Le vote des députés membres du Groupement Parlementaire du Progrès et du Socialisme (GPPS) à la Chambre des représentants en faveur du projet de loi N° 33.17 relatif au transfert des prérogatives de l'autorité gouvernementale chargée de la justice au procureur général du Roi près la Cour de Cassation en sa qualité de président du parquet général (et relatif aussi) à l'adoption de règles pour l'organisation de la présidence du parquet général, s'inscrit dans le cadre de l'engagement politique avec la Majorité gouvernementale, a affirmé la député Fatimazahra Barassat, membre du GPPS. Intervenant lundi à l'issue de l'adoption de ce texte, la députée a expliqué que ce vote d'appui à ce projet s'inscrit aussi dans le cadre de l'action visant à institutionnaliser l'indépendance de la justice au cours de cette phase transitoire décisive. La députée a rappelé, à cette occasion, que l'indépendance de la justice a constitué de tout temps une revendication des forces démocratiques vives dans le pays et dont le Parti du Progrès et du Socialisme fait partie intégrante, notant que ces forces poursuivent toujours le combat pour parvenir à une véritable séparation des pouvoirs (judiciaire, exécutif et législatif) à la mise en œuvre du principe de la reddition des comptes tel que prévu dans la Constitution de 2011. Selon la députée, la question qui se pose actuellement a plutôt trait au respect que l'on doit de l'architecture institutionnelle telle que prévue par la Constitution qui distingue entre trois pouvoirs (Législatif, Exécutif et Judiciaire). L'indépendance du pouvoir judiciaire revêt une grande importance pour l'avenir du pays au niveau politique, économique et du développement. Un tel principe vise aussi à la consécration des droits de l'Homme et de l'Etat de droit et des institutions, a-t-elle ajouté.