Le marché des transferts des footballeurs est toujours ouvert aux Etats-Unis. Ce qui pourrait rendre un grand service à un jeune-ancien international marocain qui évolue en Europe et plus précisément au Portugal. Il s'agit d'Adil Taarabt, sociétaire de Benfica. Car l'équipe de Lisbonne n'a plus le sourire aux lèvres de le garder dans ses rangs. Reste à savoir si son contrat avec le club portugais (de l'été dernier jusqu'au 2020 et un salaire mensuel de 200 milles euros) sera résilié, ou non, à l'amiable... Selon certaines informations d'un quotidien sportif portugais, Taarabt serait scruté par la Major League Soccer. Cette grande instance dirigeante du football américain, (MLS), principale ligue professionnelle de soccer qui dirige le football association en Amérique du Nord et au Canada, songerait sérieusement à attirer Adel Taarabt (26 ans) dans ses filets, à partir de cette saison. Ce sera une bonne affaire pour Taarabt qui ne trouvera certainement pas mieux que d'aller tenter une nouvelle venture de l'autre côté de l'Atlantique. Surtout que pour le moment, Taarabt ne se trouve pas dans son assiette au club de Benfica qui, parait-il, ne compte pas spécialement sur lui. Récemment, il n'a joué que quelques matches mais seulement avec l'équipe réserve de Benfica qui ne pense pas mettre d'obstacles à son départ. Mais, Taarabt n'a parait-il pas confiance en lui-même. Comme d'habitude, il a veut faire la politique de la fuite en avant, en donnant l'impression qu'il n'est pas intéressé pour le Soccer au pays de l'Oncle Sam. Il donne de faux prétextes sur son nouvel échec au sein de Benifica où il n'a pratiquement pas joué depuis son atterrissage. On ne va pas parler du comportement du joueur qui a un mauvais caractère, un joueur qui s'intéresse seulement aux futilités en se disant que tout ce que la presse écrit et dit sur lui relève des mensonges et des farces. Vrai ou faux, le plus important pour Taarabt reste son avenir de footballeur qui n'arrive toujours pas à convaincre là où il passe. Cela est dû à sa mauvaise mentalité mais surtout pas à ses prestations sur terrain, puisqu'il reste un joueur inné. Taarabt possède vraiment de grandes prouesses techniques le qualifiant à rivaliser avec les meilleures stars du monde. Cela s'est confirmé depuis son jeune âge. Après avoir commencé à Lens en 2005-2006, il est passé en Angleterre pour porter les couleurs de Tottenham Hotspur jusqu'à 2009 avec entretemps un bref retour à Lens. Mais c'est à Queens Park Rangers qu'il a pu s'éclater pendant plusieurs saisons jusqu'au 2013 en passant à Fulhan puis en 2014 au Milan AC avant le retour au QPR en 2015 et l'atterrissage au Benfica depuis l'été dernier. Voilà pour le parcours d'un football marocain qui a également joué en équipe nationale mais seulement pendant des matches qu'on peut compter sur les bouts des doigts. Il faisait partie des Lions de l'Atlas du temps du sélectionneur belge, Eric Gerets. Là, encore une fois, il a brillé par ses dérapages en prenant son sac et en quittant les vestiaires du Onze national qui s'apprêtait pour jouer un match décisif contre l'Algérie pour le compte des éliminatoires de la CAN 2012. Les coéquipiers de Taarabt qui avaient été battus à Annaba par (1-0) allaient se ressaisir de la plus belle manière au match retour remporté à Marrakech par (4-0). Ce qui a bien renforcé les chances du Onze national qui allait réussir la qualification pour ladite CAN, mais malheureusement sans Taarabt, qui se trouve aujourd'hui toujours dans une situation de doute. S'il veut vraiment rebondir, il serait donc de son mieux de se calmer et de prendre la meilleure décision, celle de changer d'aire avec cette nouvelle belle opportunité d'aller en Amérique, au sein du MLS qui avait attiré plusieurs meilleurs joueurs du monde dont l'Anglais David Beckham, le Français Thierry Henry ... et la star ivoirienne, Didier Dorgba qui faisait les beaux jours de Chelsea. Il y avait même un Marocain, Mehdi Bellouchi, qui a eu la chance d'y aller pour évoluer au sein de New York City FC bien qu'il n'ait pas joué au championnat national se contentant de sa formation dans la catégorie des jeunes du Raja Casablanca entre 1996 et 2000. Taarabt, lui, a joué ici et là mais se trouve toujours à la recherche de sauver la face. Qu'il puisse se ressaisisse. Car on ne veut surtout pas conclure en disant qu'il reste une jeune star qui a tout simplement raté sa carrière...