«Le Maroc après Johannesburg : la mobilisation de tous les acteurs pour le développement durable» est le thème du séminaire scientifique organisé mardi et mercredi par l'association «Ribat-Al Fath pour le développement durable». L'Association Ribat-Al Fath pour le développement durable a organisé mardi et mercredi à Rabat, un séminaire scientifique qui s'est tenu sous le thème : «Le Maroc après Johannesburg : la mobilisation de tous les acteurs pour le développement durable». Les débats de ce séminaire, qui s'est tenu sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, ont porté notamment sur le sommet mondial de Johannesburg et la gestion des ressources naturelles au Maroc, l'aménagement du territoire et le développement durable. Les mutations climatiques et la désertification, ainsi que le commerce international et la préservation de l'environnement ont également figuré au menu des travaux. Et parmi les objectifs visés, il s'agit de contribuer au renforcement des activités entreprises en matière de protection de l'environnement, d'impliquer la société civile dans le processus de développement durable et de renforcer l'application de ce concept. Dans cet ordre d'idées, le séminaire pose un certain nombre de questions ayant trait au plan d'action du gouvernement en matière de développement durable et de protection de l'environnement, à la place accordée par le projet de Charte de l'amésagement du territoire à la protection des ressources naturelles, au devenir de l'agriculture marocaine dans le contexte marqué par la récurrence des années de sécheresse, etc. A cette occasion, Abdelkrim Bennani, le président de l'Association, a souligné l'importance que revêt le développement durable dans sa dimension internationale, appelant à examiner les recommandations du sommet mondial de Johannesburg pour le développement durable. Et ce, avec «rationalisme pour les intégrer dans les politiques de développement du pays». Les intervenants -des responsables dans l'administration, dans les secteurs public et privé et dans les ONG- , ont souligné que les forêts au Maroc contribuent à la lutte contre la désertification et à la préservation des eaux et du sol, relevant que le Royaume a mis en place en 1999 un programme national dans le domaine forestier dans une perspective de développement socio-économique au profit de la population rurale. Ils ont noté que le Maroc dispose d'un patrimoine biologique considérable à même d'assurer la sécurité alimentaire et créer des emplois. Les participants ont également débattu des problèmes liés aux ressources hydriques et à leur exploitation, abordant la stratégie du ministère de tutelle visant un développement durable et une gestion soutenue des ressources hydriques. Il s'agit enfin de signaler que l'Association Ribat Al-Fath a modifié son appellation pour devenir association Ribat Al Fath pour le développement durable. Auprès de l'association, on explique que «l'importance accordée par Ribat Al Fath au social (lutte contre l'exclusion, aide aux enfants démunis, lutte contre l'analphabétisme) et à l'environnement répond aux exigences d'un développement durable».