Le Groupement Parlementaire du Progrès et du Socialisme (GPPS) vient d'adresser une question écrite au ministre de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique quant à la montée vertigineuse des tarifs mensuels dans les écoles d'enseignement privé. Cers augmentations des prix de scolarité qui demeurent illogiques, voire injustifiées, sont appliquées sans aucun contrôle ou vérification, indique le GPPS. En fait, cela s'est transformé en une véritable obsession pour les ménages, qui, à chaque rentrée scolaire, sont avisées d'une nouvelle hausse des frais de scolarité. Ce qui est vraiment étrange, comme ont insisté plusieurs parents, c'est que la plupart des établissements privées qui ont procédé à des augmentations de tarifs, n'ont apporté aucune valeur ajoutée, que ce soit au niveau pédagogique ou sur le plan des compétences. Plus grave encore, certains établissements recourent au gonflement des moyens annuels des élèves pour montrer leur efficacité pédagogique et éducative et en vue d'attirer le plus grand nombre des familles, souligne le GPPS. Pour ces motifs, le GPPS a interpellé Mohamed Hassad, sur les mesures devant être prises pour la protection des familles marocaines contre la cupidité de quelques établissements privés. Abondant dans le même ordre d'idées, le GPPS a rappelé au Chef du département de tutelle que son rôle ne se limite pas seulement à l'encadrement, le contrôle pédagogique ou encore moins celui de la vérification des qualités des services, mais s'étend également à la mise en place des mesures permettant l'adoption d'un référentiel unifié des tarifs et ce, pour l'ensemble des établissements d'enseignement privés, indépendamment des services fournis.