Premier contact avec l'auto la plus originale de la firme d'Ingolstadt. L'Audi A7 Sportback revient sur le devant de la scène sept ans après l'intronisation de la très séduisante première génération du coupé cinq portes. L'Audi fait figure d'ovni dans la gamme du constructeur premium du groupe Volkswagen. Ce modèle de coupé cinq portes au dessin spectaculaire se doit de séduire avec ses lignes tout en offrant un confort digne de celui d'une grande berline bourgeoise. La première du nom relevait le défi avec brio fin 2010. Voici maintenant sa descendante dévoilée en exclusivité à Ingolstadt, avant sa présentation en bonne et due forme prévue au salon de Los Angeles le 1er décembre prochain. Le lieu retenu pour cette occasion n'est autre que le tout nouveau centre de design Audi inauguré en août dernier. Une immense salle regroupant plusieurs maquettes en clay (l'argile utilisée par les designers) donne un avant-goût de ce qui se cache sur le toit du bâtiment. Tout droit sortie d'un atelier de sculpture Les clients de l'A7 Sportback l'achètent avant tout pour son style. Cette nouvelle génération ne déroge pas à la règle avec des lignes à couper le souffle. Le coup de crayon le plus impressionnant part du bas du pare-brise pour parcourir le sommet de la carrosserie jusqu'aux feux arrière. À propos de l'éclairage, un gros travail a été réalisé du côté des projecteurs. La voiture semble dévoiler son regard à l'ouverture grâce à une astucieuse animation des LED cachées dans les structures des optiques. La poupe s'éveille elle aussi avec un bandeau reliant les deux blocs arrière finement intégrés de part et d'autre du hayon. Un soin particulier est porté aux détails : les flancs sont sculptés tandis que les ailes gagnent en muscle. Sa grande calandre plus large et plus basse que celle de la précédente génération renforce elle aussi la présence visuelle de l'A7 Sportback. L'habitacle de l'A7 Sportback offre un peu plus d'espace que la version sortante. Les grands gabarits apprécieront le volume supplémentaire libéré au niveau de la tête pour les places arrière. En découvrant la cabine, la planche de bord aspire le regard. L'élément pensé en trois dimensions joue la carte du minimalisme. Les boutons disparaissent tout comme la molette et le pavé tactile au profit de deux grands écrans. L'utilisation du système d'infodivertissement devient plus agréable grâce au retour haptique simulant un clic de souris. Faite pour les amateurs, non les téméraires L'Audi A7 Sportback hérite sans surprise d'une partie des innovations du vaisseau amiral A8. Elle reçoit ainsi sa technologie de conduite autonome de niveau 3 exploitant un scanner laser LIDAR. Cela lui permet d'après la fiche technique de circuler sans intervention du conducteur jusqu'à 60 km/h et de se garer seule. Autre nouveauté : l'hybridation légère. Un petit moteur électrique de 48 volts réduit les consommations du 3,0l V6 turbo de 0,7l/100 km grâce entre autres à un start and stop fonctionnant dès 22 km/h. Cette innovation permet en outre à l'A7 Sportback de passer en toute sécurité en mode roue libre de 55 km/h à 160 km/h. Côté performances, le seul bloc 55 TFSI disponible au lancement délivre 340 chevaux pour 550 Nm de couple. L'exercice du 0 à 100 km/h est exécuté avec cette mécanique et sa boîte robotisée S-Tronic à sept rapports en 5,3 secondes. Enfin, les suspensions pneumatiques et les quatre roues directrices disponibles en option promettent un bon compromis entre le confort et le dynamisme. Les premiers exemplaires de l'Audi A7 Sportback débouleront dans les concessions en février 2018 deux mois après l'ouverture des commandes. Une multitude de blocs diesel et essence quatre et six cylindres rejoindront le catalogue des moteurs en début d'année prochaine. La version 55 TFSI débarquera quant à elle en Allemagne au prix de 67 800 €.