Dans le cadre de la préparation de la COP22 qui se tiendra à Marrakech en Novembre 2016, le Club de l'Environnement de l'Association Ribat Al Fath pour le Développement Durable a prévu d'organiser 8 rencontres dites «Les PréCOP22 de Ribat Al Fath» et ce, tous les deuxièmes mercredi de chaque mois. Pour une meilleure préparation de la COP22, la première journée d'étude et de sensibilisation qui s'était tenue le 13 janvier 2016 s'était attelée à rappeler aux participants les principales conclusions de la COP21 qui s'était déroulée à Paris. La deuxième rencontre de ces PréCOP22 qui a eu lieu mercredi 10 Février 2016 s'est intéressée à la question de «La place des ONG de l'Environnement dans le paysage institutionnel» afin de dégager les forces et les faiblesses du tissu associatif national pour être en mesure de définir la stratégie qui permettra aux ONG de l'Environnement de jouer pleinement cette mission de force de proposition et d'action qui leur a été dévolue par la nouvelle Constitution du Royaume. Prenant la parole à l'ouverture de la séance, Abdelkrim Bennani, président de l'Association Ribat Al Fath pour le Développement Durable a remercié l'assistance qui, par sa présence, a démontré encore une fois l'intérêt qu'elle porte au travail effectué par l'Association dans le domaine du Développement Durable et salué les éminents professeurs qui ont accepté d'animer la rencontre et d'éclairer l'auditoire de leurs précieux enseignements. A l'issue de cette allocution et pour l'ouverture des travaux de cette séance dirigée par Driss Yazami, président du Conseil national des droits de l'homme (CNDH) a tenu à rappeler que la nouvelle Constitution du Royaume a fait de la Société civile un acteur essentiel et qu'à ce titre, il est important de s'interroger sur la manière de tisser des relations fortes entre la Société civile et les Pouvoirs Publics alors que , de son côté, Abdelhadi Bennis, président du Club de l'Environnement de l'Association Ribat Al Fath, a noté que, pour cela, il s'avère impératif de faire un diagnostic du mouvement associatif. Les travaux de cette rencontre se sont déroulés en 2 phases. Le premier panel a débattu la question des «ONG, des pouvoirs publics et du secteur privé» avec la participation d' Azeddine Akesbi, professeur universitaire, Hamid Benchrifa, directeur à la Délégation interministérielle des Droits de l'Homme, Said Mouline, président de la Commission de l'Environnement à la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) ainsi qu'un représentant du Ministère Chargé des Relations avec le Parlement et la Société Civile. Au cours de ces débats ont été abordées les questions des forces et des faiblesses de notre tissu associatif, des rapports de celui-ci avec les Pouvoirs Publics et de l'impérieuse nécessité de lui insuffler la force qui lui permettrait non seulement de participer mais surtout de parvenir à peser de tout son poids lors de la prise de décision. La deuxième partie des travaux qui a trait à la question «des ONG dans des expériences avec les pouvoirs publics et les collectivités territoriales » a vu la participation d'une représentante du Ministère Délégué chargé de l'Environnement et d'Abdessamad Sekal, président de la Région Rabat-Salé-Kénitra, Mohammed Ftouhi, professeur universitaire et Aziz Idamine, membre du Bureau Exécutif de l'ONG de Droits Humains «Adala». Les débats de ce second panel ont porté sur les enseignements à tirer de la coopération entre les ONG de l'Environnement et les pouvoirs publics et sur les moyens de les renforcer au titre d'une meilleure application du concept de Développement Durable et ce, au vu, notamment, de leurs relations avec le Ministère délégué chargé de l'Environnement, la délégation interministérielle des Droits de l'Homme, les Collectivités Territoriales ou encore le secteur privé via la C.G.E.M.