Le député Jamal Karimi Benchekroun, membre du groupement parlementaire du progrès et du socialisme (GPPS) à la chambre des représentants a souligné que l'avenir du pays dépend surtout de la situation faite aux jeunes en particulier en matière d'éducation, de formation et d'emploi. Intervenant lundi 30 octobre lors de la séance mensuelle des questions orales adressées au chef de gouvernement, le député a soulevé la question de savoir si les programmes et politiques publiques, en vigueur depuis des décennies dans ce domaine, ont été marquées par la volonté de procéder au changement et aux réformes nécessaires ou pas. C'est pourquoi, a-t-il expliqué, toutes les familles marocaines comptent actuellement un jeune ou plus en chômage, phénomène qui constitue désormais un foyer de tension, qui requiert de profondes réformes devant porter en premier lieu sur le système de formation et d'éducation, dont la réussite requiert l'implication des toutes les forces vives du pays. L'oisiveté et le manque d'activité ne constituent pas le seul problème des jeunes, qui sont exposés à tous les maux sociaux dont en premier la consommation des drogues, dont la prolifération doit être combattue de manière plus efficace, a-t-il encore dit, appelant à assurer davantage de convergence entre les programmes destinés aux jeunes. Lorsque l'on parle de l'enseignement, il faut placer à sa droite la jeunesse et sports et à sa gauche la culture, qui sont des affluents fondamentaux de la formation et de la formation parallèle, a-t-il expliqué. C'est ainsi qu'il est indispensable de créer des clubs et des équipes au sein des établissements scolaires et universitaires et des centres culturels, a-t-il ajouté, appelant aussi à la construction de terrains et de salles des ports dans les établissements scolaires. De nombreux champions sont sortis des écoles publiques au même titre que de grands écrivains, artistes et poètes, a rappelé Karimi Jamal Benchekroun.