Des zones d'ombre et des interrogations entourent toujours les vraies mains et raisons derrière l'assassinat de Rafic Hariri il y'a cinq années de cela au cœur de la capitale libanaise. Hariri s'est vu confié la fonction de premier ministre à deux reprises du 31 octobre 1992 au 2 décembre 1998, puis du 23 octobre 2000 au 21 octobre 2004 En effet, entre ceux qui accusent la Syrie d'être derrière cet acte barbare et les voix qui s'élèvent pour dire que c'est le Mossad israélien qui a prémédité cet assassinat, le mystère continue de couvrir cet événement qui semble-t-il, va secouer la stabilité dans la région, si les vrais commanditaires étaient connus un jour ! Dernier développement de la situation, c'est cette accusation qui pourrait être adressée par l'Organisation des Nations Unis (ONU), au groupe chiite du Hezbollah. De l'avis du chef de ce mouvement, Hassan Nasrallah, si une telle accusation était confirmée, ça risquerait de porter un coup dur à la stabilité du Liban et peut être faire revivre les événements et guerres civiles qui avaient élu pour champ, les villes libanaises durant les années 80. Il est vrai qu'un tel scénario est difficile à imaginer et ses conséquences seront incontrôlables. La vraie question qui doit être posée est la suivante : comment s'abstenir de donner la perche et le prétexte aux pays occidentaux, pour intervenir et fourrer leur nez, une fois de plus dans les affaires internes d'un tel ou tel pays ? Les vrais responsables de l'assassinat de Hariri sont appelés à avoir le courage et l'audace de l'avouer afin de clore ce dossier une fois pour toute. «L'empreinte du Mossad n'est jamais loin des meurtres crapuleux» vous dira l'homme de la rue. Aussi, les services secrets israéliens ont toujours opé ré depuis leur création dans l'ombre et n'hésitent à aucun moment de descendre les hommes politiques de poids dans les pays arabes, abstraction faite de leur mouvance religieuse, comme en témoigne le dernier acte perpétré à Dubaï contre la cadre du Hamas Mahmoud Mabhouh. Pourquoi les pays arabes occupent leurs temps à se chamailler sur des points de discorde superficiels alors que des points de discorde futiles et sans importance demeurent sans solutions claires et efficaces, ce qui n'est pas sans faire le bonheur des pays qui ne cachent pas leurs hostilités envers les arabes en particulier, les musulmans de manière générale.