La question du genre et de la consécration des droits de la femme fait partie des gênes du Parti du progrès et du socialisme. C'est dans cet état d'esprit que la formation politique s'est alliée à l'Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) à travers un protocole d'accord signé, mercredi dernier à Rabat. Objectif : institutionnaliser le partenariat afin de promouvoir les droits de la femme dans tous les domaines. L'initiative émane en fait de cette ONG qui a lancé un projet visant à institutionnaliser sa relation avec plusieurs partis politiques. Le but étant surtout d'accélérer la mise en place d'une commission de parité et d'égalité des chances au sein de chaque formation politique. Et ce conformément à l'article 29 de la loi organique relative aux partis politiques. Ce qui permettra de renforcer le rôle et la représentativité de la gent féminine au sein des instances décisionnelles des partis en libérant la femme des pratiques rétrogrades qui l'empêche de jouer pleinement des pratiques rétrogrades qui l'empêchent de jouer pleinement son rôle dans la société. Le protocole d'accord prévoit aussi les échanges d'expériences et de connaissances à même de consolider les compétences des femmes qui se porteront candidates lors des prochaines élections, mais aussi celles qui sont déjà élus. La stratégie de l'ADFM dans le domaine de la parité et de l'accès des femmes aux instances décisionnelles sera mise à disposition du PPS. S'adressant aux membres de l'ADFM et du bureau politique du PPS, le Secrétaire général du PPS, Nabil Benabdellah, a souligné que le chemin de la parité est long et difficile, nécessitant plus d'efforts de la part des forces progressistes, y compris le mouvement associatif. «Nous devons combattre toutes les tentatives qui tendent à entraver la consécration de la parité et à faire machine arrière sur les avancés dans ce domaines», a-t-il insisté. En tout cas, le PPS ne part pas de la case zéro dans le domaine de l'égalité des sexes. Son Secrétaire général l'a d'ailleurs rappelé. «Le PPS milite, depuis plusieurs décennies, pour permettre à la femme de bénéficier de tous ses droits dans les domaines économe, politique et social», a-t-il dit. Et d'ajouter que la conviction et les préoccupations du parti pour les droits des femmes n'ont jamais changé, quel que soit son positionnement sur le champ politique. De son côté, Khadija Rebbah, présidente de l'ADFM, a mis en avant la relation étroite entre son ONG et le PPS. En réalité, les relations entre ces parties ne datent pas d'aujourd'hui. En effet, «le PPS et l'ADFM ont travaillé ensemble sur plusieurs projets, mais en l'absence d'un cadre institutionnel», a souligné Rebbah.