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Le plasticien Abdallah Aourik expose : Le triptyque sculptural de Khair-Eddine
Publié dans Albayane le 01 - 07 - 2010


Le vieux routier des arts plastiques, mondialement aguerri, dégaine, encore une fois, ses armes de prédilection : le pinceau et le burin, non pas pour attiser les rixes dont il a horreur, mais pour enfanter des merveilles dont il a le secret, plus de six décennies durant. Abdallah Aourik, puisque c'est de lui qu'il s'agit, revient, à partir d'aujourd'hui au musée du patrimoine amazigh d'Agadir, en charge pour rendre hommage posthume à l'une des figures emblématiques de la littérature contemporaine : Mohamed Khair-Eddine. Cette nouvelle complicité poignante de deux artistes, connus pour leur hargne pimpante, leur bonhomie vertueuse et leur «bohémie» rebelle aura, sans doute du 1er au 15 juillet, tout le magnétisme contagieux dans les fibres de la panoplie de visiteurs qui prendront d'assaut la salle de l'exposition flambant neuf pour la circonstance. L'artiste véloce et pétillant qu'a toujours été Aourik, au vélo dandinant et au regard vacillant, balbutiera devant l'assistance un verbe effervescent comme il en à constamment l'habitude. Tel l'arganier aux branches ébouriffées et altières, Aourik, sortira, à coup sûr, de son habituel quotidien presque en lambeaux pour se faire momentanément beau, présence des officiels oblige ! Il réveillera de sa léthargie son fameux smoking papillonné, à moins qu'il ne faille à la règle désinvolte et ne se décide de rester fidèle à son train-train journalier de fantasme, même si le protocole le contrarie. En tout cas, ce que prétend suggérer dans la nouvelle mouture sculpturale, demeurera attaché à cette véhémence d'esprit, cette osmose d'imaginaire et cette extase de sens qu'il arbore haut et fort, sans ambages. «Certains pseudos moralistes fanatiques lui ont détruit ses sculptures figuratives prétendant que c'étaient des idolâtries. Alors que, pour Aourik, ces œuvres ne sont autres qu'un hommage à l'humain et à son bien-être physique, culturel, intellectuel et spirituel», lit-on dans la plaquette éditée, à l'occasion de la présente exposition. Aourik, fort de ses périples imposants dans quasi-totalité des quatre parties du globe, a gagné en maturité aussi bien en style qu'en pensée, valorisant sans cesse son appartenance, à la fois identitaire et universaliste, quoique, emporté par les frémissements des racines, il s'imprègne dans des soubassements réducteurs. Les décombres du séisme d'Agadir, l'exil forcé en Belgique et ses longs globe-trotters feront naître en lui cette richesse différentielle affective et extérioriste. «L'art figuratif est une littérature concrète dont l'image raconte une histoire, l'image qui ne raconte rien est une image sans histoire, d'autant que l'artiste sans identité culturelle, sans histoire et sans culture est un artiste sans âme», souligne-t-il, dans cette logique de d'artiste sagace et chevronné. Sa pugnacité n'a d'égal, en fait, que cette vaillance d'affronter les vicissitudes de la vie qu'il traîna longtemps, en véritable autodidacte et en téméraire à souhait. «L'expressionnisme figuratif du mouvement du corps est une philosophie d'expression par l'action d'exprimer quelque chose par le langage artistique, littéraire, musical ou théâtral», affirme-t-il, dans un ton d'euphorie, à la veille de cette soirée de noce qu'il fête aujourd'hui avec son amour éternel : l'art. Bravo combattant !

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