Automobile, la formation professionnelle et l'échange de données.