Les pâtes Ce qui pose problème : Elément incontournable de l'alimentation des enfants, les pâtes ont une teneur supérieur en lipides lorsqu'elles sont aux œufs. Privilégiez donc les pâtes sans œufs ou les pâtes déshydratées. Les pâtes fraîches quant à elles, se définissent davantage par leur différence de prix que leurs caractéristiques nutritionnelles. Comment décrypter les étiquettes ? Au moment d'acheter des pâtes, regardez donc la teneur en lipides qui est doublée dans les pâtes aux œufs. Du poisson pané sans poisson, ou presque, du steak hâché à base de soja... Les aliments favoris des loulous sont loin d'être sains. A l'occasion de la sortie de son livre « Savoir Manger. La vérité sur nos aliments », le Docteur Jean-Michel Cohen décrypte les 10 produits stars de vos enfants et vous dévoilent ce qu'ils contiennent réellement. En prime, découvrez les meilleurs rapports qualité/prix des produits de votre supermarché ! Le steak haché Ce qui pose problème : Tous les steaks hachés ne se valent pas. Leur valeur lipidique (teneur en graisses) peut en effet varier de 5 à 20 %. De plus, dans ces produits, les protéines de soja remplacent souvent la viande. Comment décrypter les étiquettes ? Seuls les emballages des produits industriels permettent d'obtenir les renseignements sur les valeurs lipidiques, contrairement aux produits vendus au stand boucherie des supermarchés. Pour une fois, mieux vaut donc privilégier les produits des grands producteurs, à commencer par les steaks contenant le moins de lipides possibles. Les frites Ce qui pose problème : Frites, pommes dauphines, pommes noisettes, rösties et autres… vous pensez que vos enfants mangent uniquement de la pomme de terre ? En réalité, il avale quantité d'autres produits, à commencer par l'huile de palme. Car les frites surgelées ont été prétraitées dans un bain de friture. Quand vous les trempiez à nouveau dans l'huile, c'est donc double dose de matières grasses ! A noter ! La friture maison absorbée par les frites leur enlèvera entre 10 % et 15 % de leur poids ! Comment décrypter les étiquettes ? Soyez attentive à l'huile utilisée pour les frites surgelées : Findus a remplacé l'huile de palme par l'huile de colza dans tous ses produits, de même pour 7 spécialités de chez Picard qui sont désormais prétraitées à l'huile de tournesol, et ce n'est pas plus cher ! Le steak haché Ce qui pose problème : Tous les steaks hachés ne se valent pas. Leur valeur lipidique (teneur en graisses) peut en effet varier de 5 à 20 %. De plus, dans ces produits, les protéines de soja remplacent souvent la viande. Comment décrypter les étiquettes ? Seuls les emballages des produits industriels permettent d'obtenir les renseignements sur les valeurs lipidiques, contrairement aux produits vendus au stand boucherie des supermarchés. Pour une fois, mieux vaut donc privilégier les produits des grands producteurs, à commencer par les steaks contenant le moins de lipides possibles. Les fromages Ce qui pose problème : Les fromages pour enfants ont l'intérêt de leur apporter au moins autant de calcium qu'un yaourt (130 mg pour 100g) dans un emballage pratique et ludique. Le problème est qu'ils sont souvent riches en lipides. Par exemple, La Vache qui rit contient 810 mg de calcium aux 100 g, mais également 20 % de lipides. Et le Kiri à la crème bat tous les records : il contient du fromage blanc, ainsi que 30 % de crème à laquelle a été ajouté du sel. L'avantage toutefois : il apporte 500 mg de calcium pour 100 g de produit. Ce qui représente toujours 30 à 50 mg de moins qu'un yaourt pour l'équivalent d'une portion, mais qui peut représenter une bonne solution si votre loulou refuse certains laitages... Comment décrypter les étiquettes ? Il faut donc choisir un fromage pas trop gras, c'est-à-dire 20 g de lipides maximum pour 100 g. La pizza Ce qui pose problème : Une pizza de taille moyenne pèse entre 350 g et 500 g. Aujourd'hui, on trouve des pizzas pesant jusqu'à 900 g ! Ce n'est pas tant les teneurs en calories et graisses qui importent dans les pizzas que leur taille. Comment décrypter les étiquettes ? Dans une majorité de pizzas, il y a plus de garniture que de pâte. En effet, les garnitures sont constituées de fromage, de charcuterie ou autre et de sauce tomate, laquelle représente souvent la moitié de la totalité de la garniture ! La pâte à tartiner Ce qui pose problème : Autrefois, au goûter, les enfants mettaient du beurre sur une tartine qu'ils saupoudraient de cacao. Aujourd'hui, même si la pâte à tartiner n'est pas idéale pour se dépenser (en atteste sa composition : du sucre et de l'huile majoritairement), elle reste le goûter préféré des enfants. Donc ne vous fiez pas à la publicité ! Les pâtes à tartiner n'apporte pas du lait, mais bien des matières grasses ! Elles doivent donc s'utiliser comme tel, et pas êtres savourées à la petite cuillère. Votre objectif de maman : contrôler les quantités. 20 g à 30 g suffisent pour une bonne ration, soit quatre à cinq cuillères à café. Le plus important pour nos enfants est de ne pas oublier que la pâte à tartiner est un… tartinable ! Comment décrypter les étiquettes ? Il est préférable de choisir des pâtes à tartiner composées d'huiles végétales de bonne qualité, comme l'huile de tournesol, plutôt que les huiles de palme et de coprah qui contiennent trop d'acides gras saturés. Lorsque l'huile est de bonne qualité, le produit devient presque plus intéressant que le beurre ! Le ketchup et la mayonnaise Le ketchup Ce qui pose problème : Contrairement aux idées reçues, le ketchup est très maigre et essentiellement constitué de glucides. Et parce qu'il a été cuit, le ketchup contient du lycopène actif, un antioxydant bénéfique pour le corps. En revanche, le ketchup est très sucré ! Comment décrypter les étiquettes ? Privilégiez les ketchups avec une faible teneur en sucres. Le coup de cœur du Docteur Jean-Michel Cohen : - Ketchup avec teneur réduite en sucre de Heinz (11.8 % de glucides). La mayonnaise Ce qui pose problème : La mayonnaise est un mélange d'huile, d'œufs et de moutarde soit un condiment très riche : plus de 700 kcal / 100 grammes pour une mayonnaise traditionnelle ! L'idéal est de consommer de la mayonnaise traditionnelle en quantité raisonnable, soit une cuillérée à soupe 2 ou 3 fois par semaine. Comment décrypter les étiquettes ? Attention aux huiles végétales utilisées que les marques ne prennent pas forcément la peine de mentionner dans leurs ingrédients ! Les matières grasses à privilégier : l'huile de colza et de tournesol. Si le type d'huile n'est pas précisé, privilégiez un autre produit... Les confiseries Ce qui pose problème : Les confiseries sont des produits élaborés à partir de sucre auxquels on a additionné d'autres substances, comme des nutriments, des arômes, des colorants, etc. Les valeurs caloriques des bonbons peuvent aller de 230 kcal au 100 g jusqu'à 470 kcal au 100 g ! A savoir : Les bonbons sont un peu "tabou"… et ont souvent été remplacés par des barres de céréales ou de chocolat. Pourtant, elles présentent souvent les mêmes caractéristiques nutritionnelles ! Bonbons ou barre au chocolat : même combat ! Comment décrypter les étiquettes ? Les bonbons gélifiés sont souvent moins caloriques que les produits durs, puisqu'on a incorporé au sucre de la gélatine contenant des protéines non utilisables par l'organisme. Ensuite, préférez les bonbons durs non fourrés, car faits à base de sucre, sans additif. Suivent les bonbons fourrés ou chocolatés, qui s'apparentent plus à des chocolats qu'à des bonbons ! Les sodas Ce qui pose problème : Dans un soda, le taux de sucre est, en moyenne, de 5 à 10 %. Un maximum de produits propose un taux de glucides aux alentours de 10 g pour 100 ml, ce qui ramène un verre à 52 kcal. Mieux vaut choisir les produits sans sucre. Comment décrypter les étiquettes ? Les sodas les plus appréciés sont les colas, qui contiennent majoritairement de la caféine et de la théobromine, deux substances légèrement excitantes considérées comme ayant une action stimulante sur l'organisme. Mieux vaut acheter ceux sans caféine. Les glaces Ce qui pose problème : Entièrement composées de sucres et de matières grasses animales ou végétales, les glaces sont adulées par les enfants ! Les glaces les plus saines restent donc les sorbets ou les smoothies glacés qui sont principalement composés d'eau, de sucre et de fruits. Comment décrypter les étiquettes ? Les glaces en bac sont plus faibles en calories que les glaces en bâton ou en cône : environ 108 kcal pour 100 g. Ces produits ne sont pas tellement sucrés, contrairement à ce que l'on pourrait penser : environ 16.3 g de glucides. En revanche, dans les cônes glacés, ce n'est pas tant la gaufrette qui augmente la valeur calorique, mais bien les ingrédients gras tels que la crème glacée ou le chocolat ! Par exemple, le Magnum double caramel atteint 340 kcal par unité ! Pour réduire la note calorique, pensez aux formats mini !